Composantes Romanesques

débauche. Le mot de libertinage prend alors des acceptions de plus en plus flottantes, jusqu'à désigner, pour finir, toute frivolité ou liberté de comportement. Pour en trouver une définition un peu précise, il faut avoir recours à la production romanesque duXVIIIe siècle : de Crébillon fils à Duclos et à Choderlos de Laclos, il se développe en effet une sorte de théorie du libertinage, mise en action par des personnages calculateurs et épris d'analyse. Qu'on les nomme « petits-maîtres », « fats »

de telles ambitions ? Tel est notre propos. Vous trouverez d'abord ci-dessous les principaux points de la doctrine naturaliste, illustrés par des textes commentés. Dans un second temps, nous entreprendrons de réfléchir aux limites que l'écriture romanesque - et le tempérament de Zola - n'ont pu manquer d'assigner à l'entreprise.       La doctrine naturaliste   Le refus de la psychologie  Reprocher à Zola, comme on l'a fait souvent, son ignorance de la psychologie, tient du non-sens. Une

Anthony –, l’ont conduit sur les devants de la scène parisienne. Auteur de quelques chroniques historiques et de nouvelles, il n’est pas encore un romancier expérimenté. Cependant, sont en germe dans Pauline tous les grands ressorts de son œuvre romanesque à venir. Alexandre Dumas y raconte l’histoire tragique d’une jeune femme innocente et pure que rien ne destinait à affronter les terribles épreuves qui seront les siennes. Ce texte court réunit thématiques gothiques et influences romantiques. L’intérêt

commentaires rétrospectivement effectués par l’écrivain. Celui-ci évoque son passé de marginal dans l’Europe des années 1937-1938 en estompant toute référence biographique précise (chronologie psychologie, événementialité). -la proximité avec le genre romanesque, d’autre part : l’un de ses subterfuges est d’assimiler à des fins de fiction des catégories génériques étrangères (cf. Journal d’une femme de chambre de Mirbeau). Par ailleurs, le titre affiche sa volonté de figurer un personnage-type (le voleur)

l’histoire, le marquage négatif de l’identité, l’irrégularité linguistique, » Distinction de trois périodes: (par Klinkenberg ) 1)-1830 au lendemain première guerre: période centripète: volonté de se distinguer de la France et de valoriser la composante flamande du pays, s’identifie à la littérature belge. 2)- 1918-1960: période centrifuge : Qui est marquée par division Belgique en deux communautés linguistiques: mythe nordique disparait, l’écrivain n’a plus d’identité belge. Cf manifeste du groupe

moi les jeunes gens et les femmes »). Aime à croire en la bonne nature de certains hommes parmi lesquels il se place, fait preuve d’actes de générosité. Âme romanesque : aimable, admirable, à qui l’on donne des conseils -> plaisant pour sa compagnie. * Lecteur de poète : ressemble au lecteur de roman idéaliste mais pas seulement romanesque. Souvent initié à l’art, méprisant, se sentant « âme de qualité supérieure », raffiné, noble. Souvent poètes eux-mêmes : permet de comprendre le poète.

l’éclairage rétrospectif de ce que l’on apprend plus tard, une part de calcul dans les façons d’être de ce pensionnaire aux mœurs en apparence si ordinaires. Conclusion       Ce passage du Père Goriot est à la fois un portrait et un élément romanesque important, puisqu’on y livre au lecteur des indices sur le passé mystérieux de Vautrin, et des dignes annonciateurs du coup de théâtre que sera son arrestation.       Vautrin est un personnage massif, visuellement présent dans sa force. Il est

avec les règles de bienséance, de vraisemblance et la règle des 3 unités (temps, lieu, action). En marge de ces deux courants apparait une forme de pensé : les optimistes qui héritent du XVIème siècle une ardeur conquérante. Un idéal de vie romanesque et héroïque témoin de la grandeur de l’horreur soutenue par les héros de Corneille qui croient aux passions nobles et en l’homme. Car malgré sa faute originelle, l’homme peut obtenir son salut (pensée chrétienne). Puis succède au milieu du XVIIème

Etude du Roman d’Alberto MORAVIA « Le Mépris » Figurant parmi les œuvres romanesques les plus populaires des années 50, Le Mépris de Moravia écrit en 1954 apparaît comme la mise en lumière de la dégradation de l’amour éprouvé entre Riccardo, le narrateur du récit et Emilia sa femme. Moravia pourrait donc s’en tenir aux classiques scènes dramatiques et émouvantes que le style requiert mais son choix est tout autre. Il choisit de retranscrire cette fissure qui s’accroît inexorablement entre les

grâce à une interprétation de la structure spatiale. ________________________________________ La structure spatiale L’espace romanesque, il est devenu banal de le dire, n’est jamais innocent. Chez Oyono l’espace a une fonction technique et idéologique très importante. On peut même dire que c’est à partir de la structure spatiale que tous les autres éléments composants et la signification de l’œuvre peuvent être systématiquement balisés. La trilogie oyonienne a pour cadre un type ne varietur de