D Ou Vient La Conscience Morale

Le devoir moralIntroduction « Qui est cette voix qui nous parle dans la conscience morale ? Est-ce nous-même, est-ce la voix de nos ancêtres ou celle de la raison ? » (Paul RICOEUR, Soi-même comme un autre ). Cf. cours sur la conscience morale. Morale = l’ensemble des valeurs et des règles d’action qui constituent les normes d’une société ; ce qui régit les mœurs. A ne pas confondre avec l’éthique = théorie des fins de l’existence. Cicéron

| |A une époque où les gens semblent souvent dénués de conscience morale, ne pourrait on pas se | | |demander si nous ne sommes pas plutôt aliénés par elle ? Encore faut-il savoir ce qu’on entend par| | |« aliénation », ce qu’on entend par « conscience morale », qui est ce « nous » dont il est | | |question et quel sens donner à la préposition

comme un problème, sans doute parce que sa nature est contradictoire ou, en tout cas, ambiguë. Quant à ce qui est nécessaire, c'est ce qui ne peut être autrement qu'il est : c'est donc quelque chose d'inéluctable, d'inévitable. - La Conscience : L'étymologie de la conscience est cum scientia, qui signifie « avec savoir ». Elle est la connaissance que l'Homme a de ses pensées, de ses sentiments, de ses actes. Elle est la faculté de se représenter aussi bien le monde que soi-même. Être conscient, c'est

sur une question «  La morale est-elle une affaire de sensibilité ou de raison ? ». Cette interrogation est en adéquation avec le premier thème, les expressions de la sensibilité. A partir de là, nous avons fait une analyse de la notion de pitié. Nous avons pour support un extrait du texte « Discours sur l'origine et les fondements de l'inégalité parmi les hommes », de Rousseau. Ce texte s’appuie sur la sensibilité. Mais est-ce la sensibilité ou la raison qui fonde la morale ? On voit ici, un conflit

l’individualisme, dont l’action de l’Etat ne pourrait prévenir que pour un temps les effets dispersifs ». Les caractères distinctifs du fait social sont : a) son extériorité par rapport aux consciences individuelles b) l’action coercitive qu’il exerce ou est susceptible d’exercer sur ces mêmes consciences. Faits sociaux : « Grouper les faits sociaux d’après leurs caractères extérieurs communs… isolés de leurs manifestations individuelles ». La règle d’or quand on entreprend d’expliquer un

Rousseau attribue une importance capitale à la dimension religieuse de l’existence. La religion naturelle Comme la tradition, il fonde la morale sur la religion, mais la différence d’avec la tradition, c’est que sa religion est naturelle, c’est-à-dire élaguée des formulations héritées du passé, fondée sur l’universalité de la raison et de la conscience. Rousseau soumet en effet directement l’homme à Dieu. Il affirme en termes tout à fait classiques sa dépendance ontologique à l’égard du « Grand

apparaît comme une action à accomplir, il implique une conception morale. En effet nos actions ont une valeur morale: nous avons la volonté de bien agir, de faire bien. Le devoir désigne une obligation morale chez l'homme, elle se distingue de l'obligation juridique qui elle est synonyme de contrainte (exemple: je dois payer mes impôts sinon je risque une amende). Kant distingue une action “faite par devoir” (le respect de la loi morale et une action faite “conformément à un devoir” ) par exemple,

LA REPONSE DE L’HOMME La question centrale du sens en morale. Et notamment la question du sens ultime pour l’être humain. Que vient faire l’espérance chrétienne, que viennent faire les vertus eschatologique en morale ? Si notre conception de l’être humain est nourrie de l’eschatologie, après la mort il y a la résurrection, c’est capital au niveau de l’anthropologie, de l’historicité et donc aussi de notre conception de la vérité. Rapport important entre sens et vérité, rapport nourri de l’immanent

l’époque, car la Psychologie était considérée comme une science des sociétés. Pour Durkheim, une véritable science ne serait pas celle qui analyserait chaque individu de la société individuellement, « mais celle qui verrait la loi sociale surgir des consciences individuelles par le mouvement spontané des esprits et qui l’interpréterait comme l’expression des idées communes des sentiments communs ». Cet ouvrage ne va pas servir de référence pour étudier Durkheim ; on va plutôt utiliser « Le suicide »

La conscience - L’inconscient Grâce à la conscience, l’homme parvient à se détacher du monde à la différence de l’animal. Par elle, non seulement il entre en relation avec le monde et les autres mais encore il se saisit comme le sujet des actes qu’il pose. Ainsi, l’homme semble avoir une claire lucidité de ce qu’il est et fait. Mais tous les actes que l’homme pose sont-ils toujours guidés et éclairés par la conscience ? Le sujet humain est-il toujours maître et possesseur de lui-même ? Il ne le