Dongala Johnny Chien Méchant

régions (le Libéria, la Sierra-Léone, la Côte-d’Ivoire, la Guinée) fortement agitées par les coups d’État suivis de guerres civiles. Il finira par apprendre que sa tante Mahan est morte « de la malaria et d’une fièvre de cheval.»8 Johnny chien méchant d’Emmanuel Dongala complète cette présentation des ouvrages de notre corpus. Ce roman fait aussi état de la problématique des enfants-soldats de l’Afrique subsaharienne en général, du Congo, en particulier, région la plus perturbée par les guerres

conflit armé vu par des yeux d’enfants enrôlés malgré eux permet, en effet, de souligner avec d’autant plus de pertinence l’absurdité d’une violence incompréhensible et souvent incontrôlable. Nous pouvons citer, parmi eux, Emmanuel Dongala et son roman Johnny Chien méchant (publié chez Le Serpent à plumes en 2002) et, plus récemment, le récit d’Ishmaël Beah, A Long Way Gone. Memoirs of a Boy Soldier (2007). Enfant-soldat démobilisé, Beah, âgé actuellement de vingt-neuf ans, a quitté sa Sierra Leone

en wolof. « Le temps de Tamango ». Paris, Serpent à plumes, 2002. 250 p. 5) Dongala, Emmanuel B. (1941- ) Né au Congo Brazzaville, professeur de chimie à l’Université de Brazzaville, directeur d’une troupe de théâtre, il a du fuir la terrible guerre civile de la fin de l’été 1997 et s’est exilé aux Etats-Unis, où il enseigne. Il est un des grands romanciers africains de langue française. « Johnny chien méchant ». Paris : Serpent à plumes, 2002. 360 p. 6) Efoui, Kossi Yosuah (1962- ) Poète

Le pleurer-rire Henri Lopès L'auteur a obtenu le Grand prix de la francophonie pour l'ensemble de son œuvre. Roman chargé de violence mais aussi d'ironie et d'humour.  A partir de : 3 € Johnny chien méchant Emmanuel Dongala  Johnny est un enfant soldat au Congo. Il est habité par le chient méchant qu'il veut devenir et détruit tout ce qui croise sa route. Prix : 8 €  ------------------------------------------------- Fin des années 1970 : les débuts de l'écriture féminine La dot

Mabanckou (Bleu-blanc-rouge), Sami Tchak (Place des Fête), Calixthe Beyala (Le petit prince de Belleville). Mais ils restent aussi profondément attachés à leur pays d’origine, comme Abdourahman A. Waberi (Le pays sans ombre) ou Emmanuel Dongala (Johnny chien méchant). Beaucoup d’écrivains africains, comme tous les écrivains francophones, se revendiquent de plus en plus comme des écrivains à part entière, sans épithète, accessoirement « Nègres », mais tous restent mobilisés par les problèmes de l’Afrique

PE(A)NSER L’AMBIGUÏTÉ AUTOUR DE LA FIGURE LITTÉRAIRE DE L’ENFANT-SOLDAT :LÉONORA MIANOPARCOURS MÉMORIEL AUTOUR DE LA FIGURE LITTERAIRE DE L’ENFANT-SOLDATLÉONORA MIANONée à Douala (Cameroun) en 1973.Vit en France depuis 1991 (Université de Nanterre et de Valenciennes)  écrivaine francophone Présidente de l’association Mahogany  Compose et interprète des chansons sur les victimes de la traite négrière.2TrilogieL’Intérieur de la nuit (2005)Contours du jour qui vient (2006)Les aubes écarlates (2009)La

celui-ci, toute une production littéraire évoquant le problème des enfants de rue, déscolarisés, souvent devenus enfants-soldats. On peut citer Sozaboy, traduit par Pétit Minitaire, du Nigérian Ken Saro-Wiwa (1993, 1998), Johnny chien méchant (2002) du Congolais Emmanuel Dongala, L’Aîné des orphelins de Tierno Monemembo (2000), ou encore Transit (2003) du Djiboutien Abdourahman A. Waberi. Kourouma prolonge d’ailleurs cette thématique dans le roman qu’il écrivait à la veille de sa mort33, puisqu’il

éclatés, sans repères et en conflit permanent. En effet, dans la littérature africaine contemporaine, et chez des auteurs comme Abdoulaye Sadji, Ousmane Sembène, Sylvain Bemba, Henri Lopes, Mongo Beti, Sony Labou Tansi, Williams Sassine, Emmanuel Dongala, Tierno Monénembo, Alain Mabanckou, Mariama Bâ ou Calixthe Beyala, pour n’en citer que quelques-uns, se posent sans cesse des problèmes d’identité culturelle, d’identité nationale et/ou ethnique, de langue, d’immigration et surtout de conditions