Deuxième concile de Constantinople

"L'appel de Clermont d'Urbain II dans le récit de Robert le Moine" L’extrait que nous étudions ouvre le récit de Robert le Moine, abbé de Saint-Rémi de Reims qui assista au concile de Clermont en 1095, et accompagna la première croisade en Palestine. Ce récit nous est parvenu par le recueil des historiens des croisades intitulé Gesta Dei per Francos établi en 1611 (par le savant critique (et calviniste) Jacques Bongars). L’appel de Clermont, est considéré comme le point de départ des croisades

hommes » J. P. II. Cette question du rapport à la foi chrétienne avec les autres religions existe depuis longtemps même à l’origine des premières communautés chrétiennes. Il est certain que cette problématique a pris une nouvelle ampleur depuis le concile Vatican II. L’Eglise catholique s’y est engagée, considérant que cela fait partie de sa mission évangélisatrice. Il est donc important de déterminer quels en sont les fondements théologiques car c’est une condition pour un dialogue fructueux

économique et religieuse du royaume. L'extrait est tiré du livre II, chapitre XXXI et traite d'un événement en particulier le baptême de Clovis entre 596 ou 598 (les historiens ne sont pas en accorde sur la date) . Cette extrait est complété par un deuxième texte issu de l'hagiographie (discoure et rédaction des vie des Saint) « Vie de Saint Rémi » écrit entre 877 et 881 par Hincmar archevêque de Reims né en 806 et mort 882. Ces deux texte ont pour destinataires l’électorat cultiver et les ecclésiastiques

qui souhaitait recevoir des renforts d'Occident et négocier avec le pape la fin du schisme qui séparait Rome de Constantinople. En tout cas, au concile de Clermont, le pape invita la chrétienté occidentale à se porter au secours des chrétiens d'Orient persécutés par les envahisseurs turcs. - Mise en situation de l’évènement : En 1096 Godefroi de Bouillon arrive à Constantinople et l’arrivée des croisés en terre byzantine va mettre en péril l’équilibre Byzantin. - Brève présentation

de Voltaire, nous présente les croisades comme des guerres de religion, provoquées par un fanatisme religieux, en vue de conquérir des terres nouvelles. On évoque aussi les massacres qui ont eu lieu lors de la prise de Jérusalem et de celle de Constantinople. Des guerres, en somme, dont nous devrions avoir honte et pour lesquelles nous devons demander pardon. Or nous allons voir que nous n’avons pas du tout à avoir honte des croisades, bien au contraire ! Des saints les ont prêchées, guidées

connaissance des lettres profanes, qu’il avait soin d’associer à l’avancement dans la vertu. Après la mort de celui-ci, il poursuivit ses études, en quête des meilleurs maîtres, dans les plus grands centres de la culture d’alors : Césarée de Palestine, Constantinople et finalement Athènes, l’antique capitale de la science et de l’éloquence, où sa réputation l’avait précédé, par l’entremise de Grégoire le Théologien, dont il avait fait la connaissance en Cappadoce5. Leur amitié, d’abord commune et humaine,

Nord et de la Basse-Lorraine, sous les ordres de Godefroi de Bouillon ; la deuxième, de la France du Midi, sous la direction du comte de Toulouse, Raymond de Saint-Gilles, et du légat du pape, Adhémar de Monteil ; la troisième, d'Italie méridionale, sous le commandement du prince normand Bohémond ; la quatrième, de la France centrale, avec Étienne de Blois et Robert de Normandie. La première descendit le Danube ; la deuxième traversa la Lombardie, la Dalmatie et le nord de la Grèce ; la troisième gagna

donner de nouvelles libertés à l’Eglise de France. Si en 1417, le concile de Constance avait résolu la crise du Grand Schisme d’occident durant lequel la chrétienté était divisée entre trois papes, le concile de Bâle qui débute en 1431 ravive les tensions en s’affirmant supérieur au Pape Eugène IV. En 1434, alors qu’une réconciliation entre le Pape et le concile a lieu, les querelles reprennent en 1437 lorsqu’Eugène IV transfère le concile à Ferrare en Italie actuelle. Les clercs les plus extrémistes

d'higoumène. Ses rapides progrès dans les études faisaient l'admiration de ses proches et, à peine parvenu à l'âge adolescent, il fut remarqué par un haut fonctionnaire impérial en mission dans la ville, qui le prit en affection et l'emmena avec lui à Constantinople. Accueilli dans la maison du stratège Zéphinézer , il poursuivit ses études sous la direction d'un maître remarquable, Athanase, et fut même bientôt promu professeur adjoint, malgré son jeune âge. Son application aux Lettres ne lui faisait cependant

Gesta Francorum, l’origine de la première croisade n’est pas documentée. Puisque Robert le Moine avait assisté au concile de Clermont, il pouvait donc écrire une version juste et soignée des évènements qui ont précédés la première croisade. L’extrait s’agit en fait d’un discours qui a été exprimé par le pape Urbain II, qui prend place juste après le Concile de Clermont, soit le 27 novembre 1095. Le texte de Robert est original car il l’a écrit lui-même, mais il existe cependant de nombreuses