Désiré Landru

dans les œuvres d’art ? Freud écrit : « à l’inverse des productions asociales narcissiques du rêve, elles pouvaient compter sur la sympathie des autres hommes, étant capables d’éveiller et de satisfaire chez eux les mêmes inconscientes aspirations du désir ». L’intérêt sexuel pour l’art trouve là une justification et l’appui d’une autorité. Cependant, Freud lui-même n’est pas aussi simple, que la lecture la plus facile le laisse penser. Il avoue que l’explication psychanalytique ne touche pas au mystère

raisonnement ». Dans ce texte, Aristote défend l'idée du désir en harmonie à la raison. Il soutient que l'homme raisonnable désire, et recherche ses désirs de « la façon dont la raison l’ordonne ». Dans une première partie (« … docile et maitrisé »), Aristote exprime que l'enfant se laisse, inconsciemment, dominer par le désir et doit être rendu obéissant à l'autorité. Dans la suite du texte (« … la raison l'ordonne ») l'enfant doit obéir son éducateur, le désir doit être en harmonie à la raison. Tous les

pièce qui connaîtra un échec cuisant, ce qui conduira Musset à écrire des pièces qui ne seront pas représentées mais simplement lues. C'est le concept du «théâtre dans un fauteuil». Cependant, les didascalies indiquent malgré tout qu'il avait le désir de les voir jouées. Il écrit essentiellement des drames romantiques. Lorenzaccio n'a pas été représenté de son vivant, mais pour la première fois en 1896, soit très tard, avec Sarah Bernhardt dans le rôle de Lorenzo. On ne jouait alors que les 4 premiers

ses désirs infantiles incompatibles. Les pensées et les images des journées précédentes fournissent aux désirs qui émergent pendant le sommeil un déguisement qui donne au rêve une apparence incohérente. Pour Freud, le rêve réalise ainsi un désir sexuel infantile refoulé tout en dissimulant au rêveur des pulsions incompatibles avec sa personnalité. Freud renchérit cette idée à travers plusieurs topiques. Le rêve n'est pas "ma" pensée. Jules Renard décrit le rêve comme le luxe de la pensée

personnification des reflets qui dansent. Pour ce qui est de l’attitude des consommateurs, on peut voir que le magasin ramène du monde : « la foule ». Les consommateurs sont frustrés de ne pas pouvoir tout acheter puisque les femmes sont « pâles de désir ». Un oxymore illustre bien le fait que les femmes ont peur de ce faire prendre en train de rêver dans les rayons : « peur sourde d’être prise dans les rayons […] » En conclusion, ces textes critiquent la société de consommation et les stratégies

sont imposées par les autres, la vie en société, l’Etat. On ne peut pas faire tout ce que l’on désire ; il y a des choix qui nous sont refusés par la nature ( ne pas satisfaire nos besoins, ne pas mourir) par notre nature ou condition ( ne pas travailler, ne pas vivre avec les autres), par la société, la morale et même notre raison, notre morale. En somme, on a le sentiment de faire ce que l’on désire dans certaines limites. Pour certains, ils ne se sentent pas libres car pour eux la liberté est

langage, plus précisément les mots utiles à celui-ci, enferme nos pensées dans des catégories. Dans d'autres situations, le langage échappe au contrôle de la pensée. C’est le cas notamment du lapsus décrit par Freud, qui est selon lui l’expression d’un désir de l’inconscient. L'individu dit un mot pour un autre mot. Le langage semble alors une entrave à la pensée puisque l'individu ne peut pas toujours contrôler ses expressions verbales. D'autre part, le langage peut conditionner la pensée. Il devient

urbaine, moderne, mais elle n’explique toute fois pas pourquoi les hommes la recherche. On sait qu’avec son développement les hommes ont pu combler plusieurs de leurs désirs, comme celui de la sécurité, et acquérir des biens matériels. On voit alors un désir de croissance économique qui semble être un caractère universel. Par contre, Fukuyama croit que l’homme n’est pas seulement un animal économique alors cette explication serait, selon lui incomplète. Fukuyama réalise donc que la science ne conduit

du tombeau de son mari tant que l'eau du ruisseau coulerait. Mais nous constatons également un désir au retour à la vie, au bonheur , comme dans «  la matrone d'Ephèse » et « la jeune veuve » après chaque consolation les veuves cède au bonheur et abandonne leur défunts maris pour leur propre joie. La dame d'Ephèse qui avait une réputation de chasteté couche avec le soldat des croix et regagne le désir de l'amour , tandis que la jeune veuve elle, reprend les bonnes habitudes tels que les jeux, les

CORPUS: MADAME BOVARY, LA FEMME GELEE et LA CONDITION HUMAINE Ces différents textes nous proposent d’observer l’évolution du statut de la femme, leurs tentatives de rébellion contre l’inégalité et la soumission qu’on leur imposait, leur volonté d’émancipation mais aussi les limites de celle-ci. Ils montrent tous la femme à travers des personnages romanesques, avec ici «Madame Bovary » de Flaubert, « la femme gelée » d’Annie Ernaux et de la «condition humaine » d’André Malraux. On va voir à quoi