Beccaria

nom qui domine, c’est le père du principe de la légalité => BECCARIA. C’est un juriste italien, disciple de Rousseau, né en 1738 et mort en 1794, a publié en 1764 un ouvrage sous forme de pamphlet qui avait pour titre le traité des délits et des peines. Il a eu un succès et un rayonnement dans toute l’Europe et on peut dire qu’il a constitué la base idéologique du droit pénal contemporain, de notre droit pénal. L’idée majeure de Beccaria est que le droit d’exercer des pression punitives, de la répression

souverain et celui-ci pouvait revenir sur cette délégation parce qu’il était le seul à incarner la justice et donc pouvait à sa guise reprendre une affaire en cours. « Le traité des délits et des peines » de Beccaria La révolution de 1789 a été préparée sur le plan juridique par Beccaria, juriste italien, disciple de rousseau qui a publié un pamphlet « le traité des délits et des peines ». Il constitue la base idéologique du droit pénal contemporain. Il va déduire 2 grands principes de ce fondement

l'Europe. Les œuvres de Jean-Jacques Rousseau, notamment Du contrat social (1762), Émile ou De l’éducation (1762), et les Confessions (1782-1789) exercèrent une profonde influence sur la pensée politique. Kant en Allemagne, David Hume en Écosse, Cesare Beccaria en Italie et Benjamin Franklin et Thomas Jefferson dans les colonies britanniques d'Amérique entretenaient tous d'étroits contacts avec les philosophes français, tout en collaborant eux-mêmes activement au mouvement 4- Quel est leur combat ? Contre

la théorie de l'éducation, et donnèrent une impulsion au romantisme du XIXe siècle. Le mouvement intellectuel des Lumières se distingua par son caractère profondément cosmopolite et antinationaliste. Kant en Allemagne, David Hume en Écosse, Cesare Beccaria en Italie et Benjamin Franklin et Thomas Jefferson dans les colonies britanniques d'Amérique entretenaient tous d'étroits contacts avec les philosophes français, tout en collaborant eux-mêmes activement au mouvement. Durant la première moitié du

divers: celui de Mn" Du Deffand est hostile aux philosophes, alors que Mn" Geoffrin reçoit t d'Alembert, Helvétius et d'Holbach. Ce dernier accueille pendant près de trente ans les encyclopédistes que rejoint toute une société cosmopolite - Hume, Beccaria, Grimm. Le salon de M'" Necker réunit des philosophes et des hommes politiques. Jamais l'art de la conversation n'a été porté si haut. Rousseau le « [. .. ) on condamnera: JI apprend à plaider avec art la cause du mensonge, à ébranler à force de

La dénonciation de l’injustice Voltaire, Relation de la mort du chevalier de la Barre à M. le marquis de Beccaria, 1766 Voltaire raconte comment le chevalier de La Barre et le marquis d’Etallonde, âgés d’environ dix-huit ans, ont été condamnés parce qu’ils avaient omis d’ôter leurs chapeaux au passage d’un cortège religieux. Dans ce procès, monsieur, qui a eu des suites si affreuses, vous ne voyez que des indécences1, et pas une action noire; vous n’y trouvez pas un seul de ces délits qui

dintimidation XVIIIs Les rformes qui portent notamment sur les sanctions pnales et leur lieu dexcution Beccaria et Howard ont eu une influence . Trait des dlits et des peines Beccaria . Beccaria dveloppe lide originale qui voit la peine comme une garantie de la loi et non une mise hors la loi. En ce sens, il dnonce la peine de mort et demande la suppression des chtiments corporels. Beccaria va proposer le principe de lgalit criminel , proportionn a la gravit de linfraction et a limportance de

affirmé que la souveraineté c’était faire, interpréter et casser la loi. (droit romain + pensée des Lumières du 18éme avec Beccaria, qui refusait de reconnaitre au juge le pouvoir d’interpréter la loi, parce que le juge n’est pas un législateur, il craignait que le juge substitue sa volonté à celle du législateur). Le jugement va résulter d’un syllogisme, défendu par Beccaria, tout jugement doit se présenter sous la forme d’un règlement en trois propositions. La première est l’énoncée de la règle

celui que tocqueville dénommait « l’esprit légiste » et que mutatis mutandis on peut reconnaître en France dans l’ensemble des défenseurs des droits de l’homme. son origine remonte au siècle des Lumières, lancé qu’il fut par Montesquieu, voltaire et beccaria. sa cible favorite était l’ordonnance criminelle de 1670, mais il ne s’éteignit pas avec l’abrogation, par la révolution, de ce texte honni : la tradition libérale, prolongée jusqu’à nos jours, persiste à soutenir que l’ordonnance a marqué et marque

en passant par des châtiments corporels, une réflexion sur l’arbitraire du juge s’est amorcée dès le XIVe siècle. C’est le Siècle des lumières qui voit poindre le principe de la légalité, sous les impulsions conjuguées de Montesquieu, Voltaire et Beccaria, dont le « Traité des délits et des peines » constitue en 1764 la traduction en droit criminel des théories du contrat social. À la Révolution française, l’élaboration de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789 représente l’occasion