Comédie Mondaine

annonce fièrement : « C'est moi, ô Russes, qui vous ai révélé le théâtre de Racine… » Enfin, au début du ΧIΧ ͤ siècle, s'engage la lutte pour un théâtre authentiquement russe. Il est vrai qu'à la fin du siècle précédent Fonvizine avait écrit deux comédies satiriques qui montrent certains aspects de la vie russe et où les héros, outre leurs noms indigènes, possèdent des traits du caractère national; mais construction, intrigue y sentent l'inspiration étrangère. Néanmoins ces pièces, en particulier

Corrigés des exercices Bilan Tragédie et comédie au XVIIe siècle : le classicisme Séquence 5 © Cned – Académie en ligne2 Séquence 5 – FR20 Objectifs & parcours d’étude • Approfondir votre connaissance du mouvement classique • Revoir les règles du théâtre classique • Revoir la notion de registre comique • Étudier une pièce de Molière dans son intégralité Objectifs • Molière, L’École des femmes (texte intégral Textes et œuvres La tragédie et la comédie au XVIIe siècle : le classicisme Objet

Séquence 5 Tragédie et comédie au XVIIe siècle : le classicisme Sommaire Objectifs & parcours d’étude Introduction 1. Autour de l’auteur Fiche méthode : Le classicisme Corrigés des exercices 2. Le classicisme de L’École des femmes : vue d’ensemble Fiche métode : Les règles du théâtre classique 3. Le classicisme de L’École des femmes : à l’épreuve du texte Corrigés des exercices Bilan Séquence 5 – FR20 1 © Cned – Académie en ligne O bjectifs & parcours d’étude Objectifs

diraient-ils, la caricature est-elle un genre ? Non, répondraient leurs compères, la caricature n’est pas un genre. J’ai entendu résonner à mes oreilles de pareilles hérésies dans des dîners d’académiciens. Ces braves gens laissaient passer à côté d’eux la comédie de Robert Macaire sans y apercevoir de grands symptômes moraux et littéraires. Contemporains de Rabelais, ils l’eussent traité de vil et de grossier bouffon. En vérité, faut-il donc démontrer que rien de ce qui sort de l’homme n’est frivole aux yeux

qui les guide. Leur caractère est à la frontière de la spontanéité, du naturel et du calcul plus ou moins consciene. En effet, à plusieurs reprises, le héros cherche à correspondre à l'image que les autres ont de lui, si bien qu'on assiste à « une comédie à peu près consciente3 » du personnage qui sait ce qui plaît aux autres (vertu chez Marianne, franchise et naturel chez Jacob). Cependant, il est possible aussi que « Marianne et Jacob ne soient rien d'autre que l'idée qu'ils ont d'eux-mêmes4 » et

ses comédiens pendant douze ans. Pendant ce temps il écrit quelques farces et ses premières comédies (L’étourdi et Le dépit amoureux) qui remportent un vif succès. Alors il rentre à Paris où il obtient la protection du frère du Roi Louis XIV et il s'installe définitivement avec sa troupe au Palais Royal où il fait l’acteur, le directeur et l’auteur . Molière s'inspire d'abord de la farce et des comédies italiennes, puis il compose des oeuvres plus ambitieuses. En 1662 il donne sur scène L'école

la tragédie se confond avec la pantomime au moyen d’acteurs muets et la comédie se réduit à la farce grossière. Les courses du cirque et les jeux de gladiateurs les ont remplacé. La notion de théâtre est associée aux jeux, et ce jusqu’au Xe siècle. Cependant les connaissances sur le théâtre antique n’ont pas réellement disparues. L’encyclopédie d’Isidore de Séville garde en mémoire l’idée des « ludi scenici », de la comédie et de la tragédie, et évoque les noms d’acteurs et de scène. La tradition

Arnolphe. Présentation indispensable puisque la suite des événements dépend de son comportement (comédie de type psychologique). L'excès de sa confiance appelle une leçon la nature outrageusement bafouée se vengera ; les efforts d 'Arnolphe n'aboutiront qu'à le ridiculiser davantage, à augmenter sa torture morale. Plus encore que les événements c'est la peinture d'un caractère qui fait l'intérêt de cette comédie: on ne saurait donc, dès l'abord, connaître trop minutieusement d'après . ses paroles, ses

connaît, outre le latin et le grec, l'italien et l'espagnol) et les plus grandes qualités de « civilité » (un des points forts de l'enseignement à Port-Royal). Il peut en outre s'appuyer sur le réseau de relations des jansénistes. Il découvre la vie mondaine grâce à son cousin Nicolas Vitart qui l'héberge dans ses appartements de l'Hôtel de Luynes (où il réside en tant qu'intendant du duc de Luynes). C'est là qu’il écrit ses premiers poèmes, dans la veine galante, telle qu'on la pratiquait alors dans

acquitter 1 berger malhonnête sans être inquiété par le juge qui se laisse berner par ses habiles paroles. ) Tartuffe, Molière (Dénonce des Faux dévots : attitude hypocrite 2 ceux qui simulent une grande ferveur religieuse) Misanthrope, Mol. (critique mondains) Les femmes savantes, Mol. (critique les pédants. 3 femmes, Philaminte, Bélise et Armande, se prosternent 2 façon ridicule devant le piètre poète Trissotin. Elles le percoivent comme 1 moyen d’être reconnues ds le monde des gens lettrés.) + poète