Constitution Georges Vedel

prérogatives de l’Exécutif en faisant du chef de l’Etat le garant de la continuité de l’Etat et un arbitre au-dessus des partis politiques présents dans les assemblées. La Quatrième République : l’échec du régime d’assemblée Le deuxième projet de Constitution a été adopté par référendum le 13 octobre 1946 et il marque ainsi une victoire des partis contre le général de Gaulle, puisque le système institutionnel retenu se caractérise par la prédominance du Parlement. Certes, la responsabilité du Gouvernement

1958 : La mise en place du régime parlementaire en France Thème I – Qu’est-ce-que le Droit constitutionnel ? 3 THEME I – QU’EST-CE-QUE LE DROIT CONSTITUTIONNEL ? « Une bonne Constitution ne peut suffire à faire le bonheur d’une Nation, une mauvaise peut suffire à faire son malheur. » CARCASSONNE (G.), La Constitution, Seuil, coll. « Points », 2004, p. 33. Résumé Né avec l’État moderne, le droit constitutionnel étudie, décrit et explique tant les aspects juridiques qui permettent à la vie politique

DROIT CONSTITUTIONNEL INTRODUCTION En 2008, la constitution avait 50 ans. C’est un régime politique, qui est maintenant à maturité, mais qui a subit de nombreuses et profondes transformations depuis les 20 dernières années. La Vème république ne ressemble plus à ce qu’avait songé les constituants. Certes, il reste la Constitution de la Vème promulgué le 4 octobre 1958 par le président de la IVème René Coty. C’est donc un texte qui avait été adopté pour réviser la IVème République, juridiquement

particulier comme Paris, Lyon, Marseille ou bien la Corse. Il existe des collectivités territoriales en outre-mer qui sont séparées en deux catégories, d’une part les départements d’outre-mer (article 73 de la Constitution) et d’autre part les collectivités d’outre-mer (article 74 de la Constitution). La Nouvelle-Calédonie a un statut à part et est plutôt d’essence fédéraliste. Les établissements publics : On les définit négativement c'est-à-dire qu’on dit ce que ça n’est pas. Un établissement

Timothée PARIS, Leçons de Droit administratif général, Ellipses, 2e éd., 2014. - Charles DEBBASCH et Frédéric COLIN, Droit administratif, Economica, 11e éd., 2014. - Pierre DELVOLVÉ, Le droit administratif, Dalloz, Connaissance du droit, 6e éd., 2014. - Georges DUPUIS, Marie-Josée GUÉDON et Patrice CHRÉTIEN, Droit administratif, Dalloz-Sirey, 12e éd., 2010. - Philippe FOILLARD, Droit administratif, Manuel, Paradigme, 4e éd., 2015. - Pierre-Laurent FRIER et Jacques PETIT, Précis de droit administratif, Montchrestien

Droit constitutionnel Séance n° 6 Le contrôle parlementaire Documents présentés : Doc. n° 1 Doc. n° 2 Doc. n° 3 Doc. n° 4 Doc. n° 5 Doc. n° 6 Doc. n° 7 Doc. n° 8 Doc. n° 9 Doc. n° 10 Doc. n° 11 Doc. n° 12 Doc. n° 13 C. Bidegaray et C. Emeri, La Constitution en France, A. Colin, 1997, pp. 266-270. Engagements de responsabilité du Gouvernement et motions de censure. Modification des capacités de contrôle du Parlement issues de la révision du 23 juillet 2008 J. Gicquel, « Sauvegarder l’article 49, alinéa

Il appartient à la constitution de fixer, de codifier les rapports entre Etat et citoyens en principe sont déterminés par la constitution. Toutes les constitutions débutent par reconnaissance des droits une consécration des droits, car les 1ère constitutions 1787 américaines, la constitution 1791 (1791-1793) françaises toutes ces constitutions consacrent des développements importante à la reconnaissance de ces droits et de repousser l’arbitraire et le despotisme. Une constitution qui ne connait pas

vraiment l’apparence d’un vrai SU. 1848 : SU pour les hommes. 1945 : Suffrage réellement universel (pour les femmes). GB : 1918 ; Dan : 1915 ; Belgique, Pays-Bas, Italie : 1919 ; Suède : 1909 ; USA : 1870 avec adoption du 15ème amendement de la Constitution Américaine qui pose le principe que «  le droit de vote ne peut être refusé aux citoyens des Etats-Unis ni restreint à raison de la race, de la couleur, ou de l’état antérieur de servitude ». Ne trouvera vraiment d’application complète qu’au milieu

raisons d’ordre institutionnel : l’organe législatif est prépondérant sous la 4ème, quasi monocaméral. Cet organe va se révéler être un géant aux pieds d’argile c'est-à-dire dont le socle ne permettra pas de soutenir son existence. L’article 13 de la Constitution dit que l’Assemblée Nationale vote seule la loi et ne peut déléguer ce droit. Mais l’Assemblée Nationale va connaître une dérive au niveau institutionnel à travers la loi du 17 aout 1948 : La loi André Marie qui prévoit la délégalisation des matières :

si elle pouvait répondre à une perfection idéale, serait celle qui contiendrait des axiomes tellement simples, évidents et féconds en conséquences, qu’il serait impossible de s’en écarter sans être absurde, et qu’on en verrait sortir toutes les Constitutions. Mais les hommes et les circonstances n’y sont point assez préparés dans cet empire et nous ne vous offrons qu’un très faible essai, que vous améliorerez sans doute (…] (A.P., p. 438). » 2- Paul Hazard, La crise de la conscience européenne