Comédie Mondaine

contestation puis le contenu pour enfin aborder les limites de cette remise en cause de l’ordre établi. I - Les procédés qui visent à la contestation 1) « Castigat ridendo mores »     Cette expression latine a pour référence la fonction que la comédie a de corriger le jeu social par le rire et le comique. Il est utile de savoir que ce terme était la devise des Comédiens Italiens auxquels Marivaux confiait la plupart de ses pièces.     Le principe est clairement énoncé dans l’Ile des Esclaves,

pourtant qu'un écrivain doit d'abord s'accommoder à son génie. Là-dessus, s'engage entre les quatre amis une longue discussion, spirituelle et subtile, sur la valeur comparée du rire et des larmes, c'est-à-dire, au fond de la tragédie et de la comédie; et c'est comme un dialogue platonicien, qui s'intercale dans le roman et oppose l'une à l'autre la douleur et la joie. Après cet intermède, Polyphile reprend la lecture. Le récit de l'histoire de Psyché est enclavé dans un autre texte, mais

religion et la monarchie absolue et de Marivaux à Beaumarchais, la satire individuelle s’élargit à des dimensions de satire sociale. Des salons sont créés et c’est à travers eux que sont diffusées les idées nouvelles. Les valets ne sont pas admis à la Comédie française, même en payant leur place. I. CRITIQUE DU STATUT SOCIAL. Dans cette pièce de Marivaux, il y a une critique du statut social. En effet, on sait que le pouvoir des nobles n’est pas acquis par le travail et le mérite mais il est transmis

l’éternité dans une pièce éternellement éclairée, où il est impossible de dormir. Tout autour, un détale de couloirs et d'escaliers. Ils se présentent : Joseph Garcin est publiciste et homme de lettres. Estelle Rigault est une femme qui joue à la mondaine. Inès Serrano est employée des Postes. Tout trois se demande pourquoi ils ont été réunis là, car ils ne se reconnaissent coupables d'aucun crime : Garcin explique qu'il est a été fusillé pour ses convictions pacifistes en temps de guerre. Estelle

comprend qu’elle hésite à épouser un homme qu’elle ne connaît pas. Aussi lui laisse-t-il entière liberté : « Si Dorante ne te convient pas, tu n’as qu’à le dire, et il repart » (scène 2, l. 37-38). M. Orgon est ainsi très différent des pères que les comédies du XVIIe siècle campaient : il n’est ni autoritaire, ni abusif. Une phrase résume ses relations avec sa famille et son entourage : « Dans ce monde, il faut être un peu trop bon pour l’être assez » (scène 2, l. 57-58). Vis-à-vis de son fils, M. Orgon

du XVIIe siècle, à pouvoir lire dans le texte original, les auteurs tragiques grecs. En 1658, Racine va étudier la philosophie à Paris et entre au service du duc de Luynes, janséniste austère, ce qui ne l'empêche pas de fréquenter une société de mondains et de lettrés. C'est en 1660 que la gloire littéraire sollicite Racine, il écrit une ode : la Nymphe de la Seine, ainsi que deux pièces, une tragédie : Amasie, aujourd'hui perdue, et Les Amours d'Ovides, toutes deux étant refusées par les comédiens

attribué pour « son œuvre, qui à travers un renouvellement des formes du roman et du théâtre, prend toute son élévation dans la destitution de l'homme moderne ». Samuel Beckett est né le 13 avril 1906 : l'événement fut signalé dans la rubrique mondaine d'un journal irlandais (The Irish Times) daté du 16 avril. La demeure familiale, Cooldrinagh, située dans une banlieue aisée de Dublin, Foxrock, était une grande maison entourée d'un jardin, que le père de Beckett, William, avait fait construire

de ces faveurs faites à un homme. Les personnages sont présentés dans le décor et cette manière d’écrire plonge le lecteur dans le vif du sujet. Le nœud : Il commence Acte I Scène II et fini Acte V Scène III. Alceste qui est contre l’hypocrisie mondaine, est amoureux de Célimène. Célimène représente tout ce qu’Alceste déteste. Il souhaiterait s’expliquer avec elle en privé. Mais, plusieurs personnages imprévus retardent cette entrevue. A travers ces personnages, Oronte, Acaste, Arsinoé, Dubois,

souvent référence à la mythologie, qu’elle soit grecque ou romaine. ● Sens de l’humour très profond. VII- Les buts du fabuliste. ● Etre le chantre du classicisme : La Fontaine désignait ses fables comme étant « une ample comédie à cent actes divers ». Ses récits sont toujours dramatiques, il ne raconte pas, il met en scène, ce qui apparente ses apologues au théâtre classique : Ses fables comprennent toutes une exposition, une action, organisée en plusieurs actes, toujours

Molière a contribué au mythe, mais son héros en a reçu en retour un pouvoir de séduction inégalé. Il y a entre le mythe et l’œuvre de Molière échange réciproque de services. On ne saurait traiter du thème de Dom Juan sans se référer à la comédie de Molière, mais la comédie de Molière n’est qu’une pierre qui entre dans la construction d’un édifice destiné par définition à rester inachevé. Si l’on consulte les dictionnaires, on apprend qu’un mythe se définit par son caractère fabuleux et par sa valeur