Corpus Libertin

bonheur est-il une sorte de grâce païenne qui survient d’elle-même, sans qu’on y prenne garde et qui défie toutes les prétentions d’une méthode ? Le bonheur peut-il être le résultat d’une pratique ou d’un art de vivre ? * * * A. Bonheur de libertin et hédonisme postmoderne Disons tout de suite oui ! Partons du principe que plaisir et bonheur sont identiques pour examiner ce qui s’ensuit. Admettons l’opinion selon laquelle le bonheur est seulement une somme de plaisirs. (texte)

Molière (1622-1673) Jean-Baptiste Pocquelin est né à Paris le 15 janvier 1655. Son père est tapissier du roi. Après des études chez les Jésuites au collège de Clermont puis en droit, il fréquente les milieux libertins dès 1640. A 20 ans, suite à un voyage avec le roi à Narbonne, il ressent l'appel du Théâtre et, dès 1643, il fonde avec Madeleine Béjart L'Illustre Théâtre. Ils jouent des tragédies à la mode mais ne parviennent pas à s'imposer, il est alors emprisonné pour dettes à plusieurs

des dieux auxquels il s’impose par des affirmations telles que « je crois que deux et deux font quatre » (). De même, il refuse de se repentir au moment où il se trouve devant la Mort et souligne par là une certaine dimension héroïque. Étant un libertin par excellence, il conçoit la notion du mariage de manière tout à fait différente car il affirme dans l’acte III, scène 5 du Dom Juan de Molière qu’il «aime la liberté en amour » et le montre aussi par ses actes séducteurs qui font tomber toutes

de cette tirade si l’auteur est plutôt du coté du libertin ou au contraire plutôt des valeurs religieuses et sociales. Les intentions de Molière demeurent ambigües car celui-ci critiquera aussi la religion dans d’autres passages de l’œuvre. Don Juan dit à la ligne 8 qu’il a de l’amour pour celle qu’il trompe. Cette réplique peut être soit interprétée comme une sorte de faiblesse, dans ce cas Molière voudrait montrer les infidèles et les libertins comme des personnes faibles, ne résistant pas à la

une grande production, avec Montesquieu, les Lettres Persanes, La Nouvelle Héloïse de Rousseau, les Liaisons Dangereuses de Lalcos. -Le roman libertin : Laclos avec les Liaisons Dangereuses, Sade et son lot de jeunes filles bafouées (Justine) Crébillon fils (Le Sopha, les Egarements du coeur et de l'esprit) qui condamne sa société, repaire de libertins cyniques et cruels, antipathiques et malheureux, Dorat, Duclos, qui pratique un roman "moraliste", hérité de La Bruyère, etc. Le genre explose littéralement

Vauban ou encore Le Tellier. Les Libertins. D’origine, le libertin est quelqu’un qui remet en cause les dogmes établis, c’est un libertin d’esprit. Le sens de nos jours, est celui où quelqu’un s’adonne aux plaisirs charnels. Le libertinage date du 18° siècle, c’est le siècle de corruption morale. La monarchie française est bâtie sur une légitimité divine ce sui nous permet de mieux comprendre la menace que représente le libertinage. De plus, les libertins voulaient l’apparition d’une société

actes et sa façon de penser. En effet, veuve très jeune, elle devient libertine, refusant de se plier aux moeurs de son époque. Au début du roman, elle entretient une relation avec un chevalier dont elle n’hésitera pas à se débarrasser rapidement. Tout au long de ses lettres, elle donne l’image d’une femme orgueilleuse, sûre d’elle et indépendante qui d’une certaine façon cherche à “venger son sexe”. En effet en devenant libertine, elle revendique en quelque sorte sa liberté. Cependant, son caractère

-designe un satut morale : T trompe les personnages et social: T prend un statut sociale qui n'est pas le sien Le sous titre fait reference au traité des 3 imposteurs lu par les libertins en 1993 c'eatit le manuel du libertin libertinage signifie esclave affranchie. Au 17 et 18 eme siecle il fait reference au libertins qui s'afranchissent des normes morales et des normes religieuses >> atheisme Les 3 imposteurs sont les 3 prohpetes des religions monotheistes : Moise Mahomé et Jesus c'est une attaque

Marquise, il lui fait parvenir son refus ainsi que ses plans à lui... Lecture du texte : En quoi ce passage possède une fonction programmatique ? Nous verrons tout d'abord la conception de l'amour selon Valmont, puis que ce texte est l'esquisse d'un libertin...

Dom Juan Acte I, scène 2 Introduction Dom Juan incarne communément la figure du libertin. On songe d’abord à la liberté des mœurs, sensuelle, parfois associée à la débauche, mais le libertinage est aussi une liberté  de pensée, émancipée des carcans de la religion, de la superstition. Dès la première scène de l’acte I, Sganarelle présente son maître sous ce double aspect du libertinage : il ne croit « ni Ciel, ni Enfer, ni loup-garou », il passe cette vie en « pourceau d’Épicure », c’est