Cabrillac Droit Des Obligations

Séance 4 droit civilDissertation : la sanction de la règle de droit “Quelle est la valeur de la transgression lorsqu’il n’y a aucune règle, aucune sanction”. Cette citation d’Henri Guaino, homme politique français, révèle (en dépit de la question posée) une forme d’assimilation de la sanction à la règle. Dans son propos, on ne connaît la nature de la règle qu’il entend. Cependant, en raison de l’intégration de la sanction à la règle, on peut comprendre qu’il s’agit de la règle de droit car la principale

créance est rejetée en tout ou en partie, il restitue au liquidateur le bien ou sa valeur, sous réserve du montant admis de sa créance". Par ailleurs, aux termes de l’article 2037 du Code civil : "La caution est déchargée, lorsque la subrogation aux droits, hypothèques et privilèges du créancier, ne peut plus, par le fait de ce créancier, s’opérer en faveur de la caution. Toute clause contraire est réputée non écrite". Par deux arrêts des 13 mai 2003 (Bull., IV, n° 73, p. 83) et 3 décembre 2003 (non

Le droit est indissociable de l' histoire humaine quelque soit la fraction sociale considérée. Le droit a toujours existé, et s' il n'existe pas encore de droit pour une situation donnée, Le droit surviendra à court terme, c' est une évidence sociale. "Ubi societas ibi jus" (Là où il y a société, il y a le droit ) La finalité 1ère du droit est de prévoir le déroulement paisible d'une vie collective par la production de certaine règle. Les philosophes des Lumières ont tenté de

Obligations de la banque : A l’occasion de l’émission du chèque document 8 : arrêt 11 février 2003 sur les chèques de banque Chèque tiré sur les livres de la banque, la banque est le tireur, le chèque est tiré sur le compte de la banque directement, la banque est rarement défaillante donc garantie pour le porteur, confiance dans le titre Chèque certifié = la banque constate à un jour déterminé ( ??) que la provision est sur le compte Dans l’arrêt, le chèque a été falsifié : obligation

nouvel article 2286 relatif au droit de rétention, que l'on peut définir comme « la faculté accordée à un créancier qui détient la chose de son débiteur d'en refuser la délivrance jusqu'au complet paiement » (d’après Michel CABRILLAC ) ou « le droit reconnu au détenteur d'une chose d'en refuser la restitution à son débiteur tant que ce dernier n'a pas respecté son obligation » (d’après Augustin AYNES ). Le texte ne crée pas, bien évidemment, l'institution du droit de rétention, mais s'apparente davantage

Droit civil Présentation de la bibliographie : _ L'ouvrage d'Alain Bénabent « Droit civil, les obligations » publié chez Mont Chrétien. _ L'ouvrage Philippe Malaurie et Laurent Aynés et Philippe Stoffel-Munck « Les obligations » publié au Defrénois. _ L'ouvrage Précis Dalloz de François Térré, Yves Lequette et Philippe Simler « Droit civil, obligations » (Ouvrage complet 1er et 2eme semestre). _ L'ouvrage de Rémi Cabrillac « Droit des obligations » (Comme un cours)

L’interdiction de paiement des créances antérieures (art. L. 621-24 aln1 du C.Com.) Aux termes de l’article L. 621-24 aln1 du Code de Commerce « le jugement ouvrant la procédure emporte, de plein droit, interdiction de payer toute créance née antérieurement au jugement d’ouverture ». Cette règle visait traditionnellement a sauver l’égalité des créanciers : car, par hypothèse, le débiteur en cessation de paiements ne peut pas faire face normalement à ses engagements, d’où sa soumission à

INTRODUCTION Le droit semble être indissociable des activités et de l’histoire humaine Quelle que soit la fraction sociale considérée, le droit existe. Et s’il n’existe pas de droit applicable à une situation donnée ce droit apparaîtra à court terme. Un adage (cad : une maxime) latin traduit cela : Ubi socretas ibi jus (:juris) (là où il y a société, il y a du droit), même dans l’organisation animal, il y a des rudiments de droit.Le citoyen ressent que l’existence du droit est une évidence sociale

Adlane Sarbeji Un droit porté trop loin devient une injustice. Voltaire, rapportée par JOSSERAND L., « De l’esprit des droits et de leur relativité », 2e éd. 1939, p.5 INTRODUCTION De nos jours, peu nombreux sont les paiements effectués directement entre les opérateurs économiques sans intervention des banques, d’une part la remise de monnaie fiduciaire est marginalisée[1], elle se réserve aux petits montants, d’autre part nul ne cache encore ses

l’étranger. Ceci, afin de leur éviter un transfert de monnaie onéreux et dangereux. Crée à l’image de la lettre de change à laquelle il emprunte l’essentiel de ses règles, le billet à ordre était soupçonné, jusqu’à une date récente par l’ancien droit français comme support à des prêts usuraires. Le billet à ordre jouait à cet effet un rôle secondaire ou subsidiaire par rapport à la lettre de change et aux instruments de paiement courant. Ainsi, le chèque a été crée en France par la loi