Conseil Supérieur De Magistrature

réforme du conseil supérieur de la magistrature Le Conseil supérieur de la magistrature, institution créée en 1883 est chargé par la Constitution de veiller à l’indépendance de l’autorité judiciaire. Si l’institution symbolise aujourd’hui cette indépendance, certaines affaires judiciaires au premier rang desquelles celle d’Outreau ont révélé si ce n’est ses dysfonctionnements la méfiance qu’elle inspire à l’opinion. C’est donc toute l’ossature et le fonctionnement du Conseil supérieur de la magistrature

Sujet d’actualité, l’indépendance de la magistrature a fait l’objet d’une conférence qui s’est tenue le 12 mars 2021, organisée par le Conseil supérieur de la magistrature. Cette indépendance a fait, et fait toujours l’objet de nombreuses questions, même si le maintien de l’indépendance actuelle est celle qui convient le mieux aux autorités publiques. En l’espèce, le texte étudié est l’article 65 de la Constitution de la Ve République française, figurant dans le titre VIII, relatant

Source : Copyright © 2003-2007 Organisation internationale de la francophonie Dahir du 11 novembre 1974 portant loi 1-74-467 du 26 chaoual 1394 (11 novembre 1974) formant statut de la magistrature [version consolidée contenant les modifications portées par loi n° 5-98, Loi n° 35-01 et loi n° 17-06] 1. TITRE PREMIER : DISPOSITIONS GENERALES o Article premier à Article 3 2. TITRE II : DES ATTACHES DE JUSTICE 1. CHAPITRE PREMIER : RECRUTEMENT - STAGE - REMUNERATION Article 4 à Article 8 2. CHAPITRE

DE L’AUTORITÉ JUDICIAIRE Article 64 Le Président de la République est garant de l’indépendance de l’autorité judiciaire. Il est assisté par le Conseil supérieur de la magistrature. Une loi organique porte statut des magistrats. Les magistrats du siège sont inamovibles. Article 65 Le Conseil supérieur de la magistrature comprend une formation compétente à l’égard des magistrats du siège et une formation compétente à l’égard des magistrats du parquet. La formation compétente

recours sont ouvertes à l’encontre de sa décision. L’indépendance du pouvoir judiciaire implique nécessairement celle de la Magistrature. En effet, l’égalité devant la loi et la protection des libertés individuelles, principes fondateurs de l’indépendance du pouvoir ou de l’autorité judiciaire ne se conçoivent et ne sont possibles qu’à la condition que l’indépendance de la Magistrature est assurée. Comment garantir au quotidien cette indépendance, aujourd’hui primordiale pour tout Etat démocratique, mais

• • • • CHAPITRE PRELIMINAIRE LE PERSONNEL JUDICIAIRE SECTION 1. LES AGENTS DE LA JUSTICE §I. Les magistrats et magistrates du siège §II. Les magistrats et magistrates du parquet §III. Recrutement et statut §IV. Mission §IV. Le Conseil supérieur de la magistrature • SECTION 2. LES AUXILIAIRES DE LA JUSTICE • • • • • • F.K. CAMARA, Institutions Judiciaires, FSJPUCAD, 2012/2013 3 CHAPITRE PRELIMINAIRE - LE PERSONNEL JUDICIAIRE SECTION 1. LES AGENTS DE LA JUSTICE • Le corps judiciaire

culturelle, environnementale… etc. Faire de la magistrature un pouvoir indépendant, et la consécration des attributions du conseil constitutionnel1. 2. Le conseil supérieur du pouvoir judiciaire : celui-ci veillera à l’indépendance du pouvoir judiciaire et à l’application des garanties attribuées aux juges en ce qui concerne leur relation avec leur profession, l’association a bien détaillé dans son mémorandum la désignation des membres du conseil et des attributions de ceci1. 3. Le renforcement

ont eu lieu au Sénégal 1848 et depuis lors les citoyens sénégalais votent régulièrement. Cependant ce jeu démocratique a connu beaucoup de violences avec souvent mort d’hommes. L’exemple le plus récent est l’assassinat en 1993 du Vice président du Conseil constitutionnel, Maître Babacar Sèye. Il faut également noter que c’est à partir de 1998 avec l’avènement de l’Observatoire National des Elections et l’arrivée d’acteurs non partisans (des généraux, des organisations de la société civile telle que

la confiance des citoyens dans la magistrature et d’éviter la déstabilisation d’un corps émérite de l’Etat dont la grande majorité des membres exerce en toute rigueur un métier difficile. A cette fin, il est devenu impératif de mener une réflexion approfondie sur les problèmes d’éthique, ou de déontologie - la déontologie étant définie comme l’ensemble des devoirs qu’impose à des professionnels l’exercice de leur profession - qui se posent dans la magistrature et sur les solutions à y apporter.

des juges et la non-interférence du pouvoir exécutif Dans la gestion de la carrière des magistrats. * On ne peut pas arrêter la carrière d’un juge pour des raisons de santé * l’accès à la fonction de juge et les nominations Rôle du Conseil supérieur de la justice * Les juges sont inamovibles : Ni le gouvernement, ni le Parlement ne peuvent démettre les juges de Leurs fonctions. Seul le pouvoir judiciaire lui-même - d’autres juges - Peut décider qu’un juge doit être destitué de ses