Dom Juan Athée

Rochefoucauld, dans ses Réflexions morales, sentences et maximes (maxime n° 218). Cette définition paradoxale du moraliste suggère l’étroite dépendance de l’être et du paraître, du vice et de la vertu dans l’hypocrisie. Dans le Tartuffe comme dans Dom Juan, l’hypocrite est celui qui feint de se conformer aux préceptes de la religion. Ainsi, Tartuffe admet en privé une conception très singulière du péché : « Et ce n’est pas pécher que pécher en silence. » Cette conception contredit tous les préceptes

incapable d'en voir l'intérêt. Mais ce doit être possible. » Beckett parle également du fait que Godot, à l'instar de Dieu, provient de godasse, godillot, en rapport même avec Estragon. Résumé de Dom Juan ACTE I : Scène 1 : Sganarelle apprend à Gusman, écuyer d'Elvire, la réalité sur Don Juan : c'est « le plus grand scélérat que la terre ait jamais porté » (p. 12), « un épouseur de toutes mains ». Scène 2 : Sganarelle fait comprendre à DJ que sa vie n'est pas normale et que « les libertins

d'abord du fait que Clov soit le fils adoptif de Hamm : rapport de filiation et de génération qui expliquerais d'une part ce rapport de dominant/dominé. D'autre par dans le théâtre traditionnel les rapports maîtres et valets sont très courants (Dom Juan (Dom Juan et Sganarelle), Les fourberies de Scapin), tradition très ancienne au théâtre. Les rapports maîtres et valets sont constitutif du théâtre. Très vite cette relation devient une relation maître/esclave : exploitation de l'un par rapport à l'autre

Extrait de la scène 4 de l’acte I de Cyrano de Bergerac d’Edmond Rostand (p. 55, v. 310, à p. 59, v. 389). Texte B : Extrait de la scène 3 de l’acte V du Mariage de Figaro de Beaumarchais (pp. 70-73). Texte C : Extrait de la scène 2 de l’acte I de Dom Juan ou le Festin de pierre de Molière (pp. 73-75). Texte D : Extrait de la scène 3 de l’acte III de Lorenzaccio d’Alfred de Musset (pp. 75-76). Texte E : Extrait de la scène 2 de l’acte II de Ruy Blas de Victor Hugo (pp. 76-78). Texte A : Extrait de

Tout doit passer au filtre, rien ne doit échapper à l’esprit d’examen du philosophe. Même les textes sacrés, comme toute pro-duction humaine, doivent être critiqués et discutés. [NB: On a le cliché du Philosophe du XVIII° siècle comme un personnage athée. C’est faux ! 90 % de la France est paysanne, et la campagne est pieuse ; l’athéisme est un phénomène citadin, voire Parisien. Même Voltaire a besoin de la religion pour faire tourner ses « fabriques »]. On arrive donc à une littérature d’idées. On

chacun appelle « barbare » ce qui n’est pas dans ses coutumes. En plus de cela, Montaigne se moque des prescriptions de l’Eglise, mais pas des dogmes. Il est assez discret sur les questions de religion, ce qui pourrait nous faire croire qu’il est athée. Il veut trouver les valeurs du monde indépendamment des valeurs spirituelles. • L’édition des « essais » de 1588. C’est l’ajout d’un troisième livre, publié à Paris. Il y a moins de références aux auteurs de l’Antiquité. Il édifie une sagesse

style de la Commedia dell’Arte, représentées avec« l’Illustre théâtre », sa troupe itinérante. Les précieuses ridicules (1652), L’école des femmes (1662), Tartuffe (1664), Dom Juan (1665), Le Misanthrope (1666), Le bourgeois gentilhomme (1670), Le malade imaginaire (1673) . Pierre Carlet de Chamblain de Marivaux (1688-1763) :

être suprême, mais sans cultes, ou des dogmes. Scepticisme. La Mothe Le Vayer est la figure la plus représentative, a écrit le livre "Les Quatre dialogues». Vous ne pouvez pas positionner pour ou contre les idées religieuses. Athéisme. Diderot est un athée. Minoritaire. Nier l'existence de Dieu. Naudé. La religion est une invention des hommes à contrôler. Cyrano de Bergerac. Le point de départ de Descartes est de remettre en question les fondements de tout ce qui est connu. Scepticisme. Naudé. Edmond

détacher de la fascination que les femmes occidentales exercent sur eux. Solal aimera toujours des femmes occidentales. Solal appartient à cette catégorie des « gorilles » qu'il critique car il est grand, beau et riche. Il s'inscrit dans la tradition de Dom Juan. Les femmes vont être l'emblème d'un occident mortifère qui est symbole de force et de barbarie. Solal va tenter de réunir une tension entre spiritualité (Trystan) et matérialité qui résulte à la vanité de l'existence (vanité dans le sens pictural:

liberté de pensée. Le libertin, c’est le libre penseur athée. À partir du XVIIIème siècle, le sens du libertinage évolue. Le terme « libertin » désigne alors une personne qui s’affranchit de toutes les règles sociales, morales ou religieuses. Très libre, le libertin se donne ses propres règles sans aucune retenue. Il est seulement guidé par la satisfaction de son plaisir personnel, souvent au travers d’une sexualité débridée. A l’image de Dom Juan, il est un séducteur établissant de véritables stratégies