Conscience Malheureuse

Nietzsche formule donc l’opposition existante entre philosophie et tragédie. D’une certaine manière, Socrate a tué Sophocle. Il est dès lors nécessaire de dire ce qu’est le tragique Le tragique est l’impossibilité de penser l’unité du monde. C’est la conscience que « je ne peux pas concilier l’ensemble de ce qui fait l’être ». Toute la philosophie est la recherche de la compréhension de l’unité du monde. C’est la volonté de comprendre l’unité du monde au-delà des différences, dans les cultures, dans les

est donc ici une solution au conflit entre le désir et la réalité. Parce que l’imagination éloigne de la réalité, elle est aussi une solution pour échapper à ses impératifs contraignants. L’imagination permet ainsi de remédier à la condition malheureuse de l’homme, qui implique nécessairement le refoulement d’un certain nombre de désirs contredisant les normes sociales. B. L’imagination comme consolation Ce rôle consolateur de l’imagination avait déjà été bien perçu par Épicure. Il affirme ainsi

donc pas étonnant que la conscience qu'il a de sa condition d'être mortel soit perçue comme un obstacle au bonheur et se manifeste le plus souvent sous la forme de la mauvaise foi (on vit comme si l'on était pas mortel) ou de la conscience malheureuse (on se sent écrasé par l'absurdité de l'existence). L'opinion a donc tendance à envisager la conscience de la mort comme un obstacle à la vie heureuse. Pourtant le bonheur reste toujours notre souci au-delà même de notre conscience de l'impossibilité de

du bonheur, ni qu'on s'imagine que la vraie béatitude soit d'avoir l'argent qu'on peut gagner au jeu ou dans le lièvre qu'on court, on n'en voudrait pas s'il était offert. Ce n'est pas cet usage mol et paisible et qui nous laisse penser à notre malheureuse condition qu'on recherche ni les dangers de la guerre ni la peine des emplois, mais c'est le tracas qui nous détourne d'y penser et nous divertit. (...) D'où vient que cet homme, qui a perdu depuis peu de mois son fils unique et qui accablé

brûlures, enfermement, enchaînement, coups entraînant des fractures… Un poème qui nous mène à réfléchir sur ce phénomène d'enfants de la rue qui constitue un réel danger pour la société et ces enfants eux-mêmes mènent une vie malheureuse et sans aucun avenir certain. Ces enfants sont retrouvés dans la prostitution (ici on voit la propagation des maladies sexuellement transmissibles), ce sont eux qui piquent des poches d'honnêtes gens de l'argent et des documents importants dans

elle dit qu’elle a créé l’homme alors qu’en vérité, c’est l’homme et sa conscience qui a forgé la religion. Ensuite, il définit la religion comme la « conscience de soi et le sentiment qu’à l’Homme qui ne s’est pas encore trouvé lui-même ou alors s’est déjà reperdu ». Quand il parle de « conscience de soi », on comprend que la religion est un jugement de valeur, et donc un rapport purement subjectif de l’homme avec sa conscience. Cependant, cet homme s’est « reperdu », ou tout du moins « pas encore

bien plus cultivée que l'on ne le croit, qui s'est réfugiée toute sa vie dans les livres et qui parvient à redonner à une fillette suicidaire le goût de la vie. En plus de servir d'exemple, le héros de roman vertueux permet au lecteur de prendre conscience des bienfaits de la justice et de la moralité, lui indiquant ainsi d'une manière subtile, à travers un roman, le droit chemin. Cependant, le héros immoral en est tout aussi capable, nous le verrons, et ce, d'une manière plus efficace. Enfin, si

suit son obsession, et parvient à tuer Laure Richis, joyau manquant à sa collection, sans aucune compassion pour son père, à qui il ravie son enfant, sa seule raison de vivre depuis le décès de son épouse . Il possède une influence néfaste et malheureuse, telle une aura surnaturelle : il fait d’autres victimes : chaque personne qu’il côtoie depuis sa propre mère jusqu’à Baldini et autres consorts jouent de malchance et finissent par périr . Une véritable malédiction entoure Grenouille .

Le pathétique de la scène est donc évoqué par la solitude profonde de la reine mais est accentué avec sa plainte : La reine est malheureuse, elle est impuissante face à ce malheur : Elle s'apitoie sur son sort en se désignant comme un "pauvre esprit", elle se sent ballottée entre deux destins ("mon destin flotte à deux vents opposés" vers 784), elle a conscience de sa misérable condition ("Que c'est faible une reine et que c'est peu de chose" vers 785), elle est remplie d'amour qu'elle ne peut

aurait à faire à d’autres formes de discriminations. Si elle est faite de façon inconsciente, alors soit l’acteur est travaillé par un racisme-préjugé et on revient alors à la première catégorie. Simplement il discrimine effectivement sans en avoir conscience, soit ce n’est pas le cas, alors on est placé devant un acte qui n’a pas d’intentionnalité consciente ou inconsciente. Dès lors elle relève soit du hasard, soit de mécanismes qui échappent à l’acteur. Si elle relève du hasard, soit ce hasard ne