Construction Des Fables De La Fontaine

argumentaire lorsqu’il fixe sa thèse en une formule éclatante qui frappe l’esprit et possède un caractère d’évidence incontournable, se hissant à la maxime, à l’expression d’une vérité générale et absolue. On en rencontre ainsi fréquemment dans les Fables de La Fontaine, comme par exemple la morale qui clôt la fable Les grenouilles qui demandent un roi (Livre III, fable 4 ) : « De celui-ci contentez-vous/ De peur d’en rencontrer un pire » (en parlant du roi): la morale devient dès lors maxime, entendue comme

monarque prudent et sage  De ses moindres sujets sait tirer quelque usage,  Et connaît les divers talents :  Il n'est rien d'inutile aux personnes de sens. Jean de la fontaine, Fable XIX, Livre V (17ème siècle) Le dormeur du val C'est un trou de verdure où chante une rivière, Accrochant follement aux herbes des haillons D'argent

du pluriel, « on ») 2- Insister, faire naître des émotions et surprendre La répétition d’un ou plusieurs mots provoque un effet de martèlement. La répétition peut aussi se jouer au niveau syntaxique. Le parallélisme reproduit la même construction dans une succession de phrases. L’amplification donne de la force par l’énumération et l’accumulation par la gradation ou l’hyperbole. Certains éléments peuvent être mis en relief par des présentatifs. La dramatisation paralyse l’esprit critique

notion d'histoire ne perdra pas son sens premier : la mise en lecture de l’évolution d’événements ou de personnages réels ou inventés par l'auteur. Elle n'obéit à aucune règle fixe et laisse donc à l'écrivain une liberté de composition pour la construction de la fin de son récit. Celle-ci peut très bien être définie dès le début du récit pour être révélée au lecteur ou être facile à deviner, nous prenons l'exemple des contes avec cette fameuse expression « Tout est bien qui finit bien » montrant

candidat, d’une série d’extraits : Quelles sont, dans ce texte, les formules les plus révélatrices de la thèse soutenue par l’auteur ? Justifiez votre choix. Questions liées : - à la composition ou à la construction du texte : étapes d’un dialogue théâtral et enchaînement des répliques, construction d’un portrait, composition d’un sonnet. - au mouvement du texte : évolution d’un raisonnement, progression d’une argumentation, développement d’une métaphore filée. - à la visée du texte (implicite, intentions

une situation de dépendance vis-à-vis du pouvoir royal qui distribue des pensions et des gratifications. caractéristiques Le respect des oeuvres antiques (greco-romaine) considérées comme la perfection d'où beaucoup puisent leur inspiration (La Fontaine et Esope; Racine et Sénèque; Molière et Plaute). La prééminence accordée à la raison, faculté partagée par tous les hommes, et qui doit contrôler l'imagination (Le Discours de la Méthode de Descartes est une oeuvre fondatrice du classicisme). La

ne s'est pas appelée tout de suite le français - va changer, elle aussi, au cours des siècles: on ne comprend plus du tout maintenant le français du XIIIe s., assez peu celui du XVIe s. Le français du XVIIe s. possède encore des mots, ou des constructions grammaticales, qui sont différentes de celles employées de nos jours. La langue écrite Pendant très longtemps, bien peu de gens savent lire et écrire; ce savoir est réservé aux clercs, c'est à dire aux gens d'Eglise, à ceux qui ont la religion

moments de l’histoire. Un chevalier du roi Arthur, Calogrenant, raconte qu’il lui est arrivé une étrange aventure : chevauchant dans la forêt de Brocéliande, il est arrivé devant une fontaine, qui, lorsqu’il a répandu un peu de son eau, a produit des phénomènes extraordinaires ; puis un chevalier, défenseur de la fontaine, a surgi et lui a fait subir une cuisante défaite. Yvain veut tenter l’aventure à son tour. Les mêmes phénomènes se produisent, mais il parvient à blesser mortellement le chevalier

comprendre et analyser un poème ; * Faire la différence entre l’interrogation totale, l’interrogation partielle et celle dite rhétorique. | Le fait poétique :Texte support page 77 (Livre scolaire). Titre : Les deux pigeons.Source : La Fontaine, Fables, ed. EDDL, 1996. * Image du texte. * Hypothèse de sens. * Lecture et vérification des hypothèses. * Exploitation du texte. * Synthèse. | 12ème heure.Compte rendu de la production écrite. | * Savoir éviter quelques erreurs communes

Jean de la Fontaine Classicisme, XVII, les fables et les contesŒuvres principales : Le Corbeau et le Renard, Le Lièvre et la Tortue, La Cigale et la Fourmi, Le Loup et l'Agneau, La Grenouille qui se veut faire aussi grosse que le Bœuf, Le Chêne et le Roseau, Le Renard et la Cigogne, La Laitière et le pot au lait.Publiés dix ans après le premier recueil, les livres 7 à 11 des Fables sont dédiés à Mme De