Beauté Naturelle Et Beauté Spirituelle

Tout cela consola un peu la pauvre reine, qui était bien affligée d'avoir un si vilain marmot. Il est vrai que cet enfant ne commença pas plus tôt à parler, qu'il dit mille jolies choses, et qu'il avait dans toutes ses actions je ne sais quoi de si spirituel, qu'on en était charmé. J'oubliais de dire qu'il vînt au monde avec une petite houppe de cheveux sur la tête, ce qui fit qu'on le nomma Riquet à la Houppe, car Riquet était le nom de la famille. Au bout de sept ou huit ans, la reine d'un royaume

L’autre signification du mot « art » est beaucoup plus moderne et désigne la création de choses belles, d’objets esthétiques : « L’art ou les arts désignent toute production de la beauté par les œuvres d’un être conscient » . L’art, tel que nous le comprenons aujourd’hui, est donc avant tout une production de la beauté. Mais à quoi sert-il et quel est précisément son rôle ?  L’Art comme imitation de la nature Une longue tradition a réduit l’art à une simple reproduction de la nature. Le terme de

par rapport aux sentiments qu’elles produisaient (la peur, la compassion). Hegel nomme esthétique la science qui considère le beau dans l’art, et c’est ce terme qui est retenu à présent dans l’usage commun. Il exclut de celle-ci l’étude du beau naturel, mais lui réserve l’étude du beau artistique. Il s’appuie sur l’idée que toute science peut se fixer les limites qu’elle veut, et sur l’argument, éminemment contestable et contesté, que le beau artistique est plus élevé que celui de la nature. En

artistique ≠ beau naturel * Justifie cette exclusion : ce n’est pas une décision arbitraire ≠ habitude vie courante (beau ciel/bel arbre/homme beau) ≠ Impossible d’étudier la question du « avons-nous raison de qualifier de beaux des objets de la nature ? » Opinion courante= Beauté crée par l’art serait au-dessus du beau naturel  Plus grand mérite de l’art= se rapprocher dans ses créations du beau naturel. HEGEL Affirmation= Beau artistique est supérieur au beau naturel parce qu’il est un

ancien, tout savoir-faire humain, toute pratique produisant un résultat non naturel (artificiel). 2) Au sens esthétique moderne, production ou création d'oeuvres destinées à plaire (beaux-arts), c'est-à-dire à susciter par leur aspect, une appréciation esthétique positive. L’appréciation de la beauté est le plus souvent considérée comme un jugement absolument subjectif. Se demander s’il est possible de prouver la beauté d’une œuvre d’art, c’est-à-dire de la mettre en lumière par des raisonnements

témoigne d'un savoir-faire et obéissent à des règles de production, de composition. Mais ce qui sépare profondément les conceptions antique et moderne est le statut même du beau. Tandis que pour la philosophie antique il existe des critères de la beauté que l'on pourrait qualifier d'objectifs, l'époque moderne a subjectivisé cette notion en la couplant avec celle de goût. L'usage novateur que fait Baumegarten aux XVIIIème siècle du terme esthétique dans un ouvrage consacré à la formation du goût

au bec crochu. MET EN SCENE (métaphore) : l'albatros >< poète (= sent aliéné/incompris : la société) Quatrain 1 :description de l'albatros en pleine mer, où il est libre et à l'aise. Description : sa beauté/ grâce en volant au-dessus des vagues. Lorsqu'il est ramené à terre : l'albatros devient l'objet de moqueries/mépris de la part des marins. Quatrain 2/3 :souffrance/tristesse du poète. = ailes = avirons/rames qu’il traîne

Expliquer le texte suivant : Ce qui nous plaît dans la beauté artistique, c'est précisément le caractère de liberté de sa production et de ses formes qui nous soustrait, semble-t-il, par la production et par l'intuition mêmes, aux liens de la règle et du réglé. Face à la rigueur de ce qui subit le joug des lois et face à la sombre intériorité de la pensée, nous cherchons l'apaisement et l'animation dans les figures de l'art ; face au royaume ténébreux des idées, une réalité animée et pleine de

Charles Baudelaire IV. Correspondances Baudelaire dépeint les correspondances entre le monde naturel et le monde spirituel, entre le monde matériel et le monde divin. Ce poème explore les correspondances entre les sens Baudelaire montre l’homme au centre du monde qui l’entoure. La vie antérieure Nous voyons donc bien que l'idéal baudelairien passe par la beauté des paysages, mais aussi par l'harmonie des éléments. La pureté règne en maître dans ce poème. Certes, le poète s'identifie

nature. 2)Il n'y a pas d'art de la nature. 3)C'est l'art qui nous rend sensibles à la beauté de la nature. III-En tant que produit de l'esprit, l'art est supérieur à la nature. 1)l'art sauve la réalité. 2)l'art éternise l'anodin. 3)l'art est la forme sensible du spirituel. Conclusion: Affirmer que l'art est d'imiter la nature, c'est présupposer que la beauté naturelle est première et supérieure à la beauté artistique. Or, la nature n'est pas belle en elle-même. Elle manque de spiritualité