Désir Mimétique

paralysies, anesthésies. hyperesthésies, etc. La multiplicité des « masques somatiques » témoigne de sa plasticité et de son inventivité, l'hystérie « imitant » presque toutes les maladies qui touchent le corps humain. Elle peut pousser son talent mimétique jusqu'à redessiner l'anatomie à sa mesure, une sorte d'« anatomie imaginaire » faisant fi de l'ordre établi par le savoir médical. À cette « affection vaporeuse », certains manuels de psychiatrie donnent une réponse en miroir : puisque l'hystérie

Durkheim : csc morale est l’intériorisation des contraintes sociales exercées sur l’individu. LE DESIR Désir : construction d’ordre psychologique ou sociale dont la satisfaction n’est pas nécessaire (/besoin d’ordre biologique et physiologique) expression d’un manque, d’une frustration vis-à-vis de qqch que nous aimerions avoir mais que nous n’avons pas. Platon : désir tjrs renaissant : à un désir en succède un autre donc absurde de chercher à satisfaire des désirs (=efforts des Danaïdes qui remplissent

référence à l’orgueil dans l’Ecriture. Toujours à propos de Pierre, l’Evangile de Jean (Jn 20, 3-8) nous relate qu’il fit la course avec Jean pour arriver le premier au tombeau vide de Jésus. De fait, l’orgueil est le principe même de la rivalité mimétique et du souci d’être le premier. Jean arrive le premier et, par humilité, s’efface devant Pierre, alors que Pierre, qui était en fait le second, veut néanmoins être le premier. L’orgueil ne supporte pas la mise en concurrence avec les autres tout simplement

conscience est une exigence de lucidité et de courage... parfois bien lourde à porter ! Le Désir Définitions Au sens psychologique, le désir est la tendance qui nous pousse vers un objet espéré source de plaisir. C’est un élan qui nous anime. Au sens plus essentiel, le désir est une puissance d'exister, de ressentir et d'agir. C’est l'essence même de l'homme. C’est en ce sens que, dans les mots de Spinoza, le désir est la forme humaine et consciente du conatus. Le conatus étant l'effort d'un être pour

affectivité sensible que joue l’art. C’est sur ce point que Platon critique l’art, d’une part parce que l’art n.est qu’imitation de l’apparence sensible des choses, et donc presque dépourvu d’être. Platon concevant l.art uniquement dans une perspective mimétique (l’œuvre d’art est une copie de l’objet sensible). L’objet sensible, une table par exemple, contient moins d’être, c’est-à-dire moins de réalité que l’idée (l’idée de table), et la peinture de l’objet (le tableau d.une table) contient encore moins

fuite éperdue, le vidage des consistances dans les espaces vaporeux, dans les plis de la robe 5 où l’objet perd ses contours, où le regard lui-même se perd. En faisant proliférer les signes dans le vertige du sens perdu, le baroque construit une mimétique du rien. Il crée un vide par surcroît d’images et engendre la « défaisance de l’ego » (deshacimiento) décrit par Saint-Jean de la Croix. Cette absence, ce creux autour duquel s’organise le travail de la représentation de la mascarade féminine serait

affectivité sensible que joue l’art. C’est sur ce point que Platon critique l’art, d’une part parce que l’art n’est qu’imitation de l’apparence sensible des choses, et donc presque dépourvu d’être – Platon concevant l’art uniquement dans une perspective mimétique (l’œuvre d’art est une copie de l’objet sensible). L’objet sensible, une table par exemple, contient moins d’être, c’est-à-dire moins de réalité que l’Idée (l’idée de table), et la peinture de l’objet (le tableau d’une table) contient encore moins

désirs. Nous avons conscience de nos désirs, mais seulement dans le sens où nous sommes jetés à la poursuite de leur satisfaction. Nous sentons en nous cette traction du désir, cette inquiétude qu’il provoque ; nous vivons dans cette instabilité que le désir provoque, ballottés par nos désirs et c'est encore ce tiraillement du désir que nous trouvons dans l'agitation de nos pensées. Nous souffrons de nos frustrations et voudrions toujours être là où nos désirs seraient satisfaits, toujours mécontents

partir de 10 ans que l’enfant distinguera réellement la distinction réel/irréel. Nous retrouvons aussi « le désir mimétique » que ce soit un désir d’être imité (narcissique) ou le désir d’être comme l’autre. Dans notre publicité, nous avons observé le stéréotype de « l’intello » (grosse lunette de vue, visite d’une crypte en dehors des cours, non entouré d’amis), selon nous le désir d’être comme l’autre provoquera chez l’enfant se retrouvant dans le personnage principal, aura l’envie, lui aussi

désirs. Nous avons conscience de nos désirs, mais seulement dans le sens où nous sommes jetés à la poursuite de leur satisfaction. Nous sentons en nous cette traction du désir, cette inquiétude qu’il provoque ; nous vivons dans cette instabilité que le désir provoque, ballottés par nos désirs et c'est encore ce tiraillement du désir que nous trouvons dans l'agitation de nos pensées. Nous souffrons de nos frustrations et voudrions toujours être là où nos désirs seraient satisfaits, toujours mécontents