De La Mode La Bruyère

apparences par ce que le sujet perçoit de la réalité, et, de ce point de vue, l’apparence serait un échantillon de la vérité… Se demander s’il faut mépriser l’apparence au profit de la vérité revient finalement à d’une part se demander quel est le mode opératoire précis des apparences, et d’autre part se demander si elles sont effectivement à opposer systématiquement à la vérité, de façon à voir si cela peut nous amener à une certaine perception de la réalité (qui serait finalement le contraire de

habituelle dans l'ordre établi.» (Variété II). Ces vertus du «regard étranger» sur nos mœurs, Montesquieu en avait déjà un exemple dans le chapitre “Des cannibales” des “Essais” de Montaigne. Des turqueries étaient en vogue depuis le XVIe siècle. La mode était à l’orientalisme. Dufresny, dans “Les amusements sérieux et comiques” (1705), avait imaginé un Siamois qui, de passage à Paris, faisait ses réflexions sur ce qu'il voyait et entendait : « Je vais donc prendre le génie d'un voyageur siamois,

Une sorte de complicité voit le jour entre l’oncle et son neveu. Tous deux font alors des projets hydrauliques qu’ils ne concrétiseront jamais. Æneas-Sylvius Carrega pratique aussi la rhabdomancie. Côme se lie d’amitié avec un brigand : Jean Des Bruyères. Le baron est admiratif devant sa renommée. Ils aiment lire et cette passion les rapproche cependant cela se transforme vite en obsession chez le brigand qui devient agressif à l’égard de Côme. On retrouve Jean accusé de vol et il est condamné à

il n’est point d’éloge flatteur », Beaumarchais, Le mariage de figaro. Cette morale en début de récit fait que l’on part d’un principe, d’une conséquence pour remonter vers les causes. Elle va servir de base pour le reste du texte. De même dans la Bruyère ; « caractère » qui part toujours d’un principe soit de la morale pour l’expliquer. Ou en fin de récit ; « Le Lion et le Moucheron », Fables, 1668-1696 ; ‘ Les plus à craindre sont souvent les plus petits’. Ainsi, le positionnement de la morale en

| |Les grands auteurs de l'époque, tels Corneille, Racine, Molière, La Fontaine, s'inspirent des Grecs, Euripide, Aristophane, | |Théophraste, Ésope et des Latins, Plaute, Térence, Virgile, Horace et Sénèque. La Bruyère s'inquiète, à la première page des | |Caractères, que tout soit dit : « En ce qui concerne les mœurs, le plus beau et le meilleur est enlevé ; l'on ne fait que glaner après| |les Anciens et les habiles d'entre les modernes ». Cependant

contraire, la pente naturelle d'un individu tend vers l’ethnocentrisme et par extension l’expose au racisme. Si comme le disait Einstein : « le préjugé est aussi difficile a désintégrer que l’atome » ; alors comment pouvons-nous l’éradiquer? Notre mode d’enseignement repose sur des données scientifiques, en cela, il peut être un moyen efficace pour lutter contre l’opinion. Il vise également à assurer à chaque individu le développement de son esprit critique, notamment grâce à la philosophie, à

moralité de laquelle le lecteur doit tirer une leçon. Ses différentes fables dénoncent chacune un vice de la société tel que l’injustice dans « Le Loup et l’Agneau », la fourberie dans « Les Loups et les Brebis »… Il y a également les portraits de La Bruyère dans Les Caractères qui sont des portraits satyriques à travers lesquels l’auteur fait la critique des hommes de son temps. Ces textes sont souvent très courts et divertissent le lecteur grâce à l’ironie que l’on retrouve. Ensuite, la simplicité

Persan ? » → 3e personne (extrême respect ou extrême mépris), transformé en objet mais contrairement au 1er paragraphe on n’y attache pas d’intérêt. On peut interpréter cette phrase comme de l’incrédulité (les parisiens s’étonnent qu’il y ait d’autre mode de vie) ou de l’intolérance - Il n’y a plus de communication (« bourdonnement », on s’adresse « à la compagnie » pour parler de lui), il est exclu, mis à distance (« par hasard », « monsieur est Persan » → 3e personne, qui est là la marque d’une impolitesse

cette société de salons. Au XVIIe siècle éclate « la Querelle des Anciens et des Modernes ». Le classicisme est le culte des écrivains de l'Antiquité grecque et latin. Ces écrivains sont érigés en modèles de perfection : pour Racine, Bossuet, la Bruyère ou encore Boileau, ces Anciens profanent (manquent de respect) devantles écrivains d’antan. D'autres, comme Perrault ou Fontenelle, appelés, les modernes, veulent une nouvelle littérature. La Fontaine, pourrait-on dire se situe « au milieu ». Il

fables de LF s'inscrivent dans le courant moraliste qui trouve son apogée en France dans le seconde partie du 17ème siècle. Ce que dénoncent alors les auteurs moralistes comme La bruyère est l'égoïsme de grand du 17ème. LF propose un apologue dans lequel est souligné l'idéale de l'honnête homme de l'époque, sur un mode burlesque. Il montre aussi l'importance du code social qui règne dans le milieu aristocratique de la Cour, les rapports entre courtisans et monarque. LF s'est inspiré de la fable