Conseil des gardiens de la Constitution

fonction de l’Etat Le rôle du président de la République est définit dans la constitution du 4 Octobre 1958 Le président de la République, élu pour cinq ans, occupe la plus haute fonction de l'état. Il possède de nombreux pouvoirs : il mène la politique et fait appliquer les lois. C'est ce qu'on appelle le pouvoir exécutif. Il nomme le Premier ministre et, sur sa proposition, les ministres. Il est le gardien de la Constitution de 1958, qui contient les droits fondamentaux des citoyens et les règles

cohabitation. Dans le système de cohabitation apparu en mars 1986, le Premier ministre – politiquement hostile au président de la République – est le chef de l’exécutif alors que le président se cantonne dans sa fonction d’arbitre, conformément à la Constitution du 4 octobre 1958. Dès janvier 1959, en contradiction avec le régime parlementaire instauré par le constituant de 1958, le présidentialisme s’est imposé à l’initiative du général de Gaulle, le chef de l’Etat déterminant et conduisant la politique

a toujours été invoquée pour dénier à toute autorité juridictionnelle le pouvoir de contrôler la conformité de la loi à la Constitution dans le cadre d’une activité de collation des textes. D’ailleurs, comme le reconnaissait sentencieusement l’article 3 de la Section Ière (De la Royauté et du Roi) Chapitre II (De la Royauté, de la Régence et des Ministres) de la Constitution du 3 septembre 1791, «Il n’y a point en France d’autorité supérieure à celle de la Loi. Le Roi ne règne que par elle et ce

Chapitre introductif : les apports et leçons tirés de l’histoire constitutionnelle La période 1789 jusque 1958 a correspondu à 2 siècles d’instabilité constitutionnelle. Alors que la constitution américaine date de 1787 n’a jamais été remis en cause, la France, quant à elle, a expérimenté plus de 18 constitutions car nous avions un certain nombre d’idéaux souvent tiré des idées des lumières et des différentes théories souvent concurrencés et télescopés. Voltaire, Rousseau, Montesquieu ou J. Locke

DROIT CONSTITUTIONEL 08/09/14 I Théorie Générale II institutions de la Vème République I Théorie Générale Définition : qu’est ce que le droit constitutionnel ? Toutes les règles doivent respecter la constitution cela signifie que la constitution est au sommet de la hiérarchisation des normes. Le droit constitutionnel est le produit de l’histoire il est directement lié a un processus de gouvernement avec des mécanismes et des principes. L’organisation de ce pouvoir aujourd’hui

-Pour l’édiction des décrets en Conseil des ministres (art. 13 C.) -Pour les nominations faites en Conseil des ministres (art. 13 C.), -La mise en œuvre de la révision constitutionnelle et la convocation du peuple (référendum constituant) ou du Congrès à la fin de ratification de la révision (art. 89 C). Le Contreseing sur ces actes est apposé par le Premier ministre et, le cas échéant, par les ministres responsables. Le vocable utilisé par la Constitution montre bien la nature de ce contreseing

TITRE 2 – LA CONSTITUTION « C° » : acte qui organise la vie de l’Etat. Rappels historiques Vers 325 av JC, Aristote a rédigé un ouvrage de C° : analyse des txt sur l’organisation politique de 158 cités ou confédérat° Ouvrage qui atteste que les C° existent depuis que les individus vivent ensemble, se sont regroupés en cités. 1215 : La Magna Carta, en Angleterre = revendicat° acceptées par le Monarque (ex : droit d’être jugé par ses pairs). Charte octroyée par le Roi. Fin du 18ème : apparit°

est en principe le seul qui soit compétent pour statuer sur une éventuelle contestation de la légalité d’un acte administratif. En l’espèce, dans le cadre du litige, le Tribunal de grande instance de Rennes s’est appuyé sur l’article 55 de la Constitution. En effet, d’après cet article, les traités régulièrement ratifiés ont, dès leur publication, une autorité supérieure a celle des lois. Cependant, l’arrêt retient que les dispositions de cet article ainsi que les stipulations des traités du droit

appréciations publiques du Conseil constitutionnel à un mois d’intervalle. Le nouvel article 16 risque de placer face à face le Président de la République et le Conseil constitutionnel, précisément les 2 organes considérés comme les gardiens de la Vème République : le 1er est le gardien de la Constitution politique, le 2nd est le gardien des droits et libertés constitutionnellement protégés. Cette réforme est peu convaincante. Dans les hypothèses claires, le recours au Conseil constitutionnel est inutile

un tribunal ordinaire ou une juridiction spécialisée. S’agissant des juridictions ordinaires, il faut noter que ce système offre aux justiciables la possibilité d’avoir une justice de proximité pour faire respecter leurs droits reconnus par la constitution. Le système américain, caractérisé par une unité de juridiction qui découle de l’idée de l’égalité de tous devant la loi, suppose que l’administration soit jugée par le même juge et selon le même droit que les personnes privées. Le fédéralisme