Dialoguer Pour Mieux Penser Merleau Ponty

et se construit son humanité par opposition à l'animalité primitive. Le sens 2 et 3 définissent des conditions nécessaires mais non suffisante au sens 4. Etre mineur, c'est avoir reçu une culture au sens 2 mais ne jamais avoir fait l'effort de penser par soi-même, activité sans laquelle il n'est pas de culture au sens 4 car sans cet effort, l'esprit se fige et s'enlise dans la répétition et l'habitude devenue seconde nature. De même on peut être érudit (sens 3) tout en restant inculte au sens

elle est le mouvement par lequel l'homme d'ici-bas recherche une règle de vie qui le puisse conduire vers cette fin. Il se donne donc une règle à suivre et se conduit de manière autonome selon cette règle. Or vivre, c'est « être un corps » et avoir à penser mon être à partir du corps que je suis. Mais ce corps qui est mien se rebelle et me conduit par son impétuosité en des lieux où s'épanouissent en corolles les fleurs du mal. « C'est le diable qui tient les fils qui nous remuent » dit Baudelaire',

n'y a guère de bonne qualité dans l'homme qui ne répugne absolument aux sentiments non corrigés de la nature humaine. J. Stuart Mill, Essais sur la religion, 1875 Quelle est la thèse de Mill ? Mill rejette l'aspect animal de l'homme « il vaut mieux être un homme insatisfait qu'un port satisfait ». Il ne reconnaît pas à l'instinct une origine divine : il n'existe pas pour lui d'une part les bons penchants et de l'autre les mauvais penchants. En fait chaque penchant est ambigu. L'intervention

d’un texte. Pas d’autorité de l’auteur. Quoi qu’il aitvoulu dire, il a écrit ce qu’il a écrit. Une fois publié, un texte est comme un appareil dont chacun se peut servir à sa guise et selon ses moyens : il n’est pas sûr que le constructeur en use mieux qu’un autre. (« Au sujet du Cimetière marin » [1933], Œ, I, 1507) 5 l’autorégulation de la littérature : 6 Une Histoire approfondie de la Littérature devrait […] être comprise, non tant comme une histoire des auteurs et des accidents de leur carrière

une chose ou un objet dont j’affirme l’existence en lui donnant la pensée pour attribut, mais un sujet qui se reconnaît et s’affirme lui-même à son existence ». Sans écarter la théorie de Descartes, il est possible d’envisager que le fait même de penser ne suffit pas à me définir comme Homme mais s’ajoute à cela la Présence à Soi (et au monde) dans un premier temps complété par une conscience d’objet Moi en second temps. Cette présence à Soi est donc nécessaire à la conscience de Soi, c’est également

par un foisonnement de sensations, d'impressions et de perceptions qui fondent son objet. Plus particulièrement, le monologue remémoratif, illustrant la vie psychique et la durée intime par le biais des réminiscences et du souvenir, permet de mieux appréhender les métamorphoses du sujet dans ses manières de dire et de percevoir le monde et ce, en fonction de son expérience vécue. La question du monologue intérieur a intéressé bon nombre de chercheurs et a fait l'objet de plusieurs études4

l’horloge, est le terme le plus fréquemment employé par Descartes pour désigner le corps, aussi bien celui de l’animal que celui de l’homme. Dès ses premiers écrits (dans le Traité – non publié – de L’Homme), Descartes a pensé pouvoir beaucoup mieux expliquer les diverses fonctions corporelles en comparant le corps à une machine automate qu’en considérant la vie comme quelque chose d’irréductible à la matière. Contrairement à l’enseignement d’Aristote, ce n’est pas l’âme qui pour Descartes

Dans quelle mesure les oeuvres d'Aristote et de Gide au programme illustrent-elles cette proposition? (Amitié) Alain écrit: "Les nigauds de moralistes disent qu'aimer c'est oublier, vue trop simple, plus on sort de soi-même et plu s on est soi-même, mieux aussi on se sent vivre." Vous vous interrogerez sur les dimensions de l'amitié que cette réflexion d'Alain (Amitié) Comment reconnaître un vrai ami et existe-t-il vraiment de nos jours ? (Amitié) "Le pauvre est odieux même a son ami, mais les amis

actuels. On ne saurait étudier cet auteur sans penser en termes d’adhésion, de différence ou d’opposition : Beauvoir écrit ou n’écrit pas sur fond de Sartre, de Hegel, de Freud, de Lacan, de Nietzsche, entre autres exemples8. La position de l’écrivain est à situer dans un triangle qui le relie aussi bien aux différentes traditions philosophiques qu’à ses contemporains, dont le plus contemporain de tous est, de loin, Sartre. Deux philosophies en dialogue La question du degré d’indépendance intellectuelle

et suppose la pensée...........................................................................4 II. Langage et pensée.................................................................................................................5 A. Peut-on penser sans langage ?....................................................................................................5 1. La pensée préexiste au langage................................................................................................