Barings

Traduction : Choix stratégiques et concurrence. Economica, 1982. 426p Engineer, M. [1989]: “Bank runs and the suspension of deposit convertibility” Journal of Monetary Economics (24) p. 443-454. Flores, J.H. [2002]: “A microeconomic analysis of the Baring Crisis 1880-1890” Universidad Carlos III de Madrid. Gurley, J., E., Shaw, A. & Enthoven, [1960]: “Money and a theory of finance”, The Economic Journal, Vol. 70, n°279, p. 568-569. Hyvernaud, A., [2003]: « Systeme financier europeen et réglementation

démontré : dans un monde « globalisé » où les marchés financiers ont connu depuis quinze ans un formidable essor, les risques encourus par les banques n’ont pas fondamentalement changé de nature. Certes, des événements ponctuels, tels la faillite de la Barings ou la récente affaire LTCM sont venus rappeler l’importance prise par les risques de marché. Les problèmes de spreads de taux, notamment, se sont fait ressentir avec une acuité particulière au cours des années 97 et 98. Néanmoins, les principaux risques

financiers r´cents. Voici quelques e e e points de rep`re : e 1974 Herstatt Bank — FX trading — $4.8 Mds. 1994 Orange County — Reverse repos — $1.81 Mds. 1994 Metallgesellschaft — Oil futures — $1.34 Mds. 1994 Procter & Gamble — Swaps — $0.16 Mds. 1995 Barings — Index Nikkei 225 futures — $1.33 Mds. 1997 Natwest — Swaptions — $0.13 Mds. 1998 LTCM — Liquidity crisis — $2 Mds. Pourquoi mettre en place des m´canismes de surveillance des ´tablissements financiers par des autorit´s e e e de tutelle ? Lors de

1997-1998 et en 2001, pour limiter les effets des crises financières ou de change et éviter qu’elles ne dérapent en déflation. Les crises et paniques (run) bancaires deviennent rares dans les pays développés grâce à la réglementation bancaire, la Barings ou LTCM faisant exception, et la communauté financière sait en limiter la contagion. d) Les États-Unis, émettant la monnaie universelle, échappent pendant de longues périodes à la contrainte de balance des paiements. Ils piègent 40 % de l’épargne

crises boursières ne viennent pas juste d’apparaître. Les deux précédents siècles en sont emplis. La considération du risque sur les marchés financiers et sa modélisation, sa mesure et sa gestion sont pourtant plus récents. Les crises des années 90 (Barings, NatWest, LTCM) pourraient expliquer le besoin qui s’est fait ressentir à ce moment-là de s’intéresser plus rigoureusement depuis 20 ans au risque avec notamment la mise en place du Comité de Bâle permettant de réguler les activités des institutions

Annexes………………………………………………………………………………………95 Bibliographie……………………………………………………………………………… 101 5 Introduction et problématique Durant les deux dernières décennies, les événements liés à la faillite du plus grand fonds d’investissement mondial ou à l’effondrement de la Baring ont rendu plus que nécessaire la coopération entre les autorités de contrôle et les institutions financières, dans l’objectif de prévenir, de manière plus efficace, les crises bancaires systémiques et les faillites individuelles des banques, en développant

crises boursières ne viennent pas juste d’apparaître. Les deux précédents siècles en sont emplis. La considération du risque sur les marchés financiers et sa modélisation, sa mesure et sa gestion sont pourtant plus récents. Les crises des années 90 (Barings, NatWest, LTCM) pourraient expliquer le besoin qui s’est fait ressentir à ce moment-là de s’intéresser plus rigoureusement depuis 20 ans au risque avec notamment la mise en place du Comité de Bâle permettant de réguler les activités des institutions

1997-1998 et en 2001, pour limiter les effets des crises financières ou de change et éviter qu’elles ne dérapent en déflation. Les crises et paniques (run) bancaires deviennent rares dans les pays développés grâce à la réglementation bancaire, la Barings ou LTCM faisant exception, et la communauté financière sait en limiter la contagion. d) Les États-Unis, émettant la monnaie universelle, échappent pendant de longues périodes à la contrainte de balance des paiements. Ils piègent 40 % de l’épargne

de risques (risque informatique, juridique, humain,…etc.) dont les conséquences ne sont jamais à négliger. Dans certains cas, les répercussions se manifestent d’une manière directe sur la réputation de la banque, entraînant ainsi sa faillite (la Barings en est l'exemple le plus fameux) ou une attaque sous forme d'OPA (Offre Publique d'Achat) résultant de la dégradation de la note de la banque ou de ses cours en bourse. Malgré cela, le traitement des risques opérationnels reste sur ses balbutiements

contrepartie et les risques opérationnels liés à la complexité des transactions. 2) Le risque opérationnel Fraude, bug informatique, incendie des locaux,… les grands sinistres bancaires sont souvent dus au risque opérationnel (à l‘exemple de l‘affaire Barings, qui engagea la banque pour 7 milliards de dollars de pertes sur des contrats sur l‘indice Nikkei 225)4. Selon le document consultatif du comité de Bale, les risques opérationnels se définissent comme les risques de pertes directes ou indirectes résultant