Conclusion D Une Charogne

encore avec le subjonctif plus-que-parfait de « j’eusse aimée ». Il ne peut saisir la femme que dans et par l’écriture· C’est pourquoi elle est aussi paradoxalement renaissance, force de vie (l’alliance entre Eros et Thanatos déjà présente dans « Une charogne ») ; La femme ranime le Poète : subjugué, il renaît aussi à la vie et à l’écriture comme le montre le lexique du renouveau : « germe / soudainement renaître »Transition : A l’éloge de la beauté de la femme, succède une distance du poète créée par

Seconde, petits rappels de base : · Même structure que le commentaire  : intro avec accroche, / développement en 2 parties mini avec 2 sous-parties mini dans chaque partie, max 5/6 sous-parties en principe, une conclusion avec ouverture . Le tout avec alinéas sans saut de lignes pour les sous-parties, mais saut de 2 lignes mini entre chaque grande étape. Objectif 4 pages minimum. · Comme pour le commentaire, rédiger avec connecteurs logiques

une nature omniprésente et fidèle est claire et évidente. Dans son poème Les petites vieilles, il déshumanise ainsi des femmes âgées ayant perdu toutes féminités et beautés. La beauté même artificiel est donc éphémère et ne subsiste pas. Dans la charogne, il transforme un cadavre en une figure féminine rappelant encore à la femme l’idée de la jeunesse éphémère. C’est ainsi à travers une toute nouvelle esthétique que Baudelaire parvient à instaurer une modernité percutante que certains n’arrivent

extérieur préfigurant les massacres à venir. La référence à la pourriture rappelle un thème développé tout au long du roman : celui de la contamination de la société par Nana (cf. extrait B , « La Mouche d’or »). On y retrouve le même vocabulaire : « charognes tolérées » l.34, « ferment » l.35, ainsi que les références à la boue, à la pourriture et à la moisissure. Nana jusqu’au bout aura « empoisonné un peuple ». l.35 Associé à ce thème de nombreuses notations péjoratives font de cette description un

Ballade des pendus » : « plus becquetés d'oiseaux que dés à coudre » ; « la pluie nous a débués et lavés » ; Ronsard : « Quand vous serez bien vieille… » ; réalisme macabre des ­Derniers vers ; Rimbaud : « Vénus Anadyomène » ; Baudelaire : « Une charogne ». Une réalité parfois plus délicate. Exemple : poésie de la vie quotidienne simple (Hugo, « Fenêtres ouvertes »). Réalité que le poète s'efforce de rendre dans toute sa plénitude. Poésie des objets, des choses de la vie même. Après le surréalisme

quinze jours, les lèvres sont tordues (l.7), la description de Camille apparaît au premier abord d’un réalisme crû, mais plus on rentre dedans, plus on s’aperçoit qu’elle est esthétisante. Rappelons que Baudelaire avait déjà montré avec son poème la Charogne, que la laideur pouvait devenir une objet d’art, « transformer la boue en or », suivant les propres mots du poète. Nous avons ici quelque chose de cet ordre, l’apparence d’objectivité cède le pas aux notations esthétiques, les couleurs sont le jaune

terrifiants, voire monstrueux o Nombreuses allégories : la Mort, le Diable, l’Ennui… (qui sont du même coup personnifiés) Projet poétique de Baudelaire -> allusion à l’alchimie dans la 3e strophe (« Trismégiste » rime avec « chimiste ») Conclusion Ainsi, si ce poème présente avant tout une vision très pessimiste sur la condition humaine. Mais l’esthétique baudelairienne permet de sublimer cette thématique très sombre, à travers une attention particulière prêtée aux images et à la musicalité

| |La pointe du sonnet hyperbolique conclut de| | | |manière précieuse ce sonnet. | Conclusion= a) Synthèse de l’analyse/b) réponse à la problématique/c) réflexion plus générale sur le poème Ce poème traduit donc de manière remarquable le mouvement et l’analogie de la mer et de l’amour. La complexité de ces deux notions révèlent la souffrance

dans l’art. Trop associé au beau, à l’harmonie, au consensus, l’art devient un moyen de transmuter la laideur en une forme de nouvelle beauté. Les romantiques l’ont d’ailleurs bien prouvé, comme Baudelaire avec le Désespoir de la vieille, ou une Charogne. La nature n’est plus évoquée seulement positivement, elle est terrifiante, négative, dangereuse, laide. Le Radeau de la méduse de Géricault n’est pas une ode à la vie, ni un éloge de la nature. Mais ce tableau renvoie pourtant une grande beauté

s’identifie alors aux « victimes » dont elle est « à toute heure entourée » (v.281), et la façon dont elle « cherch[e] dans leurs flancs [s]a raison égarée » (v.282) renvoie à son sentiment formulé plus tôt d’être étrangère à son corps. En scrutant les charognes des animaux servant à ses sacrifices, elle paraît alors chercher à examiner sa propre carcasse comme si elle était parvenue à se mettre à distance d’elle-même : c’est ce qu’exprime notamment la divergence entre les deux déterminants possessifs