Beauté Des Femmes Verlaine

Anthologie Guangyi TANG 1S4 Sommaire Préface --2 Expression des sentiments - Paul Verlaine,《Chanson d’automne》, Poèmes saturniens - Victor Hugo,《Elle était déchaussée》, Les Contemplations --4 --5 Jeux sur le langage -Guillaume Apollinaire，《Il pleut》，Calligrammes -Francis Ponge，《Notes prises pour un oiseau》, La rage de l’expression --6 --7 La réflexion du sens de la vie - Charles Baudelaire, 《l’albatros》, Les fleurs du mal - François Villon，《L’épitaphe villon (ou ballade des pendus) 》 --8

Baudelaire, publiée le 25 juin 1857 et rééditée en 1861, Les Fleurs du Mal sont l’une des œuvres les plus importantes de la poésie moderne, empreinte d’une nouvelle esthétique où la beauté et le sublime surgissent, grâce au langage poétique, de la réalité la plus triviale. L'œuvre exerça une influence considérable sur Paul Verlaine, Stéphane Mallarmé ou encore Arthur Rimbaud. Le procès et la censure Le 7 juillet, la direction de la Sûreté publique saisit le parquet pour « outrage à la morale publique »

le projet poétique de Baudelaire : extraire la beauté du mal, transfigurer par le travail poétique l'expérience douloureuse de l'âme humaine en proie aux malheurs de l'existence. Le mot « mal » quant à lui, fait référence à quatre types de mal, à savoir le mal social, le mal moral, le mal physique, ainsi que le mal métaphysique. Résumé Au travers de son œuvre, Baudelaire a tenté de tisser et de démontrer les liens entre le mal et la beauté, la violence et la volupté. Les Fleurs du mal

De tes traîtres yeux, Brillant à travers leurs larmes. Là, tout n'est qu'ordre et beauté, Luxe, calme et volupté. Des meubles luisants, Polis par les ans, Décoreraient notre chambre ; Les plus rares fleurs Mêlant leurs odeurs Aux vagues senteurs de l'ambre, Les riches plafonds, Les miroirs profonds, La splendeur orientale, Tout y parlerait À l'âme en secret Sa douce langue natale. Là, tout n'est qu'ordre et beauté, Luxe, calme et volupté. Vois sur ces canaux Dormir ces vaisseaux Dont l'humeur est

Préface La poésie n’est pas un art comme un autre, en effet il conjugue la beauté des mots, leur sonorité, leur musicalité tout cela pour former des phrases non pas avec un unique sens mais de multiples interprétations possibles en fonction de l’histoire de chacun. C’est un art personnel, reflet de la personnalité des poètes et de leur époque, il parle à chacun et à tout moment de notre vie, en effet tous les sujets sont abordés dans les poèmes, chaque parcelle de vie y est capturée et

comme Rimbaud, Verlaine, Lautréamont ↓Se droguait + fumait + buvait - L’Opium, l’Absinthe Ref à un idéal = « Invitation au voyage », « parfum exotique », « Correspondances » Rêve = « La Loreley », « Le Vin », « Parfum exotique » Quête d’un idéal → ref au Parnasse (Théophile Gautier chef du parnasse ) (s’oppose au romantisme) = « Hymne à la Beauté » Banal et laid

Avec son recueil Alcools, paru en 1913, Apollinaire renouvelle le lyrisme en l'ouvrant à la poésie de la modernité ; il s'inscrit ainsi dans la continuité de Baudelaire, Verlaine et Rimbaud. Texte extrait de Rhénanes, inspiré par sa liaison avec Annie Playden. Poème que son titre place sous le signe du renouveau, mais qui, paradoxalement, offre quand même une vision négative et mélancolique du monde et de l’amour. Etude linéaire Le ton du poème est lyrique. 1ère strophe : Cette strophe

Baudelaire, publiée le 25 juin 1857 et rééditée en 1861, Les Fleurs du mal sont l’une des œuvres les plus importantes de la poésie moderne, empreinte d’une nouvelle esthétique où la beauté et le sublime surgissent, grâce au langage poétique, de la réalité la plus triviale. L'œuvre exerça une influence considérable sur Paul Verlaine, Stéphane Mallarmé ou encore Arthur Rimbaud. La première édition Les Fleurs du mal connaissent une publication progressive avec une première publication de dix-huit poèmes

montagnes aussi Même un beau jour l’une d’elles Accoucha d’une souris   Alors en son honneur Les jardiniers tracèrent Le parc Montsouris   C’est là sa vraie grandeur Paris est tout petit * François VILLON (1431-?) * Ballade des femmes de Paris Paul eluard Apollinaire Le Pont Mirabeau. Aragon Sur le Pont Neuf. C’est Paris ce théâtre d’ombres que je porte Mon Paris qu’on ne peut tout à fait m’avoir pris Pas plus qu’on ne peut prendre à des lèvres leurs cris Que n’aura-t-il

Je t'aimeJe t'aime pour toutes les femmes que je n'ai pas connues Je t'aime pour tous les temps où je n'ai pas vécu Pour l'odeur du grand large et l'odeur du pain chaud Pour la neige qui fond pour les premières fleurs Pour les animaux purs que l'homme n'effraie pas Je t'aime pour aimer Je t'aime pour toutes les femmes que je n'aime pas Qui me reflète sinon toi-même je me vois si peu Sans toi je ne vois rien qu'une étendue déserte Entre autrefois et aujourd'hui Il y a eu toutes ces morts que j'ai