Connaitre Scientifiquement

Peut-on se connaître soi-même ? Ce sujet suppose que l’on distingue « savoir que l’on est » (= la conscience de soi) et « savoir ce qu’on est » (= la connaissance de soi).   L’inscription votive du temple de Delphes, gnwqi seauton (Connais-toi toi-même), semble exhorter le sujet à la sagesse et présenter la connaissance de soi comme un idéal de sagesse que tout homme devrait s’efforcer de réaliser au cours de sa vie. Mais demander au sujet de se connaître, de désirer la sagesse (oV jilei to sojon

la connaissance nous procure un plaisir par elle-même. Même si la connaissance n'était pas utile, il n’en resterait pas moins qu’il y a un plaisir de connaître pour connaître. C’est ainsi qu’on peut interpréter par Aristote “les hommes désirent naturellement savoir” autrement la connaissance nous procure du plaisir. Il y a un plaisir à se connaître soi-même et les autres. Ainsi Platon fait remarquer que bien que les maths soient utiles car elle nous permet de faire les courses

intervention sur le cours des choses, il devient même le rival de la nature. (Tout ce qui est naturel s'oppose à la technique). L'artiste pratique une activité qui nécessite une certaine connaissance de la matière. Pour devenir peintre, il faut connaître, ne serait-ce qu'empiriquement , la façon dont les couleurs imprègnent ou tiennent sur le support. Le bleu Klein n'existait pas dans la nature, l'artiste a donc eu recours a des recherches et à un savoir-faire technique. Il n'a obtenu le résultat

déplacent sur scène un peu comme dans une tempête. PROFESSEUR Après avoir visité la préhistoire pendant quelques minutes, elles disent avoir visité la Grèce antique et à cet endroit, elles auraient fait la connaissance d’une jeune fille disant connaître le fonctionnement de cette machine. Elles sortent de scène quelques secondes et reviennent vêtues d’une toge blanche. Deux filles vêtues d’une toge et une autre vêtue de noir discutent non loin de là. EUPHÉCLISSIDE Tu n’es pas digne d’être ma

pour objet les relations d’idée, et celles qui ont pour objet les faits. Ainsi, il y a bien un domaine dont la rigueur se fonde sur la cohérence interne du discours et non sur l’expérience sensible : c’est le cas des mathématiques, qui nous font connaître des propositions générales sans le secours du vécu, des sens; elles se basent sur leur nécessité propre interne. Les mathématiques sont issues de la raison; et la raison se base sur des principes. Le premier principe est celui de l’identité, le discours

illimitée dans la possibilité de la raison. Le scientisme est caractérisé par un totalisme qui consiste à traiter des totalités, telles que la société, l’économie, le capitalisme, etc.…comme des entités, des objets nettement délimités qu’on peut connaître parfaitement. On associe au totalisme, l’historicisme, résultat de l’idée prétentieuse qu’on pourrait découvrir des lois de l’Histoire. Cette idée est véhiculée par Hegel et par le Marxisme dans les temps modernes. Au totalisme scientiste ou méthodologique

communiquer et/ou a dévoiler certains aspects de leur vie privée. C'est pourquoi, l'ethnologue, en habitant sur le camp pendant une très longue période, devient peu a peu un membre a part entière du groupe ( même si le fait que le chercheur tient a connaître tous les aspects de la vie tribale et peu avoir par conséquent des comportements « outrancier) que les habitants acceptent. Une fois cette intégration terminer l'ethnologue peut se permettre d'étudier de façon très détailler la tribu qu'il observe

cela n’est pas une élaboration théorique mais avant tout une pratique médicale : FREUD est médecin puis théoricien ; il élabore l’hypothèse de l’inconscient pour rendre compte de phénomènes dont la médecine jusqu’alors ne savait rendre compte scientifiquement : Comment comprendre l’hystérie, cette maladie considérée longtemps comme diabolique, comme simulation ? Comment comprendre le dérèglement souvent spectaculaire de fonctions corporelles (paralysie, trouble visuel ou auditif…) en l’absence de

l'homme, malgré tout son génie, ne vaut pas plus pour elle que n'importe laquelle des millions d'autres espèces que produisit la vie terrestre.", il pense nettement l’être humain supérieur au reste de la nature : comme un être de génie, capable de connaître et de transformer son environnement. L’homme aurait tendance à régner sur son entourage. Or, il est dit que la nature considère les êtres humains égale aux autres espèces existant sur la terre. De plus, notre génome est quelque fois très proche de

cognitives. Les faits sociaux ne sont pas réductibles à un plan préétablit, il n’y a pas de destin, ce n’est pas la volonté d’un dieu. Le peuple peut agir sur certaines lois. Montesquieu dans son ouvrage développe une intention spécifique à connaitre scientifiquement le social. Il établit des relations entre les lois et un certain nombre de conséquences. Il renonce à une approche dogmatique et privilégie l’observation des faits. Il observe la diversité des formes sociales, pourquoi les individus ne se