Bardamu Et Lola

documentaire (page 54) l’intérêt psychologique (page 58) l’intérêt philosophique (page 62) la destinée de l’œuvre (page 66). Bonne lecture ! En France, en 1914, Ferdinand Bardamu a vingt ans et est étudiant en médecine. À la suite d’une discussion animée avec un camarade et, un peu par hasard, parce qu'un régiment passe devant la terrasse du bistrot où il discute, il court s'engager. Mais, au front, sur une route de campagne

LAFFONT Andréa DANDO-REYREAU Lola 603 Voyage au bout de la nuit Louis - Ferdinand Céline ( extrait page 212 ) Céline, célèbre auteur du 20ème siècle, dénonce dans son roman absurde, Voyage au bout de la nuit, l'horreur de la Grande Guerre et l'abus de pouvoir de la hiérarchie. Dans cet extrait, Bardamu, narrateur-personnage, est confronté à une « boucherie humaine » après avoir été enrôlé en tant que soldat. Comment le narrateur dénonce-t-il, ici, cette guerre effroyable et incohérente ? À travers

nuit * Bien qu’il soit paru plus de 4 siècles après l’âge d’or du roman picaresque, Voyage partage de nombreuses avec le roman picaresque : _ Bardamu est entrainé malgré lui dans des péripéties qui lui font perdre ses illusions (« on est puceau de tout, même de l'horreur »). C’est un personnage extrêmement lâche (« Oui, tout à fait lâche Lola »), d’une passivité déconcertante ayant une conscience morale douteuse (quand Robinson lui fait part de ses intentions d’assassiner la vieille henrouille

au bout de la nuit de Louis-Ferdinand Céline, une vision très négative du monde transparaît. On parle de désenchantement voire de dégoût qu’éprouve le personnage-narrateur Ferdinand Bardamu à l’égart de l’univers qu’il traverse et dont le nom est tiré de l’auteur. Ce choix de nom du personnage est révélateur que Bardamu partage la même vision que son auteur Céline. Cependant, ces visions peuvent être également perçues par la description, le style d’écriture… car c’est le roman, dans toutes

travail très concerté qui aboutit à une écriture hybride dont la «vérité» linguistique serait à discuter. Contrairement à ce que pourrait laisser croire le résumé, le roman n'est pas tant une suite d'événements qu'une suite de phrases, la pensée de Bardamu se déroulant devant nos yeux de manière continuelle, à l’intérieur d’un présent continuel, sans retours en arrière ni bonds en avant, avec, comme résultat, toute l'émotion de la parole en gestation. On est retenu ligne à ligne par la force continue

dans ce roman, se livre à une expérience de narration qui est aussi une mise à l’épreuve des valeurs déclarées de la démocratie et de la République[1]? Le laboratoire romanesque ne lui permet-il pas en effet de soumettre le personnage-narrateur, Bardamu, à une initiation au nom de laquelle on a pu rapprocher Voyage au bout de la nuit de Candide[2], mais aussi à une émotion de l’humain ? C’est cette émotion que nous interrogerons ici, en proposant plus précisément pour hypothèse de lecture la clef

Céline, dans ce roman, se livre à une expérience de narration qui est aussi une mise à l’épreuve des valeurs déclarées de la démocratie et de la République1? Le laboratoire romanesque ne lui permet-il pas en effet de soumettre le personnage-narrateur, Bardamu, à une initiation au nom de laquelle on a pu rapprocher Voyage au bout de la nuit de Candide2, mais aussi à une émotion de l’humain ? C’est cette émotion que nous interrogerons ici, en proposant plus précisément pour hypothèse de lecture la clef de

le seul lâche sur la terre ? » Introduction : « Voyage au bout de la nuit » est un roman écrit en 1932 par Louis Ferdinand Céline. A travers cet ouvrage, Céline décrit l'absurdité du monde dont il a été témoin durant la guerre. Il met en scène Bardamu, le héros du livre, qui s'engage lors de la mobilisation sur un coup de tête. Il regrette son choix lorsqu'il vie la guerre. Dégoût de la mentalité des hommes 1. Les hommes sont devenus fou a cause de la guerre. → métaphore + hyperbole : « perdu

personnage principal Ferdinand Bardamu qui, comme lui, a participé à la Première guerre mondiale en 1914. Celle-ci par son absurdité se fera qualifier par Celine « d'abattoir international en folie ».. La trame fondamentale du livre est le dégoût de l'existence. Le récit commence à la veille de la Première guerre mondiale et prend fin quelque dix ans après l'armistice de 1918. Résumé. Suite à une discussion confuse avec un camarade, étudiant en médecine, Ferdinand Bardamu s'engage dans un régiment

pas compté. Aussi l’idée de « dérive » est-elle plus propre à décrire son mode de voyage, la déviation subie par un navire par rapport à la direction qu’il s’était fixée, sous l’effet des vents, des courants, bref de circonstances irrésistibles : Bardamu dérape, au sens propre, (comme on dit d’une ancre qui glisse sournoisement sur le fond) et tente mollement de rattraper des situations mal engagées. Dans toutes ses œuvres, Céline évoque un déplacement, d’une manière ou d’une autre, un ballottement :