Chevaux De Bois Verlaine

Georges Braque Le jour et la nuit « L’art est le plus beau des mensonges. » Claude Debussy (1862-1918) « L’art est fait pour troubler, la science rassure. » Georges Braque (1882-1963) Pensées sur l’art « Le cheval porte son cavalier avec vigueur et rapidité. Mais c’est le cavalier qui conduit le cheval. Le talent conduit l’artiste à de hauts sommets avec vigueur et rapidité. Mais c’est l’artiste qui maîtrise son talent. » Vassili Kandinski (1866 -1944) « L’art existe à la minute où l’artiste s’écarte

fuite du temps (les sonnets pour Hélène de Ronsard « quand vous serez bien vieille » le temps qui passe physiquement / « le lac » de Lamartine : le temps synonyme de mort / « l’ennemi » de Baudelaire :perte intellectuelle et manque d’inspiration / Verlaine « colloque sentimentale » : le temps estompe les sentiments ) la littérature en prose met également en scène la cruauté du temps qui passe (Montaigne : le temps qui passe est synonyme d’une mort à petit feu, le corps se désintègre, on meurt un peu

pensa mourir de rire en lisant La Fille de feu d'Adolphe Belot. Elle se plaisait à raconter des histoires de nuits de noces qui finissaient toujours mal: tantôt le mari, dans sa hâte brutale, rompait le cou de sa femme contre le 10 Les Mots bois du lit et tantôt, c'était la jeune épousée qu'on retrouvait, au matin, réfugiée sur l'armoire, nue et folle. Louise vivait dans le demi-jour; Charles entrait chez elle, repoussait les persiennes, allumait toutes les lampes, elle gémissait en portant

neige pensa mourir de rire en lisant La Fille de feu d'Adolphe Belot. Elle se plaisait à raconter des histoires de nuits de noces qui finissaient toujours mal: tantôt le mari, dans sa hâte brutale, rompait le cou de sa femme contre le 10 Les Mots bois du lit et tantôt, c'était la jeune épousée qu'on retrouvait, au matin, réfugiée sur l'armoire, nue et folle. Louise vivait dans le demi-jour; Charles entrait chez elle, repoussait les persiennes, allumait toutes les lampes, elle gémissait en portant

opérés par le poète naissent des images qui jettent un éclairage nouveau sur le monde qui nous entoure. • On distingue deux procédés pour créer une image : la comparaison et la métaphore. « Il pleure dans mon cœur comme il pleut sur la ville » (Paul Verlaine) : pour exprimer la ressemblance entre son chagrin et la pluie qui tombe, le poète a recours à un outil grammatical, le mot comme, qui établit une sorte de pont entre les deux éléments. Il fait une comparaison. Celle-ci peut être introduite par d’autres

l’éloignement géographique, il sut rendre dans ses écrits la réalité de la Russie, des isbas, des samovars, des bois de bouleaux, des télègues qui s’embourbent, de la rosée du matin, du ciel sur la plaine…Cet extraordinaire poète de la réalité russe est l’auteur d’un recueil de nouvelles connu sous le nom de :  Récits d’un chasseur (1852) Ce chasseur, Tourgueniev en personne, marche à travers bois et champs, rencontre des paysans, assiste à une foire, à un enterrement... Avec légèreté, finesse mais aussi

____________________________________________________________ ______43 Charles Baudelaire ____________________________________________________________ _____43 Arthur Rimbaud ____________________________________________________________ _______43 Paul Verlaine ____________________________________________________________ _________44 Niet zsche ____________________________________________________________ ____________44 Lautréamont ____________________________________________________________ __________45

non « 5 fois leur volume d’eau » ; Gustave Courbet avec du vin blanc ; Alphonse Daudet avec du laudanum pour soulager son tabès (dégénérescence nerveuse provoquée par la syphilis) ; et Henri de Toulouse- Lautrec avec du cognac. Par ailleurs, Paul Verlaine comme Arthur Rimbaud buvaient trop et le premier alcool qui leur tombait sous la main ; Charles Baudelaire, Oscar Wilde ou Ernest Dowson étaient également opiomanes, et Edouard Dubus, Stanislas de Guaita, ou Roger Gilbert-Lecomte, morphinomanes («

sont figurés avec une extrême finesse par le peintre. La lumière qui se verse sur le pan droit de la robe en magnifie la splendeur. Les objets, d’une manière générale, sont rendus avec beaucoup de réalisme : les détails du tapis, les nuances du bois du guéridon, l’ombre du rideau à gauche créent l’illusion du réel. La concentration de la lumière et des lignes de force du tableau autour du visage et des mains des amants est également très riche. On perçoit tout à la fois l’insistance du jeune

une typographie (guillemets, italiques) particulières. N'importe quel ter~me de la langue devient un substantif masculin singulier ~lorsqu'il est a~ntonyme et les substantifs perdent leur déterminant Lente est féminin Chevaux est un pluriel Cheval a un pluriel irrégulier. ~I> Fonctions du langage, ~métalangue ~- Rey~-Debove ~J., Le Métalangage, Paris, L'ordre des mots, Le Robert, 1978. Auto-sacramental. Pièce en un acte oui est un drame sacré, joué en Espagne pour