Carre Noir Malevitch

1967 the inner way , 2001 light reign , 2003, Washington the light inside, 1999 10 georges rousse http://www.georgesrousse.com/ après avoir été photographe d’architecture, c’est avec la découverte du land art et du carré noir sur fond blanc de Malevitch que Georges rousse choisit d’intervenir dans le champ photographique établissant une relation inédite de la peinture à l’espace. il investit alors des lieux abandonnés pour les transformer en espace pictural et y construire une œuvre

parallèles : Kandinsky, Mondrian, Malevitch S'abstraire de la forme qui renvoie à quelque chose de réel Kandinsky S'occupe des lignes et des formes Ecole du Bahaus qui associe enseignement théorique et pratique de l'artisanat, du design, combat l'idée de l'artiste solitaire et romantique, plutôt 6/20 réfléchir ensemble de ce qu'est l'art apprentissage de savoirs faire artisanaux Mondrian lignes droites verticales et horizontales, 3 couleurs primaires + noir blanc et gris tout élément qu'on

Deux artistes sont particulièrement cités. Marcel Duchamp d'abord, qui expose à partir de 1913 des objets usuels qu'il appelle des « ready made » dont le plus célèbre est un urinoir posé à l'envers. Casimir Malevitch ensuite, qui expose successivement un « carré noir » en 1915 et un « carré blanc sur fond blanc » en 1918. Ces nouvelles démarches artistiques synthétisent, selon les spécialistes, les trois ruptures fondamentales que l'art contemporain a opéré avec les pratiques artistiques antérieures

réglée dans un premier temps (si l’on excepte les pièces de jeunesse) par une esthétique précise et catégorique. Une composition comprenait quatre éléments : structure, méthode, matériau et forme. La structure la plus souvent employée est la « racine carrée » : le tout était divisé en parties égales groupées en sections inégales. Ainsi Imaginary Landscape n°3 comporte 12 parties de 12 mesures chacune. Les parties sont groupées en section de 3, 2, 4 et 3. 1938 est une date-clef. Cage « invente » le

choix plastiques opérés par l'artiste Lignes- formes- couleurs- matières- compostion a- schéma de composition Forme géométrique simple dans laquelle sont inscrits les éléments principaux. Elle occupe la majorité du tableau (rond-triangle-carré...) b) lignes de forces lignes principales (dynamisme, mouvement, statique...) lignes de fuites ( regarder l'impression qui se dégage du tableau) c) le centre d'intérêt L'endroit où l'artiste va attirer le regard (point/zone) Circulation

possèdent d’autres catégories. Par exemple il n’y a pas de frontière entre bleu et vert -> un seul mot pour les décrire]. Il existe aussi des cultures où il n’y a pas de frontière claire avec différents mots pour différencier rond, triangle, carré,… => le langage va avoir un impact sur la catégorisation. (DERAIN 1906). 2. La synthèse des couleurs. Il existe différentes façons de synthétiser les couleurs (ex: jaune et bleu = vert, alors est-ce que la salade verte est un mélange de salade

représentations imaginaires, ces représentations ne pouvant toutefois converger vers une figure référentielle. Rosalind Krauss note les deux illusions engendrées par « la grille » dans l’art moderniste en prenant des exemples (celles de Mondrian, de Malevitch, d’Agnès Martine, de Sol LeWitte, etc.) La première illusion, c’est l’originalité de l’avant-garde. Elle est considérée comme une découverte moderniste originale qui introduit un plan géométrique, l’anti-naturalité, l’anti-représentation et l’anti-réalité

laissant de plus en plus de place à la pensée et au concept dans leurs réalisations. Les leçons de diffraction de lumière par les impressionnistes influenceront les Cubistes, les Constructivistes russes, les Suprématistes jusqu’au carré noir sur fond blanc de Malevitch, qui participe de cette voie de l’abstraction qui s’ouvre en Europe. La peinture se dégage peu à peu des conventions de son élaboration et se réduit à une surface plane, vide de tout « savoir-faire », mais ouverte désormais à la

Parmentier, Toroni) expose au salon de la jeune peinture de Paris. L’acte de peindre est impersonnel et anonyme. Chacun va avoir comme signe de son œuvre une seule caractéristique : pour Buren c’est une ligne blanche et une ligne de couleur (ou de noir). C’est une emprunte régulière. C’est un signe systématique et minimaliste qui marque l’appropriation du monde par l’art. Art conceptuel avec Jospeh Kosuth : l’art peut s’exprimer seulement par la nomination, par l’écriture. L’œuvre des 3 chaises :

mettent parfois des citations, que certains considèrent même comme un pillage des plasticiens. L’Art contem- porain deviendrait ainsi parfois un laboratoire d’expéri- mentations, auquel on emprunterait les résultats les Exposition Futuriste 0.10 (Malevitch, Petrograd, 1915) © DR 3-articleS-LO96 25/01/07 16:31 Page 8l a l et tre de l ’ o c im n°96, novembre-décembre 2004 9 plus probants. Toutefois le sujet de l’exposition doit toujours primer et il ne devrait point être question de geste artistique