Ebook Seduction

narration de ces deux intrigues entremêlées. Le récit de leurs aventures libertines respectives, de leurs stratégies et de leurs péripéties mais aussi le combat qu’ils se livrent l’un contre l’autre. Un combat qui apparaîtra tout d’abord comme un jeu de séduction pour ensuite se transformer en rivalité destructrice. En définitive, les deux combattants se prendront mutuellement ce qu’ils ont de plus précieux. Le vicomte mourra en duel après avoir succombé à l’amour de madame de Tourvel dont il aura pourtant

raccourci frappant de la stratégie utilisée par Don Juan pour abuer les femmes. Elle consiste à flatter, charmer, et promettre. Flatter Pour Don Juan, parler, c'est agir. Sa stratégie de séduction repose d'abord sur la parole qui persuade. Mieux que personne, il sait que la flatterie exerce un pouvoir de séduction auquel il est difficile de résister. Les femmes, même si elles restent méfiantes, sont toujours sensibles aux éloges qu'on peut faire de leur beauté. Charlotte ne fait pas exception. Chez

stratégie de la séduction, passion ardente suivie rapidement de satiété et d’indifférence, puis de new projets tout aussi impérieux, ironie terrible de Elvire femme délaissée qui ne respire que vengeance , désespoir de Sg de servir un si mauvais maître. Qques changements de ton, suppressions de certains lazzis pour transformer la pièce en tragédie. Du burlesque au lyrisme : 2 Eloges interviennent dans cet acte : burlesque celui du tabac par le valet et celui lyrique de la séduction par le maître.

l'exemple d'un jeu de séduction typique entre un homme et une femme: chez l'une ou l'autre personne, ou alors de façon mutuelle, il y aura désir de l'autre. Des actions seront tentées d'un côté ou de parts et d'autres pour réussir à séduire l'autre, actions guidées par le désir et par la façon dont ils s'imaginent ce qu'il se passera s'ils réussissent. Seulement, un simple regard sur diverses sociétés dans le temps et l'espace permet de montrer que hormis si cette séduction a amenée à un amour passionné

de penser et d’agir qui se caractérise le plus souvent par une dépravation morale, et une quête égoïste du plaisir. La vie en société y est présentée comme un jeu de dupe dont les libertins maîtrisent à la perfection les codes et enjeux. La séduction y est un art complexe que l’on entreprend par défi, désir ou amour-propre. La femme est identifiée comme une proie à « entreprendre », qui finit plus ou moins rapidement par céder devant son « chasseur ». On retrouve bien souvent, prodiguée par un

dont la brouille aura pour prétexte un pari, chose importante au yeux d'un tel caractère (Pascal ne l'avait-il pas d'ailleurs déjà pressenti). Jeu, qui peut être aussi celui d'un acteur de théâtre, auquel la marquise compare d'ailleurs le monde. La séduction de la présidente ne relève-t-elle pas d'une pièce dans le pur style racinien, avec ses longues tirades sur la résistance d'une vertu déjà vaincue. Valmont est-il vraiment sincère lorsqu'il se repend mais affirme le contraire. Pour reprendre les positions

sauver du ridicule d’en être amoureux » lettre 4. Tout au long de sa tentative de séduction de Mme de Tourvel, Valmont n’ai pas maître de lui. C’est mme de Merteuil qui se rend compte de ce qui arrive a son complice. Merteuil est comme le reflet de Valmont, elle est son miroir, le miroir qui joue un grand rôle dans le libertinage car il met en avant l’aspect physique des personnages, et donc leurs moyens de séduction. → dès la lettre 10 Mme de Merteuil lui dit « vous êtes amoureux » et le vicomte

Du verbe fasciner, elle est le fait d’immobiliser par la simple force du regard, c’est aussi éblouir et charmer. La fascination s’adresse plus aux sens qu’à l’esprit. La fascination est donc l’enchantement, l’attrait irrésistible. C’est aussi la séduction, encore que ce terme se réduit assez souvent (en plus de la conquête, de l’estime et l’admiration de l’autre) et de manière plaisante à l’action qu’exerce un homme sur une femme pour l’amener à se départir de sa fidélité et de sa chasteté. Le concept

« Ce que je suis je le reste [...] Je suis Don Juan et je ne serais plus rien si je devenais un autre [...] » Christian GRABB Le personnage de Don Juan est avant tout un mythe éternel. Depuis Tirso de Molina et Mozart rares sont les créateurs qui n’ont pas donné leur version de la légende. Mais, après autant de versions et variantes du mythe...Quel est le vrai caractère de Don Juan ? Qui se cache derrière ce séducteur? Est-il capable de se repentir afin de survivre ? Est-il un libertin convaincu 

du regard des autres. Pour elle, seules les apparences comptent. Alors qu’elle est morte, sa préoccupation première reste son paraître, elle veut séduire Garcin. Elle le dit à la page 49 : « Je voudrais qu’il me regarde aussi. ». Non seulement la séduction est primordiale pour Estelle, mais en plus, se voir et être vue est ce qui lui donne le sentiment d’exister. Et quand elle ne peut plus se voir, comme dans Huis clos où il n’y a pas de miroir, elle ne sait plus qui elle est. A la page 44 elle dit :