Beccaria

Voltaire 4 XVIIIème siècle : vaste mouvement d’adoucissement des sanctions pénales. BECCARIA, italien, applique au droit pénal italien les idées des philosophes des Lumières. Le traité des délits et des peines (1764) condamne la peine de mort (qu’il propose de remplacer par l’esclavage perpétuel et insiste sur l’éducation qui doit permettre la réinsertion des délinquants. Le droit intermédiaire de BECCARIA a supprimé les peines corporelles, organisent le droit d’accusation et affirme le principe

capitale, ils la jugent comme un procédé cruel et barbare. Ils dénoncent également son caractère irréversible et instantané qui rend ainsi toute erreur judiciaire irréparable. Ils jugent la peine de mort inutile, comme l’avait déjà soutenu Beccaria dans son traité « des délits et des peines » en 1764 en réfutant son rôle d'exemplarité: Des statistiques ont montré en effet que partout où ce châtiment a lieu, les crimes persistent toujours. Ainsi aux Etats Unis on constate que la courbe de

soutenir cette tendance. Montesquieu et Voltaire font preuve d’une grande modération, se bornant à souhaiter une application plus modérée, sans tout fois contester son caractère d’exemplarité. 1764, la publication de l’ouvrage d’un juriste nommé Beccaria va modifier la perception de la peine capitale. Influencée par l’esprit dès Lumières, il met en évidence, que le châtiment, dans une perspective chrétienne, ne doit pas être considéré comme un moyen de repentir et de salut. Le droit doit au contraire

légalité. Seul un texte peut déterminer les limites de ce qui est permis ou interdit. Le juge ne peut le modifier sous prétexte d’interprétation, c’est de l’arbitraire. Ce principe d’interprétation stricte a été énoncé par un certain nombre d’auteur, Beccaria disait les juges ne peuvent avoir le droit d’interpréter la loi pénal pour la raison qu’ils ne sont pas législateur. On parle de l’interprétation par le juge. Le principe est écrit à l’article 111-4, la loi pénale est d’interprétation stricte

Apparition de la théorie de la responsabilité (prise en compte de la légitime défense, état de nécessité, contrainte ...) Peine arbitraire. But de la peine: expiation, neutralisation et intimidation. Critiques par les philosophes (Montesquieu, Beccaria): formulation du principe de légalité des délits et des peines. But: utilité de la peine. §2. DROIT PENAL DE FORME. A. Système accusatoire. Public, oral et contradictoire. Administration de la preuve: les parties doivent rapporter la preuve

|Groupements de textes sur les condamnations injustes et la tyrannie : |semaines |et le combat contre l’injustice. | |L’arme du langage au cœur du |Beccaria, des délits et des peines | |Une action juste l’est-elle pour tout le monde ? | |combat des Lumières et des |Voltaire, « torture »

Dictionnaire philosophique figurait parmi les livres de l'accusé, et confirme par quinze voix contre dix la sentence, qui est exécutée le 1er juillet. Voltaire écrit aussitôt une Relation de la mort du chevalier de La Barre à Monsieur le Marquis de Beccaria, qu'il fait d'abord circuler avec des précautions : le conseiller Pasquier n'a-t-il pas demandé que l'on brûle non seulement le Dictionnaire philosophique, mais aussi son auteur " que Dieu demande en sacrifice ". Voltaire ne réussira pas à faire

l'opinion aux problèmes de la justice et de son organisation, lente, coûteuse, influençable jusqu'à commettre les pires erreurs sous la pression des préjugés. De même, on s'indigne du caractère atroce de la procédure pénale. Avec le juriste italien Beccaria s'impose l'idée d'une justice qui n'utiliserait plus la «question», c'est-à-dire la torture, pour extorquer des aveux aux accusés; une justice devenue impartiale, qui proportionnerait les châtiments aux fautes démontrées, sans cruauté; une justice

dernières paroles. La mobilisation des Lumières : Mis en cause dans cette affaire, Voltaire prend alors fait et cause pour le chevalier de La Barre et ses coaccusés. Il rédige la Relation de la mort du chevalier de La Barre à Monsieur le marquis de Beccaria et Le Cri d’un sang innocent pour lesquels il sera condamné sans que la sentence puisse être exécutée du fait de sa présence en Suisse. Du fait de son éloignement, c’est Diderot qui le tiendra au courant des évènements. Voltaire utilisera ses relations

et les lettres de cachet. Contre cet arbitraire des juges et du pouvoir royal, des philosophes (et non des juristes) ont réagi. C'est la philosophie des Lumières qui a demandé à ce que les sanctions pénales soient fixées par des textes. En Italie, Beccaria écrit en 1764 le Traité des délits et des peines[1], où il réclamait l'abandon de l'arbitraire et la nécessité que les infractions soient définies par des textes. La nécessité de ce qu'une infraction soit prévue et sanctionnée par un texte se trouve