Bovary Schéma Narratif

ainsi qu'un peintre ferait avec son carnet de croquis67. Les dossiers préparatoires de Zola font aussi état de réflexions théoriques sur le roman en cours d'écriture, via une forme de dialogue avec lui-même. L'écrivain prend soin de définir le schéma narratif, la position des personnages dans chaque scène, le niveau de dramatisation, la véracité de la situation. Il porte une attention toute particulière au rythme de la narration et à l'équilibre de chacun des chapitres. Un travail sans brouillon

qu'un peintre ferait avec son carnet de croquis[65]. Les dossiers préparatoires de Zola font aussi état de réflexions théoriques sur le roman en cours d'écriture, via une forme de dialogue avec lui-même. L'écrivain prend soin de définir le schéma narratif, la position des personnages dans chaque scène, le niveau de dramatisation, la véracité de la situation. Il porte une attention toute particulière au rythme de la narration et à l'équilibre de chacun des chapitres. Un travail sans brouillon

spirituelle : humilité, acceptation de l’homme tel qu’il est. Il conviendra de respecter les règles du discours sur le plan de l’énonciation, de la composition et de la mise en page. Les élèves pourront amorcer le texte par quelques éléments narratifs qui offrent le contexte du discours. Dissertation Pour donner de la force à un personnage, peintres, cinéastes et romanciers jouent sur des moyens différents. 1) L’absence de description d’un personnage peut mobiliser l’imagination du lecteur

l’indicatif, usage du passé composé, plus-que-parfait et subjonctif présent. “ Soutenu : respect des règles de grammaire et de prononciation, vocabulaire recherché, voire rare. C’est la langue de l’écrit. 3 Discours d’un pédant 1 5 10 15 - Les Bovary viennent d’emménager à Yonville. M. Homais, le pharmacien, leur présente la région. Nous sommes abrités des vents du nord par la forêt d’Argueil d’une part, des vents d’ouest par la côte Saint-Jean de l’autre ; et cette chaleur, cependant, qui à cause

toute dernière strophe. Sa construction est à la fois rhétorique (les parallélismes, l’explication finale) et poétique (expansions métaphoriques de plus en plus amples). Si l’on se fie aux longueurs respectives des différentes strophes, la courbe d’un schéma déceptif est repérable : expansion croissante jusqu’à la troisième strophe, puis retombée de l’exaltation. Le récit commence comme un conte empreint de merveilleux, se poursuit comme un discours recensant les éléments du spleen en tant qu’inspiration

qu'un peintre ferait avec son carnet de croquis[67]. Les dossiers préparatoires de Zola font aussi état de réflexions théoriques sur le roman en cours d'écriture, via une forme de dialogue avec lui-même. L'écrivain prend soin de définir le schéma narratif, la position des personnages dans chaque scène, le niveau de dramatisation, la véracité de la situation. Il porte une attention toute particulière au rythme de la narration et à l'équilibre de chacun des chapitres. Un travail sans brouillon 

semaine 2. Les oiseaux (thème) se cachent (prédicat) pour mourir 3. Le livre (thème) est (prédicat) sur la table 4. Pierre (thème) écrit une lettre (prédicat) à sa mère Il existe un autre niveau d’analyse, celui de Lucien Tesnière, à la lumière du schéma actanciel : Procès : c’est le verbe / Acteurs : ce sont les actants / Circonstances : les circonstants. Ex. : Alfred (actant) donne (procès) le livre (actant) à Charles (actant) dans la cuisine (circonstant) Le procès renvoie à un « faire transformateur »

Du point de vue de l'action comme de celui des personnages, le roman balzacien ne se réduit nullement à une plate " reproduction du réel ". Le réalisme de l'auteur de La Comédie humaine - incontestable dans la finalité comme dans les procédés narratifs de l'œuvre - est irréductible à une simple représentation plate et servile d'un réel antérieur et extérieur à l'espace romanesque. Dans une lettre à Mme Hanska, Balzac s'exclamait : " Mes romans sont les Mille et Une Nuits de l'Occident ! " Entendons

séquences 1 et 2 donnent l’occasion de réviser les éléments fondamentaux concernant le récit, éléments que les élèves ont acquis en 6e, 5e et 4e : tout ce qui concerne la chronologie (séquence 1), et tout ce qui concerne le narrateur et le point de vue narratif (séquence 2). Des apports nouveaux permettent d’approfondir les notions acquises, notamment une réflexion sur la nouvelle et ses sous-genres (séquence 1), et la notion de récit encadré (séquence 2). Les séquences 3 et 4 s’appuient sur des genres

accoutumé de l'être ; de sorte que, se voyant souvent, et se voyant l'un et l'autre ce qu'il y avait de plus parfait à la cour, il était difficile qu'ils ne se plussent infiniment. SEQUENCE 5 / LECTURES CURSIVES Gustave FLAUBERT, Madame Bovary, 1857 Ce n'étaient qu'amours, amants, amantes, dames persécutées s'évanouissant dans des pavillons solitaires, postillons qu'on tue à tous les relais, chevaux qu'on crève à toutes les pages, forêts sombres, troubles du cœur, serments, sanglots