Conscience Malheureuse

ltre humain, qui se perd au lieu daffronter la vie, au lieu de construire une existence de vertu qui est averti mais porte en lui les causes mme de son chtiment. Lhorloge, tutoyant un tre humain ( la fois lauteur et le lecteur) qui est dpourvu de conscience et de srieux, lui lance un premier impratif, un Souviens-toi qui sera comme un refrain dans le cours du pome, qui doit tre une exprience personnelle laquelle chacun fait face. Dans ce vers, les allitrations en d et lassonance en oi soulignent

simple Idée d’un état, à laquelle il veut rendre adéquat cet état sous des conditions simplement empiriques (ce qui est impossible) » 1 Kant ne voit donc pas que le bonheur n'est pas une "simple idée" mais bien la réalité d'un sentiment que la conscience reconnait spontanément comme joie accompagnée de plénitude. De même il pense, à tort, que le bonheur supposerait que nous puissions satisfaire tous nos désirs, pleinement et sans interruption : « Le bonheur est la satisfaction de toutes nos inclinations

cette phrase, le passé composé exprime un fait déjà accompli, c’est celui d’un Antigone mère d’une enfance à protéger, à faire réussir puisque sa propre enfance n’est que malheur (cf.scène, 3 ième réplique : « Quand j’étais petite, j’étais si malheureuse ». Si Ismène est décrite dans le prologue du trait de sensualité, Antigone dans cette scène veut être l’image de sa sœur : la 21ième réplique le montre clairement. Une fois l’amour devient sensuel, il peut être dépassé. Il devient alors possession

la nature. Seulement, plus tard, le père, plus fort et plus vif, prend cette place à la mère. Aussi, la protection qu’assure le père à l’enfant va de paire avec la peur que celui-ci éprouve à son endroit. C’est pourquoi une fois adulte, prenant conscience de sa faiblesse ou de son impuissance et de la fin tragique que le destin lui réserve, l’enfant attribut à la nature ou à ses forces les traits caractéristiques de la figure du père. En fait, il se créé lui-même des dieux dont il a peur, qu’il cherche

frustration, sensations * P.76 – 77 : sensations, détails inutiles, impassibilité du narrateur Chapitre 3 / La demande en mariage Peu après, le père Rouault l'invite aux Bertaux, pour le distraire... Il revoit Emma et, durant l'été, prend conscience de son amour pour la jeune fille. À l'époque de la Saint Michel il se décide à la demander en mariage. La noce est fixée au printemps suivant. L'hiver sera occupé par les préparatifs. * P.81 : vacuité des personnages, transformation de Charles

totalitarisme, décrit les membres sans espace les uns entre les autres et partant sans relation possible, simples atomes d’humanité– une société dans laquelle les individus sont conduits à rechercher le bien-être dans le repli sur eux-mêmes est une société malheureuse. Mais en quoi le lien social peut-il réjouir l’homme ? À quelle condition lui apporte-t-il une satisfaction ? Il faut qu’il lui soit avantageux. L’homme n’a pas, sans cela, de raison de le rechercher. Comme le dit Hobbes (Léviathan, XIII) l’homme

physiques et intellectuelles « brutes » sont à leur paroxysme. Ainsi parle-t-on de la « jeunesse d'esprit » chez une personne dont l'esprit a su garder de l'acuité et de l'intelligence. Le jeune sort de l'enfance et prend ou du moins commence à prendre conscience du monde qui l'entoure. Et se trouve au moment de sa vie où il est le plus à même de « le conquérir ». La jeunesse apparaît dès lors comme l'âge des possibles, d'abord dans le sens où elle constitue l'âge où se trouvant au maximum de ses capacités

rêves, sont l’expression (indirecte, car ils ont d’abord été filtré par l’instance psychique que Freud appelle le sur moi et qui joue un rôle de censure) de cet inconscient. Nous n’avons pas accès à ces désirs, par définition inaccessibles à notre conscience, mais ces désirs guident nos existences. Or comme nous l’avons dit, ils ignorent la contradiction. Je puis avoir, en tant que petite fille, le désir inconscient d’être un petit garçon. Cela est impossible, bien entendu. Mais mon désir, parce qu’il

l’effet d’une volonté supérieure désinvolte sinon malveillante, tombe de ce ciel qui devient ici le siège de la puissance divine. Et, dans l'expression «nous verse», les voyelles font écho à «couvercle». Le monde étant interprété par une conscience malheureuse, le jour qui est versé est, véritable oxymoron, «un jour noir», une lumière noire, une lumière qui n'en est donc pas une, l'obscurcissement s'ajoutant à la claustration, à l'oppression. Dans une antithèse traduisant le renversement complet

article paru dans le volume 24 de Purushartha 2004 Littérature et poétiques pluriculturellles en Asie du Sud pp. 39-78 Nirmal VERMA L’art et la conscience dans l’Inde d’aujourd’hui* les crochets indiquent les coupures et les passages résumés Nirmal Verma est avant tout un romancier (Un Bonheur en lambeaux, Actes-Sud, 2000, Le Toit de tôle rouge, Actes-Sud, 2004, Antim Aranya [La dernière forêt], 1999), créateur d’une prose poétique musicale et métaphysique, centrée sur