Barrault Phèdre

PHEDRE de J. Racine Séquence prof Objet d’étude : La tragédie et la comédie au XVIIe : le classicisme Magnard p 127, 136, 138 Perspectives : - faire connaître les caractéristiques du genre théâtral et les effets propres au tragique ou au comique.  - faire percevoir les grands traits de l'esthétique classique  - donner des repères dans l'histoire du genre. Textes étudiés : Phèdre OI : -ActeI, sc1 - ActeI, sc3 - II, 5 «PHÈDRE, à Œnone, dans le fond du théâtre. - Etude comparative ACTEIII, sc2 et 6 -

davantage destinées à être lues qu’à être jouées. Dans les tragédies classiques du XVIIe siècle, le texte revêt une importance primordiale ; les didascalies sont quasiment absentes et la règle des trois unités restreint considérablement le rôle du décor. Phèdre de Racine peut aussi bien être lue que vue : le plaisir, bien que de nature différente, demeure. - Certaines pièces, réputées injouables, sont uniquement réservées à la lecture, à l’exemple de Cromwell de Victor Hugo. En raison de la multiplicité

passer des émotions, il est à l’origine des sentiments que ressent le public en regardant une pièce. Il peut ainsi provoquer la joie, la tristesse, la compassion... parfois dans une seule pièce à la fois comme c’est le cas dans les tragédie telles que Phèdre ou ?dipe ou parfois il exprime tous ces sentiments au travers d’une même représentation comme dans L’illusion comique de Corneille. En effet dans cette ?uvre, Corneille y condense tous les genres théâtraux, enfin dans Le Cid, une tragi-comédie, l’auteur

élèves de SPÉ doivent bien connaître le programme de l’année précédente (La justice) : ils conserveront leurs ouvrages, leurs cours, les corrigés de devoirs et les fiches de méthode. I- La parole : les œuvres inscrites au programme a) Platon, Phèdre, Le Livre de Poche n° 4649, traduction de Létitia Mouze. b) Marivaux, Les Fausses Confidences, GF n° 978. c) Paul Verlaine, Romances sans paroles, Le Livre de Poche n° 16075, édition critique établie par Olivier Bivort. Le volume comporte aussi

confrontation avec Les Justes de Camus en classe.] Textes et activités complémentaires : Corpus de textes extraits du manuel : - Ionesco, Notes et contre notes, manuel p. 176 - Artaud, Le Théâtre et son double, p. 162-163 - Mise en scène de Phèdre, J-L Barrault (p.166-167) Les élèves ont travaillé sur chacun des textes, avant de répondre à une question de corpus : Quelles caractéristiques propres au théâtre ces textes soulèvent-ils ? Projection de la mise en scène de Guy Pierre Couleau des Justes

comédiens, dirige leur jeu pour qu'ils incarnent au mieux sa vision des personnages. Par exemple Patrice Chéreau a élu Dominique Blanc pour incarner sa Phèdre passionnée, incandescente et très charnelle : elle apparaît, dévastée, silhouette frêle, corps affaibli, torturé, alors que Bernard Belin a choisi Sonia El Houmani, en 2013, pour incarner une Phèdre méditerranéenne, et incandescente. Le metteur en scène va plus loin en donnant son propre sens à la pièce, aux personnages, jusqu'à revoir la copie

d’amplifier la parole. Enfin, effets de lumière, acoustique et musique participent à renforcer l’expressivité du spectacle. L’éclairage permet de jouer sur les effets d’ombre et de lumière. J.L. Barrault insiste par exemple sur la lumière qui doit incendier avec « un plein-feu » la pièce de Phèdre. Bannissant les accessoires, il opte pour cette interprétation solaire qui entre en contraste avec l’ombre, joue de cette dialectique qui matérialise la double nature de l’héroïne, petite fille du soleil

l'affrontement entre Agrippine et Néron. Une péripétie, un coup de théâtre Evénement imprévu qui modifie 1a situation, peut provoquer la crise ou parfois précipiter le dénouement. Exemple : Le retour de Thésée, qu'on croyait mort, dans Phèdre de Racine. Un imbroglio (prononcer "imbrolio") : Pièce de théâtre dont l'intrigue est fort embrouillée, compliquée (en vogue au XVIII° siècle). Exemple : Le Mariage de Figaro (1784), de Beaumarchais. Rem. : Dans la langue courante, ce terme

représentation, baigné dans une ambiance de spectacle, le spectateur vit de manière plus intense ce qu'il voit et entend. Il peut en quelque sorte s'identifier comme étant un personnage de la pièce et donc s’en attacher. Ex : La mise en scène de Phèdre de Louis Barrault représentent des personnages vraisemblables qui permettent aux spectateurs de s’identifier à eux et de retirer de la représentation une leçon morale. §3- Les didascalies ne prennent tout leur sens que lors de la représentation lorsque

dénouement. Permet aussi de poétiser mort et horreur b. Poétisation de l’horreur Le récit doit toucher le spect autant que le ferait sa représentat°. Défi : captiver le spect, éviter la monotonie. Racine y parvient à travers diff procédés. Pr JL Barrault, acteur et metteur en scène, c’est une part musicale : Progression du récit Progr rythmique registres Départ vers l’exil, solennité, tristesse « affligés, silence, pensif, morne… » Lenteur, calme, rythme 6/6 « Adagio » pathétique Irruption du monstre