Barrault Phèdre

subtil pouvoir de donner une atmosphère particulière ou encore de donner un trait de caractère à un personnage, cela devient évident lorsqu'on compare deux mises en scène différentes. Prenons l'exemple des interprétations de Phèdre par Patrice Chéreau et par Jean Louis Barrault, elles sont en effet totalement différentes et pourtant elles respectent toutes les deux le texte de Racine. Cela prouve donc que chaque détail de mise en scène compte dans la création de l'illusion, car elle accentue le registre

choix de l’auteur) pour souligner la signification de la pièce. Comme par exemple dans la mise en scène de Phèdre par Patrice Chéveau ; la présence d’Acamas pendant l’aveu à Hippolyte accentue la culpabilité en matérialisant son choix entre l’amour maternel et la passion. Mais aussi le corps d’Hippolyte ensanglanté sur scène; ce qui est contraire aux règles du théâtre classique. Selon J-L Barrault pour sa mise en scène, il est important d’analyser le texte préalable. Les comédiens sont ceux qui vont

si elle est jouée, les répliques ne se suffisent pas à elles-mêmes. Jean-Louis Barrault alors metteur en scène parvient à faire passer ce message à l'assemblée par le biais de la mise en scène. 2 : Dans d'autres pièces, l'on peut reconnaître la façon de faire de certains metteurs en scène. On peut alors associer certaines pièces avec leur metteur en scène plutôt qu'avec l'auteur. Par exemple on peut entendre la Phèdre de Chérau. Celui-ci par l'interprétation qu'il a faite de cette pièce prend le

et Jeannette, Antigone et La Foire d'empoigne de Jean Anouilh et de La Poube d'Israël Horovitz. - Bataille Nicolas a mit en scène : le cirque de Claude Mauriac, La Cantatrice chauve … - Jean Louis Barrault Il entre à la Comédie-Française en 1940 et il a mit en scène le soulier de satin et Phèdre - Pierre Dux qui est entré à la Comédie-Française en 1929, il a mit en scène L'Impromptu de Versailles de Molière, puis Ruy Blas de Victor Hugo , Cyrano de Bergerac et La Reine morte de Montherlant

Evolution du genre théâtral aux XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles : respect ou refus des règles classiques ? PERSPECTIVES : genres et registres / histoire littéraire et culturelle. ETUDE D’UNE ŒUVRE INTEGRALE : Racine, Phèdre (1677) Phèdre, un modèle du théâtre classique ? Phèdre sur scène : réflexions et interprétations scéniques Textes étudiés en lecture analytique : 1/ Acte I, scène 1 2/ Acte I, scène 3 4/ Acte II, scène 5 5/ Acte IV, scène 6 6/ Acte V, scène 6 Textes et

là que pour voir un spectacle, mais pour se purifier à la base, puis pour prendre du plaisir ou prendre une leçon (ex : le théâtre grec et la catharsis) - Selon la mise en scène, le public est plus ou moins proche de la scène et de l’action (ex : Phèdre mis en scène par Chéreau, le public est autour de la scène, sensation de proximité) - Le théâtre est un spectacle total, complet, qui comprend de nombreux facteurs pour la compréhension (ex : costumes, gestes, expressions, décors, bruitage ou encore

musique écrite sur le livret de Da Ponte est, au moment de l’ultime conflit entre les deux personnages, particulièrement suggestive. La musique très discrète et dissonante choisie par Patrice Chéreau dans son adaptation de Phèdre, souligne la tension sourde, de même que les jeux de lumière, tantôt crue (celle du soleil à l’origine de la malédiction et de la colère silencieuse mais terrible de Vénus) tantôt en clair-obscur. La porte du palais est une tâche noire qui peut symboliser

théâtre est-il, et a pour vocation d’être illusion, puis nous étudierons comment, au cours des siècles, les hommes ont imaginé un théâtre capable de répondre à cette attente essentielle. Il est difficile de définir le théâtre. D’après Jean Louis Barrault, metteur en scène contemporain, « le théâtre, comme la vie, est un songe ». Par définition, il se situe dans le domaine de l’extraordinaire, de l’éphémère. Rien n’est réel au théâtre : ni l’histoire, ni les personnages incarnés par les comédiens

un auteur femme, ni un metteur en scène femme. Et puis Sarraute et moi nous avons commencé à être joué chez Barrault. Alors que George Sand était joué dans les théâtres de Paris. Ca a duré plus de 70 ans, 80 ans, 90 ans. Aucune pièce de femme à Paris, ni peut-être dans toute l’Europe. Je l’ai découvert. On ne me l’avais jamais dit. Et puis un jour j’ai reçu une lettre de JeanLouis Barrault me demandant si je voulais bien adapter pour le théâtre ma nouvelle intitulée DES JOURNÉES ENTIÈRES DANS LES

comme Corneille, Boileau ou encore Molière bannissaient ces indications scéniques. Pour eux, le dialogue dramatique devait contenir toutes les informations nécessaires à la compréhension du texte et à sa représentation. La pièce de théâtre intitulée Phèdre du dramaturge Racine, qui s’est inspirée de l’Antiquité, caractérise parfaitement le théâtre classique car elle ne contient aucune didascalie. Au contraire, d’autres auteurs du XIXème siècle comme du XXème, utilisent beaucoup ces indications scéniques