En Quoi Sganarelle Est Il Comique

------------------------------------------------- Préface J’ai pris des auteurs ainsi que des extraits qui me plais particulièrement. Pour mon anthologie, je parle du baroque où je fais la présentation de Pierre Corneille où j’ai choisi de présenté comme extrait l’illusion comique et de Molière avec pour extrait, Don Juan. Ensuite, j’ai choisi Victor Hugo qui est quand même et qui restera l’homme qui incarna le mieux le romantisme du XIXème siècle. Puis, j’ai présenté un extrait du malentendu d’Albert Camus. Et enfin,

justifie parce que le valet s'y révèle, s'y affirme. Il en résulte le choix de notre corpus. Tous les valets du répertoire ne sont pas représentés ; on chercherait en vain des traces de niaiserie, de bêtise, comme on en trouve par exemple chez le Sganarelle de Dom Juan. Aucun de ces nigauds naïfs, tel le Brighella de la Commedia dell'arte, ne hante le passé de nos valets. Les situations choisies cherchent donc à cerner ce que cette relation peut avoir de particulier, d'insolite, même d'exceptionnel

un genre particulièrement propre à déclencher cette censure. Mais pourquoi ? Le jeu d’acteur, la double face du théâtre ainsi que les thèmes abordés et dénoncés par les dramaturges vont alors être étudiés, passés au peigne fin afin de comprendre en quoi ce genre est touché plus que d’autre par cette censure. Le genre littéraire du théâtre détient un énorme avantage : il peut être joué. Et qui dit jeu de rôle dit acteur. Nous allons étudier ces acteurs de plus près et les personnages qu’ils incarnent

par des intermédiaires italiens. Et c’est cette poétique qui peut aussi rendre compte du mélange comique / tragique, lequel se rencontre parfois au sein d’une même scène, selon une pratique que seule pouvait autoriser la présence systématique du gracioso sur la scène espagnole5 — et non pas la simple liberté du valet italien de la commedia dell’arte que semble impliquer le recours au nom de Sganarelle. L’irruption du Commandeur à table de don Juan, à la fin de l’acte IV, offre un bon exemple de la

moins spectaculaire, voire irréalisable pour les moyens de l’époque. Mais en quoi cette fin est-elle paradoxale ? C’est ce que nous tâcherons d’étudier. Le paradoxe de cette fin repose sur le fait que Dom Juan, le héros de la pièce, meurt alors qu’il s’agit d’une comédie. De plus, alors que son maître est amené aux enfers dans une scène spectaculairement terrible, Sganarelle réclame son argent dans une tirade comique tant elle sort radicalement du sujet sérieux : « Ah ! Mes gages, mes gages !

Molière. Pour le moment, les décors présents dans l’acte I sont un faux mur rouge, et des pierres, disposées sur le devant de la scène, et pour lesquelles j’ai pensé que c’était pour renvoyer aux murs du palais. La sacoche d’un des acteurs. Puis, ce à quoi je ne m’attendais pas, c’est que le palais et le jardin n’étaient pas réellement sur scène, ils étaient sur une toile, disposée au fond de la scène. Dans l’acte II, le mur rouge est toujours là, ainsi qu’une petite barque, sans aucun doute, pour rappeler

l’œuvre est l’arrivée tant attendue de Don Juan. - Une tirade précédée d’un dialogue entre Sganarelle et Don Juan concernant l’attitude de Don Juan avec les femmes, attitude blâmé par le valet à la première scène (portrait très dévalorisant : « le plus grand scélérat […] un enragé, un chien, un diable, un Turc »). - Tirade sur l’inconstance amoureuse, le plaisir des conquêtes. - Problématique : En quoi cette tirade est-elle une réplique surprenante ? Introduction Molière est un dramaturge

du spectacle. Le dramaturge français y aurait trouvé l'alliance du valet ridicule et du maître maudit, l'idée de la liberté choisie et de la punition divine. La pièce de Molière est créée dans un contexte particulier, l'interdiction du Tartuffe. Quoi qu'il en soit, le destin de l'oeuvre est étonnant: après 15 représentations, elle est retirée, alors même que Molière avait apporté des modifications dans le but de calmer ses pires ennemis - en vain, apparemment. Elle ne sera reprise qu'après la mort

de ses contemporains, et, progressivement, ses productions littéraires en témoignent. En 1772, il imagine un opéra-comique, genre alors en vogue qui mêle théâtre et chansons. C’est Le Barbier de Séville. Mais l’ouvrage est refusé par le Théâtre Italien où se jouent les opéras comiques. Sans se décourager et certain de la valeur de son œuvre, Beaumarchais transforme son opéra comique en comédie et la propose à la Comédie-Française qui la reçoit. Nouveaux déboires, nouveaux retards. Beaumarchais est

comédie est de corriger les hommes, je ne vois pas pour quelle raison il y en aura de de privilégiés. ….Nous avo vu que le théâtre a une grande vertu pour la correction… .​ »​L’auteur développe alors les vertus des registres comique et satirique » pour faire progresser les hommes en réponse à ses détracteurs q avaient provoqué la censure du ​Tartuffe « N’étant autre chose qu’un poème ingénieux qui, par des leçons agréables,​ ​reprend les défauts des hommes