Civilisation universelle

Banham, Georgina Karachoriti, Katerina Fotopoulou et Séverine Le Hébel ------------------------------------------------------------------------ Communication interculturelle et Internet Séminaire de DREA à l'Institut National des Langues et Civilisations Orientales (INALCO) Paris 2001 - 2002 Paris, INaLCO – DREA OIPP 2001 - 2002 Contre-Culture 2 Résumé Le XXème siècle, un siècle de contre-culture ? Contestée et niée, la culture a perdu ses lettres de noblesse au XXème siècle. Si

race mais du vocable « culture », se réclament de manière insidieuse d’une hégémonie purement contributive à la notion de « civilisation mondiale » qui figure, alors un « racisme à l’envers », péché originel de l’anthropologie. D’où il suit qu’il n’y a pas de développement possible à l’aune d’un régime d’une uniforme monotonie mais seulement au travers de sociétés et civilisation extraordinairement diversifiées -et non au titre de pluralité raciale ! -. Il semble, en effet, qu’il y ait une proportion

» ; enfin nous évoquerons la remise en question sur le bonheur et le bon fonctionnement de la vie. (alinéa)Notre vision sur d’autres peuples ne peut être objective puisque nous avons tendance, de manière instinctive, à nous identifier à une civilisation lorsque nous traitons celle-ci. (alinéa) En effet, l’omniprésence des préjugés dans nos propos, nous amènent à penser que les peuples différents des nôtres, nous sont

l'existance morale de l'être humain, pour laquelle on parle de culture ou de civilisation c'est la raison pour laquelle les philosophes des lumières exposeront qu'au cours de l'histoire de l'humanité, l'être humain est sorti de l'état de nature pour rentrer progréssivement dans l'état civil. Finalement on est amenés à se demander qu'elle est la signification de la notion de civilisation et par la même accasion si la valeur d'une civilisation se mesure ou non à son développement technique, c'est ici l'enjeu

du 5ème s après JC, la chute de l’empire romain. Il va créer toute une civilisation européenne. Deux périodes : le principat du 3ème siècle = le haut empire. Le prince est le premier (« princeps »). Au 3ème : le dominat : le bas empire du 3 à la fin du 5ème s, l’empereur devient despote, il a l’exclusivité des pouvoirs. France 496 : Le baptême de Clovis est le passage d’un royaume germanique (la Gaulle) à la civilisation antique. La F devient la fille aînée de l’église. Ca apporte le droit romain

l’utilité, le succès de la modernité et le fait de respecter son peuple et s’approprié le droit de juger autrui. Montaigne disait : « Nos croyances morales, déterminées par une coutume particulière, nous semblent au contraire, naturelles et universelles ». La civilisation avait le droit à la raison alors qu’autrui n’avait aucun droit et considéré comme des barbares avec aucunes valeurs morales. Lévi-Strauss nous partage la même idée avec l’ethnocentrisme. Le progrès du développement vers une société

marcherait à 4 pattes ( c’est de là d’où viennent les grands conflits entre Rousseau et Voltaire). Il soutient la monarchie constitutionnelle , où le mérite domine. Avec la découverte de nouvelles civilisations et cultures , naît le mythe du bon sauvage(=l’homme y est considéré à l’état originel , sans civilisation ou en parfaite harmonie ). Il utilise ce mythe comme prétexte pour dénoncer les absurdités de la société du 18ème siècle. Il est l’un des premiers écrivains engagé (cf : Affaire Jean Calas )

mieux la civilisation que Bougainville lui-même. Déjà Montaigne, dans ses essais avec ses « cannibales » avait opéré ou effectué ce changement de perspective : donner la parole à un étranger qui analyse les travers de la civilisation a été une démarche commune à plusieurs acteurs : ✖ Montesquieu révèle à travers le regard des persans, les contradictions de la société Française. ✖ Voltaire met en scène un voyageur interplanétaire, Micromigas, qui fait preuve d'une curiosité universelle, se montre

qui se voulait globale, qui vient de Tyler et date de 1871 : « la culture ou la civilisation, prit en un sens ethnographique le plus large est cet ensemble complexe incluant les savoirs, les croyances, l'art, les moeurs, le droit, les coutumes, ainsi que toute autre disposition ou usage acquis par l'Homme en tant qu'il vit en société. » Première tendance donc, caractère distinctif de la culture. Tendance universelle de l'humanité à maitriser les contraintes de la nature. La première contrainte

inspirant sur le plan philosophique et moral. Ce qu’on appelle la Tradition en maçonnerie. On y rattache toutes les activités qui s’inspirent du respect de l’homme et de l’humanité, se confondant avec l’idéal démocratique et celui de fraternité universelle. Mais mettre l’homme au centre de ses préoccupations, n’est pas sans inconvénient, car l’humanisme a évolué au fil du temps notamment parce que l’homme a évolué lui même ainsi que les techniques qui sont à sa disposition. Et se cantonner à