Etre Juste Est Ce Obéir Aux Lois

A t'on le droit de désobéir aux lois Intro : Pourquoi il y a l' auxiliaire" avoir" dans l'intitulé ? Avoir = posséder ? Dans ce cas, possède-t-on un droit ? Droit : Reste à se poser cette question fondamentale : le droit, le légal, est-il toujours légitime ? La réponse ne peut être que négative si l’on réfléchit à certaines règles codifiées passées qui nous paraissent aujourd’hui totalement étrangères à la justice : par exemple le droit du maître sur l’esclave. Cela implique-t-il

Thoreau : la desobéissance civile Thèse : il exsiste des lois injustes / les lois peuvent être et son injustes Problématique : Qui dit que ces lois sont injustes ? Quel est le devoir des citoyens face aux lois injustes ? Thème : Désobéir à la loi peut etre légitime. → la justice/injustice la désobéissance civile à la Thoreau est faite de trois mouvements de recul : le premier consiste à retirer son soutien à la loi et au gouvernement, et par conséquent à accepter dans un second

tyrannie. Il faut donc que les citoyens obéissent aux lois pour n'avoir pas à obéir au tyran. Mais à quoi obéit-on en obéissant aux lois ? Les lois ne sont-elles pas précisément l'expression de la volonté d'un tyran, ou des intérêts d'un groupe d'hommes, d'une classe sociale par exemple ? Il faut dans un premier temps se demander quelles sont les conditions pour que les gouvernés obéissent-ils. Pourquoi un homme libre obéit-il à ce qui semble être la volonté d'un autre? Pour répondre à cette question

ignorons ce qui nous détermine réellement. Nous ne pouvons donc pas nous sentir réellement libres. - On peut également envisager l'esprit comme une substance à part entière, totalement indépendante de la matière. Il n’est donc pas soumis aux mêmes lois de causalité. Il n’y a pas de détermination de l’esprit. Celui-ci est totalement libre. La liberté devient alors possible par l’exercice de notre libre-arbitre. Toute action libre découle d’une décision libre. Pour Descartes, l’homme est fondamentalement

occupe de nos jours : doit-il s'imposer pour faire respecter l'ordre ou n'est-il que le reflet de la volonté des individus ? Nous allons y répondre en nous interrogeant dans une première partie sur le fait que l'individu obéit de son plein gré aux lois et qu'il n'est pas contraint, puis dans un second temps sur la nécessité qu'a l'État de se faire respecter. Nous allons voir qu'il serait déraisonnable de penser que l'individu devrait craindre l'État, puisqu'il la lui-même crée de son plein gré :

d'interroger sa légitimité et ses fondements. La question est de savoir si l’État est le garant de la société pacifiée et juste, le protecteur de ses intérêts ou s'il représente un pouvoir dont toute société qui aspire à la liberté devrait se méfier? Peut-on dire avec Spinoza que «nulle société ne peut subsister sans un pouvoir de commandement et une force,et conséquemment sans des lois qui modèrent et contraignent l'appétit du plaisir et les passions sans frein.» Traité Théologico-politique? I – Les spécificités

et dans quelle mesure doit-on obéir aux lois? Depuis toujours, les hommes doivent respecter les lois qu’ils se sont donnés eux-mêmes. Par contre, il y a une problématique évidente dans le fait d’obéir à chacune de ces lois. N’est-il pas ridicule de respecter une loi qui est injuste si on entend par loi quelque chose qui est là pour créer la justice entre les hommes. Voilà l’enjeu de cette question. Est-ce bien de respecter la loi même si elle-même n’est pas juste. Socrate, quant à lui, dis que

sont également proportionnées à ses besoins. Se développent seulement les facultés utiles. Dans la nature, seules les facultés utiles à la survie sont nécessaires. Par conséquent, la force, les sens (par exemple, l'odorat doit être plus développé chez l'homme naturel), et juste ce qu'il faut d'entendement et de mémoire. En revanche, la faculté de penser des idées générales et abstraites, l'imagination et le langage ne sont d'aucune utilité. Donc l'homme naturel est "un animal stupide et borné" (Du contrat

séparé à plusieurs échelles : notre monde pourrait être ainsi conçu. Les hommes ont tendance à se regrouper en communauté et à vivre ensemble. Cela se fera donc sous une société politique résultant de la fixation, sur un territoire délimité par des frontières, d'un groupe ayant des caractères plus ou moins culturellement homogène et régi par un pouvoir institutionnalisé, que l'on peut aussi appeler État. Cette instance de pouvoir imposera alors des lois communes à tous et régira la vie en société, pour

aimerait mieux être victime d’injustice que de la commettre. Il est prêt à mourir, car pour lui c’est le seul moyen d’être juste envers lui-même et la société. Être un citoyen de sa ville, il a le devoir de respecter ses lois et les juges qui l’ont condamné à mort est des représentant de ses lois. Alors si les juges pensent que c’est une bonne idée que Socrate se fait condamner à mort, alors c’était comme si c’était une décision prise par les lois. 3) Le dialogue avec les Lois (50a-54c)