Conscience Conscience Conscience Instinct Divin Jean Jacque Rousseau

Heureusement, l’enfant joue « joyeusement », sans conscience des drames qui se sont noués à l’endroit même où il joue et qui se répéteront à l’avenir. « Les petits pauvres jouent joyeusement. Joue, petite fille ! Bientôt viendront les années… » (« En Regardant Par Une Fenêtre à Vartou »

Jean-Jacques ROUSSEAU (1754) s Un document produit en version numérique par Jean-Marie Tremblay, professeur de sociologie au Cégep de Chicoutimi Courriel: jmt_sociologue@videotron.ca Site web: http://pages.infinit.net/sociojmt Dans le cadre de la collection: "Les classiques des sciences sociales" Site web: http://www.uqac.uquebec.ca/zone30/Classiques_des_sciences_sociales/index.html Une collection développée en collaboration avec la Bibliothèque Paul-Émile-Boulet de l'Université du Québec à Chicoutimi

développent jusqu'à la Révolution. Les innovations apportées par Diderot à l'imprimerie les rélègueront ensuite au second plan, car les livres rencontreront un public plus vaste. On trouve un écho de ses querelles chez Rousseau bien sûr, comme dans le bannissement de son homonyme Jean-Baptiste Rousseau. Cette agitation est entretenue par la concentration des activités littéraires à Paris, le phénomène s'accentue, malgré Berlin, le château de Cirey et les académies de toutes sortes en Europe. "Paris c'est le

INTRODUCTION A LA PHILOSOPHIE DU DROIT Ecrits de base : + ATIAS, Christian, Philosophie du droit, Paris, Puf, 1999. + CLAM, Jean, « La doctrine kantienne du droit. Introduction à sa lecture et discussion de ses enjeux » dans La Revue de la Recherche Juridique 21/64(1996). + DRUFFIN-BRICCA, Sophie, L’essentiel de l’introduction générale au Droit, éd. Gualino, 2013. + FRYDMAN, Benoit & HAARSCHER, Guy, Philosophie du droit, Paris, Dalloz, 2010. + ISSAOUI, Fakhri, « Amartya Sen : relecture de l’Etat

elles resteront entre elles dans un état de nature dont l’issue logique est la guerre. Seul le tribunal de la raison – c’est-à-dire une raison ayant déterminé par la critique les limites de son pouvoir de connaitre. L’homme être de conscience veut pouvoir tout expliquer par la philosophie, c’est cette volonté de comprendre la déchéance de la société qui amène le philosophe Epictète à reconsidérer la pratique philosophique et à établir un lieu. Ainsi pour lui «  ce qui nous perd, c’est

plus tard, Rousseau reprendra cette idée en avançant qu’au-delà de ce qui est strictement nécessaire, tout devient luxe, et par suite cause de mollesse et de corruption : « tout est source de mal au-delà du nécessaire physique, écrira-t-il dans la Dernière réponse à Charles Bordes. La nature ne nous donne que trop de besoins ; et c’est au moins une très haute imprudence de les multiplier sans nécessité, et de mettre ainsi son âme dans une plus grande dépendance ». En effet, Rousseau postule que

l’église. Votre prétention normative ne nous est dans le monde politique d’aucun secours pense Machiavel. Dire cela signifie que le point de vue de l’église ne l’intéresse pas. Machiavel est là un auteur qui ne peut être que choquant pour toute conscience religieuse de l’époque « un Prince doit savoir parfois rentrer dans le mal… ». Avec Machiavel il y a une révolution qui met à mal la pensée morale. Il faut introduire un nouveaux type de relation entre la morale et la politique. Machiavel parle

nouveau, changer les pensées, les comportements. Régénérer la France, les hommes. Construire un nouveau monde comme aux Amériques, une nouvelle société, recommencer l’histoire de l’Humanité, repartir sur de nouvelles bases en suivant l’idée de Jean Jacques Rousseau. La troisième idée novatrice c’est l’idée de faire ces changements par la loi. Dès 1789, on s’engage dans cette voie. Mais jusqu’où doit-on changer ? Jusqu’où doit aller la politique de la table rase ? Jusque quand ? Dès 1790-91 on considère

Introduction Les droits de l'homme sont un « ensemble de droits, libertés et prérogatives reconnus aux hommes en tant que tels »1(*), c'est-à-dire en leur seule qualité d'être humain. Mettant l'accent sur le fait que l'homme est un individu, Jeanne Hersch considère les droits de l'homme comme « des droits individuels, naturels, primitifs, absolus, primordiaux ou personnels. Ce sont des facultés, des prérogatives morales que la nature confère à l'homme en tant qu'être intelligent »2(*). Quant

qu'un tel schéma, une telle division sociale ait pu perdurer aussi longtemps (10 siècles). On peut expliquer par un pouvoir fort, mais la tyrannie est insuffisante. Pendant très longtemps cette société a été comprise comme procédant selon une volonté divine, avec une organisation parfaitement harmonieuse et complémentaire. Les uns rendaient des services aux autres afin d'en recevoir. Ça a servi à masquer les conflits, à apaiser les violences. Ce schéma n'est pas resté pure idéologie, tellement forte