Belle Representation Chose

nature (de l’instinct), et c’est seulement à leur créateur qu’on l’attribue en tant qu’art ». L’abeille produit une structure très bien faite, mais elle ne fait pas par réflexion, elle fait sans penser ce qu’elle fait et elle ne peut pas faire autre chose, car il est tout simplement dans sa nature de produire les éléments de la ruche. C’est donc seulement dit Kant par analogie que nous verrons dans les ouvrages naturels de l’animal de l’art, parce que nous ne pouvons pas nous empêcher de les penser

d’époque ? Présentation. Page 1 Sommaire. Page 2 Introduction. Page 3 I. Qu’est ce que la beauté? 1. Définition de la beauté. Page 4 2. Beauté physique, beauté morale. Page 5 II. Vénus, déesse de la beauté. Page 6 1. Représentation de la Vénus. Page 8 2. Existe-t-il une Vénus masculine aujourd’hui ? Page 17 III. La beauté, une mode 1. Subjectivité de la beauté. Page 19 2. La chirurgie esthétique. Page 22 3. Les accessoires contribuent-ils à la beauté ? 24

docxKant, critique de la faculté de juger (1790), GF-Flammarion, extraits. §2 — La satisfaction qui détermine le jugement de goût est totalement désintéressée On nomme intérêt la satisfaction que nous associons à la représentation de l’existence d’un objet. Une telle représentation se rapporte donc toujours en même temps au pouvoir de désirer, comme son principe déterminant, ou en tout cas comme se rattachant nécessairement à son principe déterminant.

§ 5 : On pourrait élever contre notre science les objections suivantes : 1) elle couvre un domaine trop vaste pour qu’un seul traité ou un seul exposé puisse en donner une présentation exhaustive – je réponds que je suis d’accord, mais que quelque chose vaut mieux que rien. 2) elle ne fait qu’un avec la rhétorique et la poétique – je réponds : a) son domaine est plus vaste ; b) elle comprend des objets que ces deux sciences ont en commun aussi bien avec d’autres arts libéraux qu’entre elles, et que

arrive à une « avancée montante de la mort », une fin « tragique ». Mais le rocher lui, « lutte » encore pour ne pas « sombrer », « contre la mort », mais il s'effrite petit à petit. Le narrateur admire cette lutte, il trouve que ce rocher est une « belle chose romantique », « superbe ». Il est fasciné par cette « proximité de la mort », et ce Duc et sa « résistance » malgré sa « difficulté à vivre ». Proust perçoit donc dans ce visage une souffrance physique, une lutte, et représente le temps qui passe

définie. " Dès l'enfance, les hommes ont, inscrites dans leur nature, à la fois une tendance à représenter [...] et une tendance à trouver du plaisir aux représentations. " (Aristote, Poïétique, 4b5). La tache de l'artiste consiste donc à représenter le monde et nos émotions. Le plaisir vient, selon Aristote, lorsque l'on reconnaît dans la représentation ce que nous expérimentons par ailleurs. Aujourd'hui, l'artiste a un tout autre statut. On le distingue strictement de l'homme de métier. La multiplication

Et il est vrai que c’est une vraie question : « Que nous dévoile donc l’œuvre d’art? ». Plus qu’elle-même, l’œuvre d’art peut en effet évoquer des souvenirs, des phénomènes de société ou encore des évènements historiques. Nous pouvons la trouver belle ou laide, insignifiante, splendide, émouvante… mais tout ceci n’est qu’accumulation brute d’émotions, de ressentis, de points de vue. Que nous révèle-t-elle qui a pu nous être caché avant que nous la voyions ? Que nous permet-elle de déceler ? Que

La BeautéJe suis belle, ô mortels ! comme un rêve de pierre, Et mon sein, où chacun s'est meurtri tour à tour, Est fait pour inspirer au poète un amour Éternel et muet ainsi que la matière. Je trône dans l'azur comme un sphinx incompris ; J'unis un coeur de neige à la blancheur des cygnes ; Je hais le mouvement qui déplace les lignes, Et jamais je ne pleure et jamais je ne ris. Les poètes, devant mes grandes attitudes, Que j'ai l'air d'emprunter aux plus fiers monuments, Consumeront leurs jours

tonalité d'ouverture, contrairement à l'animal. L'être humain est ouvert vers l'infini, en quête de quelque chose qui n'a pas de nom. L'Art est une expression, par laquelle l'artiste recherche quelque chose qui nous dépasse. On se reconnaît, par exemple, dans l'Homme préhistorique, parce qu'il exprime également cette recherche de l'infini. Problèmes : 1) Dans quel but ces représentations de l'Homme préhistorique ont-elles étaient faites ? (époque paléolithique = période la plus ancienne

forme l'arrière-fond de la troisième Critique 12. Le jugement esthétique Le but de Kant n'est pas de proposer des normes du beau, mais d'expliquer pourquoi une chose est belle, et en quoi consiste un jugement de goût. Le beau serait un produit du sens esthétique. En ce sens, ce qui est beau, ce n'est pas un objet, mais sa représentation. Kant en donne les définitions suivantes : • L'universalité sans concept : « Est beau ce qui plaît universellement sans concept ». Le beau est un intermédiaire