Caius Marius

droiture, de modération ; et il craignait de lui porter un coup cruel en envoyant son frère au supplice. Aussi, avant de rien tenter, il fait appeler Diviciacos, et, écartant ses interprètes ordinaires, il a recours, pour s'entretenir avec lui, à Caïus Valérius Troucillus, grand personnage de la Gaule romaine, qui était son ami et en qui iI avait la plus entière confiance. Il lui rappelle ce qu'on a dit de Dumnorix en sa présence, dans le conseil, et lui fait connaître les renseignements qu'il a

Gracchus. Tiberius et Caius sont deux tribuns de la Plèbe, deux frères qui se sont opposés au sénat en 133 puis en 124. L'origine de ce différent est que les Gracques avaient voulus entamés des réformes agraires en faveur de romains démunis sachant que l'aristocratie romaine s'était en grande partie accaparée ces terres. L'opposition entre les Gracques et le Sénat c'est terminée par la victoire du sénat et par la mise a mort des deux frères. -deux généraux romains Sylla et Marius qui regroupent derrière

Sont-ils battus à Numance ? Scipion Émilien les prive d’abord de tout ce qui les avait amollis [26]. Les légions romaines ont-elles passé sous le joug en Numidie ? Métellus répare cette honte dès qu’il leur a fait reprendre les institutions anciennes. Marius, pour battre les Cimbres et les Teutons, commence par détourner les fleuves, et Sylla fait si bien travailler les soldats de son armée, effrayée de la guerre contre Mithridate, qu’ils lui demandent le combat comme la fin de leurs peines [27].

c'est une mesure qui n'a pas plus a la nobilitas d'autant que Gracchus qui avait obtenu le statut de tribuns de la plèbe en 133 avt JC s'était représenté. La réforme s'est maintenue , seulement cette loi a été peu et mal appliqué. Son frère Caius Gracchus est élu tribain de la plèbe: une réforme social toute seul ne peut pas marché, il faut aussi réformer le système politique. Il va falloir retirer au sénat une partie de ses prérogatives, rendre au peuple sa souveraineté et faire en sorte

consulat. A partir de 377, deux tribuns de la plèbe sont réélus dix fois de suite et ils plongent la ville dans l’anarchie. En organisant la paralysie des élections en opposant leur droit de veto aux magistrats qui essaient de rassembler les comices, Caius Licinius Stolo et Lucius Sextius Lateranus arrivent même à provoquer le vide du pouvoir et l’absence de magistrats pendant cinq années consécutives. Pour y remédier, le sénat recourt à la dictature, mais c’est une solution limitée dans le temps. La

sentiment de participer aux profits des conquêtes (partage de l'ager publicus). Les choses se dégradèrent totalement dans le contexte des luttes sociales de la fin de la République (désertions, mutineries, etc.). • C'est pourquoi le consul Caius Marius, à la fin du IIe siècle av. J.-C., put imposer un système militaire entièrement nouveau : une armée composée de mercenaires. L'obligation militaire devenait dès lors la contrepartie, non pas d'un devoir familial ou civique, mais d'une relation

la majorité des cas leurs enfants. Durant l'Antiquité, l'Empire romain sous Auguste ne parvient plus à payer les retraites de ses légionnaires (une prime de démobilisation d'un montant équivalent à une dizaine d'années de soldes). Le consul Caius Marius en 23 av. J.-C. propose à Auguste de faire passer de 16 à 20 ans le nombre d'années de service militaire obligatoire. L'empereur crée en plus le Trésor militaire, caisse de retraite des légionnaires approvisionnée par une taxe de 5 % sur les

sénateurs, ce qui amène à une lutte sur plus de 10 ans entre partisans des Gracques et du sénat qui s’en sort par un senatus ultimatum. L’étape suivante autour du général Marius qui réitère 6 fois le consulat. Il introduit des mercenaires, c’est la fin de l’idéal du citoyen soldat qui ne suffit plus. S’en suit un conflit entre Marius et le sénat qui finit par son assassinat en -90. 
Sylla joue un grand rôle dans la conquête de l’Orient. Il fait entrer son armée dans Rome, interdit par le pomerium dans

Italiens, elle alla jusqu’à retirer son affection aux hommes qui la défendaient elle-même, du jour où elle les vit défendre également la cause de l’Italie, et l’on peut dire que cette grave question fut le principal obstacle où se brisa la popularité de Caïus Gracchus et du second Drusus. Une aberration semblable serait incompréhensible, si l’on oubliait qu’à Rome comme en Grèce c’était un avantage matériel d’être citoyen. Ici toutefois le budget de l’État n’était pas mis en coupe réglée par les affamés

comme capitale Utique. Mais, l’Etat romain se désintéresse pendant plus de vingt ans à l’Afrique, car Rome ne suit pas réellement une politique volontaire de romanisation des élites autochtones. Il faut cependant attendre 123 avant notre ère, pour que Caius Gracchus monte une expédition coloniale chargée de fonder une nouvelle Carthage. Mais, elle fut un échec, et permit seulement l’implantation en Afrique et dans les royaumes voisins tels que la Numidie, des hommes d’affaires romains ou italiens. De