Cyrano De Bergerac Tirade

à la réalité, et ne peuvent donc réellement participer de l'illusion théâtrale - en effet, rares sont les personnes qui expriment leur désarroi en une tirade de 50 alexandrins -, ils apportent du plaisir au lecteur. Car la littérature sert aussi à cela : célébrer la musicalité de la langue. Ainsi, et même si elle n'est pas vraisemblable, la tirade de Phèdre, Acte II, scène 5 de Phèdre de Racine, où elle dévoile son amour à son beau-fils Hippolyte, constitue un sommet dans la puissance dramatique

présente : [pic] COMEDIE SATIRIQUE Pour 10 acteurs au minimum (5 H/5 F) et plus Le METTEUR EN SCENE, tyrannique ROLES CLASSIQUES : Monsieur JOURDAIN, bourgeois Le MAITRE DE PHILOSOPHIE, prétentieux MAGDELON, précieuse ridicule CYRANO DE BERGERAC, romantique DON JUAN, hypocrite CHARLOTTE, finaude ROXANE, amoureuse PHEDRE, jalouse HARPAGON, avare ROLES CONTEMPORAINS : Le BEBE, savant La MERE, prétentieuse et cupide MINOU, homosexuel effarouché BEBERT, homosexuel autoritaire

et du choix des jeux de scène.  Dans « ​ Le Roi se meurt ​ » d’Eugène Ionesco,  le metteur en  scène,  Georges  Werler,  a  mis  en  scène  cette  pièce  quatre  fois  en  vingt  ans,  et  pourtant  en  modifiant  simplement  l’intensité  de  certaines  tirades, de nouveaux sens et de nouvelles subtilités  apparaissent.  A  chaque  reprise,  le  texte  d’Ionesco  est  redécouvert,  et  le  sens  modifié  et  renouvelé.  Ainsi,  la  mise  en  scène  théâtrale  met  en  lien  autant  de  choix  de  mise  en 

seule vraie section du spectacle possédant une trame sonore est la bataille finale qui, comme indiqué précédemment, est beaucoup trop moderne pour être prise au sérieux. L’éclairage prend une place importante dans la pièce. Elle sert connoter une tirade, à centraliser l’attention du public sur un personnage ou encore à instaurer une ambiance. Par exemple, lors de l’apparition des fantômes, la scène se retrouve baignée dans une lumière verdâtre qui sert à alourdir l’atmosphère et à rendre cette dernière

sa passion et comme un être souffrant et apeuré. MOUVEMENT 3. Dubois, maître de la manipulation et stratège original tirade duvalet = un couple maître-valet inversé (dominant et dominé) valet se distingue du valet traditionnel de la comédie antique, de la farce médiévale, de la Commedia dell’arte : monopolise la parole, ce qui le place dans une situation dominante ↳ début de la tirade : INTERJECTIONS “oh !” "que diantre" et un franc parler, qui frôle l’insolence : "vous m'impatientez" ; ce valet s’impose

rapports humaines par l’absurde Objet d'étude 2 : Le texte théâtrale et sa représentation du XVIIème siècle à nos jours. Séquence 3 : Cyrano de Bergerac, Edmond Rostand : de la comédie héroïque à l'héroï-comique. Pbl : De quelle façon la pièce de Rostand joue-t-elle sur l mélange des registres ? Un duel burlesque, Cyrano de Bergerac Introduction : -Edmond Rostand : écrivain, dramaturge, poète français du 19/20ième siècle. Seul succès - Pièce inspiré d’un personnage réel du 17ième

114 Chapitre 5 Les procédés d'écriture rhétoriques Les procédés propres au genre dramatique Le mot théâtre provient d'un mot grec qui signifie ce qui est regardé. Quant au mot drame, il désigne étymologiquement une action. Ces deux termes expriment en fait toute l'essence du théâtre : une action, interprétée par des acteurs, sous le regard d'un public. Analyser le texte dramatique consiste donc à caractériser son système d'énon- ciation et à étudier les ressorts qui régissent sa forme, dont il existe

diriger. Premièrement, les paroles des personnages, soit les répliques, tirades ou autres monologues, sont des discours souvent révélateurs de la personnalité et du caractère d’un ou des personnages ; caractères que devront s’approprier les différents acteurs lors d’une future représentation. Par exemple, on peut appréhender le caractère fier et souvent ironique voire moqueur du personnage principal Cyrano de Bergerac dans l’oeuvre éponyme d’Edmond Rostand au travers de la très célèbre réplique

pour créer un effet de dynamisme, de vivacité lorsque les personnages s'affrontent en un duel verbal. . Une tirade : Longue réplique ; elle permet au personnage de développer une argumentation ou de s'épancher avec lyrisme. Réduits à un temps de silence, ses interlocuteurs rejoignent en quelque sorte la situation de spectateurs. Exemple : la tirade du nez dans Cyrano de Bergerac, d'Edmond Rostand, acte 1, scène 4. Un récit : Au théâtre, un récit raconte un événement lié à l'action de la

vertu de ce même principe d’identification, éprouvent spontanément de la sympathie pour celui ou celle dont ils découvrent la vie et la personnalité : le Scapin de Molière entraîne l’adhésion du public par sa spontanéité et sons sens de l’humour, Cyrano séduit par sa verve et son intempérance, et Cosette semble, quant à elle, une pauvre petite bien réelle qu’on a envie de choyer et de défendre. La littérature, enfin, peut offrir également un plaisir purement esthétique. C’est notamment le cas lorsqu’on