Ecrire Pour Instruire

monde des sciences évolue encore et toujours plus vite. Plus on sait de choses, sur n’importe quel sujet que ce soit, plus on peut découvrir l’infini de ce qui nous reste à connaître. Si les philosophes des lumières ont pu au 18ème siècle prétendre écrire une encyclopédie rassemblant toutes les connaissances, ce n’est aujourd’hui plus chose possible, tant les sciences ont évolué rapidement et dans tous les domaines. Admettre son ignorance, comme le fait Socrate est alors le signe d’une remarquable

peut-être pires, s’ils venaient à manquer de censeurs ou de critiques ; c’est ce qui fait que l’on prêche et que l’on écrit. [...] On ne doit parler, on ne doit écrire que pour l’instruction ; et s’il arrive que l’on plaise, il ne faut pas néanmoins s’en repentir, si cela sert à insinuer et à faire recevoir les vérités qui doivent instruire. [...]Il y a une autre (règle), et que j’ai intérêt que l’on veuille suivre, qui est de ne pas perdre mon titre de vue, et de penser toujours, et dans toute la

facile de répondre qu'en la supprimant on anéantit l'éducation; on fait comme si l'homme naissait adulte. Jérémie prête à Dieu ces paroles : " Ils n'auront plus à instruire leur prochain et leur frère en disant : Connaissez le Seigneur! Car tous me connaîtront, du plus petit jusqu'au plus grand... " (Jérémie, XXXI, 34). N'avoir plus à instruire : peut-on faire comme si la prophétie s'était réalisée, comme si l'on était déjà dans le Royaume? Ce qu'on peut remarquer chez les "libertaires", les "contestataires"

personnage de théâtre, est aussi valable dans la vie réelle : « L’homme », dit-il, « souffre si profondément qu’il a dû inventer le rire ». Peut-on aborder les questions graves sur le mode humoristique ? L’artiste doit-il, comme le conseillait Molière, instruire en faisant rire ? Le parti pris de « rire de tout » n’a-t-il pas des limites ? I. L’humour rend plus réceptif aux sujets sérieux 1. Qu’est-ce qu’un sujet « grave » ou « sérieux » ? Que veut dire Nietzche quand il affirme que l’homme « souffre profondément » 

fait de brillantes études dans un collège tenu par des jésuites où il se distingue par sa passion pour le théâtre, mais il s’oriente finalement vers le droit et devient avocat au Parlement de Rouen en 1624. Parallèlement à son métier, il commence à écrire et c’est avec sa première oeuvre parue en 1629, Mélite, que Corneille invente un nouveau genre théâtral : la comédie de moeurs. La pièce est jouée avec succès à Paris, il va donc persévérer et produire plusieurs pièces, que ce soit des tragi-

mvt. => Ce mouvement prend pour modèles les Anciens (Grecs et Romains de l'Antiquité). Les classiques veulent avoir l'adhésion du destinataire en créant les règles de la bienséance et de la vraisemblance. Quelle serait sa devise ? => Plaire et instruire. Citez d'autres grands auteurs de ce mouvement ? => Pierre Corneille, Molière, Jean Racine,... A qui s'adresse les Fables de la Fontaine ? => Ses fables s'adressaient au Dauphin (fils du roi) pour l'amuser. Elles s'adressent donc aux enfants.

qui rit (1869), Hugo se rapproche davantage de l'esthétique romantique du début du siècle, avec ses personnages difformes, ses monstres et sa nature effrayante. Le roman hugolien n'est pas un « divertissement » : pour lui l'art doit en même temps instruire et plaire et le roman est presque toujours au service du débat d'idées. Hugo demeure le dramaturge de la fatalité et ses héros sont, comme les héros de tragédie, pris au piège avec des contraintes extérieures et une implacable fatalité ; tantôt à

dédire - interdire - médire - prédire - circonscrire - décrire - écrire - inscrire - prescrire - proscrire - récrire - réécrire - réinscrire - retranscrire - souscrire - transcrire - confire - déconfire - frire - refrire - circoncire - suffire - rire - sourire - luire - reluire - nuire - conduire - construire - coproduire - cuire - déconstruire - décuire - déduire - détruire - éconduire - enduire - entre-détruire - induire - instruire - introduire - méconduire - produire - reconduire - reconstruire

siècle. Les thèmes pouvant être qualifiés de sérieux ont toujours intéressé les auteurs tel que La Fontaine qui pour sa part, évoque la mort, le pouvoir, le malheur en respectant à chaque fois les deux fonctions de l'apologue, c'est-à-dire plaire et instruire comme dans la fable «  La mort et le malheureux », dans laquelle un homme Malheureux appelle tous les jours la Mort, mais une fois la vision de celle-ci en face de lui, pris de peur il la supplie de repartir et de ne jamais revenir, effrayé par son

l'apologue est de faire passer l'enseignement de façon accessible et claire. Cependant, la fable porte un côté satirique pas toujours explicite servant à dénoncer les vises de son temps. En effet, avec la censure de l'époque l'apologue à permit de pouvoir écrire en critiquant. Finallement, on remarque que l'apologue fait parti du genre argumentatif avec donc une thèse. Ici d'après la fable la thèse défendue serait que l'on soit puissant ou misérable le jugement peut nous rendre aussi bien blanc que noir