Dom Juan Libre Penseur

laquelle il n’y a pas de savoir en dehors des sciences positives et plus précisément des sciences mathématiques et expérimentales. Don Juan n’a pas de certitude en dehors de l’arithmétique : à Sganarelle qui lui demande ce qu’il croit il répond : « je crois que 2 et 2 sont 4 Sganarelle et que 4 et 4 sont 8 ». Être libertin c’est être d’abord libre penseur, Dom Juan ne croit rien en dehors des sciences mais réduire toute certitude à l’arithmétique c’est nier que nos devoirs soient l’objet d’un savoir

La Princesse de Clèves de Madame de Lafayette mais aussi des formes parodiques et comiques comme les romans de Scarron et de Francion. Le Libertinage Ce courant idéologique part de la philosophie matérialiste de Gassendi. Les libertins (libres penseurs) se détachent de la religion officielle, le christianisme, raillent les pratiques religieuses, manifestent leur indépendance de pensée et tendent à donner à l’existence humaine un sens uniquement terrestre. Ce courant assure ainsi la transition entre

s’intéressent qu’à l’exceptionnel pour se dépayser n’ont pas choisi le bon art, c’est à l’architecture et la musique qu’il doit s’adresser. Encore que l’architecture doit être conforme à la fonction du bâtiment (église, école), la musique est complétement libre. • Typologie des lecteurs : * Lecteur de narrations (ex d’Alexandre Dumas) : homme souvent paresseux, pas un observateur de lui-même ou de ce qui l’entoure. Grand voyageur : voyage inutile puisque méditation et observation ne demande pas « plus

lire, à relire, et à interpréter. Elévation, La Beauté, Le Balcon, L’Invitation au voyage, Moesta et errabunda, L’Albatros, La Chevelure, A une passante, Correspondances, L’Ennemi, La Vie antérieure, Bohémiens en Voyage, L’Homme et la mer, Don Juan aux enfers, Parfum exotique, Le Serpent qui danse, Une Charogne, Le Chat, Réversibilité, Harmonie du soir, Le Flacon, Ciel brouillé, Le Beau navire, A une Dame créole, Les Chats, Spleen (les 4), Obsession, Le Goût du Néant, L’Horloge, A une Mendiante

opposées ? Quelle est la fonction du mythe, dans ce cas précis ? 5. Commentez l’articulation du mythe et de la littérature à travers le texte ci-dessous, à partir des catégories évoquées en cours. Quelle est l’originalité de ce poème ? Don Juan aux Enfers Quand Don Juan descendit vers l'onde souterraine Et lorsqu'il eut donné son obole à Charon, Un sombre mendiant, l'œil fier comme Antisthène, D'un bras vengeur et fort saisit chaque aviron. Montrant leurs seins pendants et leurs robes ouvertes, Des femmes

Les poètes se libèrent des thèmes attendus mais aussi des codes de la poésie. Victor Hugo « disloqu[e] ce grand niais d’alexandrin » et, à 16 ans, Rimbaud fissure le carcan des conven- tions poétiques avant d’adopter dans Les Illuminations le vers libre et le poème en prose. Apollinaire affranchira la poésie de la ponctuation et les surréalistes de la logique. • Créations. Libéré des usages, le poète s’aventure sur des territoires nouveaux. Les images créent de nouveaux paysages (« le sang rose des

humainement, pas de type. 4) Esthétique de la totalité : genre totalitaire, ambition : être un genre complet. - sur un plan formel : poésie / narration / théâtre (scènes) / longueur du texte. - Les contenus : aperçu sociologique total, homme /femme ; libre / esclave ; … - Sur le plan sémantique : tous les éléments s’organisent autour d’une fin : orientation générale. A noter : structure eschatologique de la Chanson de geste. (eschatologie : étude des fins dernières de l’homme et du monde) Lutte manichéenne

fait condisciple de l'homme. Tout en suivant ces cours dont la lourdeur assomme, J'ai fait souvent à l'homme en son obscurité L'aumône d'un éclair de ma stupidité ; Tandis que l'homme, ayant pour dogme et pour pratique Qu'il faut qu'un âne libre, incorrect et rustique, Monte à la dignité de classique baudet, De son rayonnement ténébreux m'inondait. Je sors exténué de cette rude école ; J'ai vu de près Boileau, j'aime mieux la bricole. Mon nom est Patience, oui, Kant ! ils ont voulu

jeux de mots amusants, Du Bellay déplore la perte de son inspiration liée à la vie de cour qu’il est contraint de mener. La liberté du poète qu’il revendique semble donc directement proportionnelle à sa situation financière : un poète reconnu est libre et peut s’abandonner à la création, vécue alors comme un grand bonheur. Un poète pauvre et dénué de protection semble le plus malheureux des mortels, dans la mesure où la vie de cour le fait souffrir, et tarit sa source d’inspiration. ... à vous

être un aristocrate, avoir exercé une magistrature dans des conditions légales, mais devient tyran quand il refuse de restituer le pouvoir et le conserve pour lui seul. Il écarte alors les représentants d’un risque pour sa personne: hommes d’Etat, penseurs, militaires de haut rang et installe un gouvernement absolutiste qu’il dirige seul. La tyrannie est marquée par une primauté de l’intérêt personnel du tyran. L’Histoire laisse-t-elle trace de bons tyrans ? Qu’est-ce qu’un bon tyran ? Y aurait-il