Corpus La Fontaine Voltaire Rousseau Le Bonheur

terre tourne ; qu'est-ce qu'ils en savent ?" Entourée de vertueux comédiens, elle avait pris en haine la comédie et la vertu. Cette réaliste si fine, égarée dans une famille de spiritualistes grossiers, se fit voltairienne par défi sans avoir lu Voltaire. Mignonne et replète, cynique, enjouée, elle devint la négation pure ; d'un haussement de sourcils, d'un imperceptible sourire, elle réduisait en poudre toutes les grandes attitudes, pour elle-même et sans que personne s'en aperçût. Son orgueil négatif

Elles regroupent l’ensemble des 158 constitutions impériales de Justinien, durant les 30 ans qui suivent la rédaction définitive du code. Ces 4 œuvres constituent la dernière expression du droit romain. Au Moyen-Age elles prennent le nom de corpus iuris civilis. C : le renouveau de la coutume dans le bas empire. L’immensité de l’empire ne permet pas au droit de l’empereur de s’appliquer partout et par intermédiaire des provinces, la coutume va de nouveau faire son apparition dans l’ordre

impies compagnons d’Arlequin ; Qu’on le traite en un mot comme un dernier coquin, Que ses yeux pour toujours soient privés de lumière. - La Lettre satirique sur le Tartuffe (1669) :  […] Molière à son bonheur doit tous ses avantages, C’est son bonheur qui fait le prix de ses ouvrages ; […] « Bonheur » était l’expression de l’époque pour dire que Molière appartenait corps et âme au roi. - De tous temps on s’est moqué du bouffon du roi et on l’a montré du doigt. Molière n’échappe pas à la règle. Le

brin d’ironie retorse, le rusé « brave homme » s’appuie sur elles pour en duper les représentants. La morale du fabliau La morale du fabliau – « Nul ne doit agir contre sa nature » – est surprenante. Habitués que nous sommes aux fables de La Fontaine, nous nous serions plutôt attendus à voir blâmer l’esprit 7 Réponses aux « … à vous… » Moyen Âge crédule du bourgeois accordant sa confiance et ses deniers à un imposteur. La générosité du bourgeois serait-elle signe manifeste d’orgueil

l’éthique et la transmet à l’Homme. C’est la conception de l’origine naturelle de l’éthique qui est comme une conscience naturelle qui nous pousse au bien et à la justice, de façon presque spontanée. Cette idée a été développée surtout par Jean Jacques Rousseau. Il y a aussi l’origine hétéronomique philosophique. Pour Platon, les valeurs éthiques ont une valeur propre, issue du monde des idées. Nous pouvons noter enfin l’origine automatique de l’éthique, qui veut que ce soit l’homme qui fixe ses propres

connaissance des bons livres (1673), Traité II : De l’histoire et des Romans ; Chapitre II : Censure des Fables et des Romans «  Il y a donc de bons livres de plusieurs genres ; il s’agit de savoir si étant bien selon leurs règles, ils ont aussi le bonheur d’être utiles ».Chapitre III : défense des Fables et des Romans 6. Francois Hédelin d’Aubignac (1604-1676) Trois manières de composer un roman : « Les premiers sont établis sur quelques notables circonstances de l’histoire, à laquelle on ajoute

 Le conte est objet privilégié à la fois de la littératureorale et de la littérature comparée. Il est facteur et vecteur d'interculturalité. Groupements de variantes et de versions différentes du même conte-type, élaboration de corpus pouvant s'enrichir au gré de collectages et d'échanges, traçage de parcours thématiques ou linguistiques : le conte permet variations, déclinaisons, collections. Sous le singulier générique, le conte est pluriel : le conte populaire, qui est notre

problématiser. La séquence 1 aborde le genre romanesque à partir de la notion du personnage. Elle fait entrer dans l’atelier du romancier pour éclairer différents modes de fabrication et de création du personnage, parfois divergents. Le premier corpus (« Le personnage et le spectacle du monde ») permet de s’interroger pour comprendre comment des personnages prennent vie, parviennent à s’incarner et à gagner en épaisseur. Le personnage prend corps et identité à partir d’éléments du réel (noms

traits forcés deviennent incongrus. 6 Un discours autobiographique, scène constitutive de la personnalité du poète Le moi et le je encadrent la scène du tramway. Dans ces deux passages, Césaire avoue une faute, un peu de la même manière que J.J Rousseau mais sur une tonalité tout à fait différente. Il n’y a là aucun amusement, aucune volonté de justification aux yeux du lecteur. Il fait un acte de contrition avec le « moi » anaphorique scandé au début du passage : « Et moi, et moi... moi... » et

ambitieux. Pour les mettre en œuvre, il est demandé à la fois de conduire des lectures qui éclairent les différents objets d’étude au programme et, par ces lectures, de préparer les élèves aux techniques de l’épreuve écrite (lecture efficace d’un corpus de textes, analyse d’une ou deux questions préliminaires, techniques du commentaire, de la dissertation, de l’argumentation contextualisée, de l’imitation…). Ainsi, l’étude d’une même œuvre peut répondre à plusieurs objectifs. Cyrano de Bergerac d’Edmond