Dialogue Créon Antigone Anouilh

humain « naître pour vivre en désirant la mort » v.49 - Le poète se parle à lui-même : poème encadré par deux distiques (=strophes de deux verres) misent en évidence car elles sont répétées et placées en début et fin de poème. Utilisation dialogue : 1ere partie du distique : ce qu’il était avant, la 2ème partie: a conscience d’avoir été heureux. Tournure emphatique ( mettre en relief son « bonheur »; il se blâme « infortuné ! » pour avoir laissé passer le temps : « vous me lavez donné »

public puisse se faire une idée sur le caractère des personnages. Ainsi dans Dom Juan écrite en 1665, Molière, pour présenter le personnage éponyme crée une scène d’exposition dans laquelle, Sganarelle dresse un portrait de son maître à travers un dialogue avec le domestique de la femme de Dom Juan. Le personnage n’a donc pas eu à s’adresser au public, pourtant ce dernier est informé. Cette règle au théâtre reflète la réalité car dans la vie quotidienne, personne ne connait les pensées d’un autre.

c c c Séquence 7 Séquence 7 Séance 1 j e vérifie mes connaissances • Traditionnellement une pièce de théâtre classique est divisée en ACTES (notés I, II, III…), eux-mêmes divisés en SCÈNES (notées 1, 2, 3…). La pièce Antigone, de Jean Anouilh, ne présente pas ces divisions, mais on pourrait les retrouver en s’appuyant sur l’ENTRÉE et la SORTIE des personnages. • Les indications de mise en scène, toujours écrites en italique, se nomment des DIDASCALIES. A - Découvrir les

plus noires de la mythologie antique. Elle appartient au petit nombre des grandes criminelles de la mythologie grecque. Au cours des siècles, le mythe de Médée a attiré de nombreux écrivains et dramaturges : Euripide[1], Sénèque[2], Corneille, Anouilh, Pasolini et Max Rouquette qui écrivait en langue d’OC. Chez tous ces auteurs, Médée est une femme outragée, blessée et infanticide. Elle pleure sa souffrance car elle est seule, abandonnée par Jason, son époux infidèle. Pour arriver à trouver

représentation, la scène et la salle partagent le même espace et la même temporalité. Le théâtre est un spectacle vivant dont la représentation est le but. Le texte même est fait pour être dépassé par l’action. Les moyens d’expression sont variés ; le dialogue bien sûr mais aussi l’éclairage, la musique, le décor, le maquillage, les costumes. Ils créent une atmosphère, une illusion qui entraînent le public « hors du monde », hors de son quotidien. Diderot encore précise qu’au théâtre, le « vrai » est

Proust (1871-1922) en 1920: Le côté de Guermantes, sera notre objet d’étude, la troisième partie de A la recherche du temps perdu. Jean Anouilh (1910-1987) a écrit en 1944 Antigone. Cette pièce en un acte est inspirée du mythe antique, en rupture avec la tradition de la tragédie grecque. Le cinquième texte de ce corpus constitue un dialogue entre Antigone et Créon. Ce passage s’intitule L’orgueil d’Œdipe. C’est la première femme élue à l’Académie Française qui est l’auteur de notre sixième et dernier

Dissertation sur la tragédie. Jean Anouilh fait partie de ces auteurs du XXème siècle qui ont revisité les tragédies antiques pour en proposer des réécritures modernes. Il a ainsi écrit sa version du mythe d’Antigone où il transforme le chœur antique en personnage qui propose à un moment une définition insolite de la tragédie : « (…) c’est reposant, la tragédie ; parce qu’on sait qu’il n’y a plus d’espoir, le sale espoir ; qu’on est pris, qu’on est enfin pris comme un rat, avec le ciel sur son

intérieures (1837), les Rayons et les Ombres (1840). Il est mort à Paris en 1885. Plus de 3 millions de personnes ont assisté à ses funérailles. JEAN ANOUILH Il est né à Bordeaux en 1910. Après des études de droit, il devient passionné par le théâtre grâce à la représentation de Siegfried de Jean Giraudoux. Cette pièce servira de révélateur pour J. Anouilh. En 1929, il devient le secrétaire de Louis Jouvet. Les relations entre les deux hommes sont tendues. Sa première pièce, l’Hermine (1932), lui

de son évolution, sur le plan de ses moteurs et de son mode d’expression, au théâtre, de l’Antiquité au XXème siècle, telles qu’elles peuvent apparaître dans les textes du corpus ? Corpus : Oeuvres intégrales : Sophocle, Antigone, (-Vème siècle) : L.A. / Anouilh, Antigone, (1944) : L.C. Extraits : Racine, Phèdre, (1677), I, 3, tirade de Phèdre à Oenone v 269 à 306 + liste des personnages ; Musset, Lorenzaccio, (1834), IV, 3, monologue de Lorenzo + liste des personnages ; Beckett, En attendant

venger, elle poussa les filles de Pélléas à tuer leur père, puis les deux jeunes mariés se réfugièrent à Corinthe, accueillis par Créon, roi et père de Créuse, dont Jason tomba amoureux. La décision de leur mariage est très mal vécue par Médée, qui se vengea de sa rivale en lui offrant un cadeau mortel, (différent suivant les versions) et en incendiant le palais. Créon mourut également. Afin de faire souffrir Jason autant qu’elle, elle tua ses propres enfants. Elle reprend ensuite la fuite et trouve