Bardamu Et Lola

Extrait 1 : Ferdinand Bardamu, le héros du roman, a été blessé au cours de la Première Guerre mondiale, puis réformé. Il a rencontré Lola, une infirmière, qui sera sa première petite amie. Mais c’est impossible de refuser la guerre, Ferdinand ! Il n’y a que les fous et les lâches qui refusent la guerre quand leur Patrie est en danger… Alors vivent les fous et les lâches ! Ou plutôt survivent les fous et les lâches ! Vous vous souvenez d’un seul nom par exemple, Lola, d’un de ces soldats tués

| |Louis-Ferdinand Céline est un homme qui a lui-même vécu une vie semblable à celle qu’a vécue le personnage principal d’au moins deux romans, | |Ferdinand Bardamu. La pensée de Céline s’inspire avant tout du nihilisme, philosophie selon laquelle le monde, plus particulièrement | |l'existence humaine, est dénué de toute signification, but ou d’une quelconque vérité compréhensible. Malgré un certain

mêmes personnages. De plus, en 1932, la France commence à être touchée par la crise américaine de 1929 : hausse du chômage, la production réduit avec la consommation. Cette crise frappe de plein fouet les classes sociales défavorisées, que rencontre Bardamu dans son voyage (notamment lorsqu’il exerce à Rancy). C’est le développement des cités-dortoirs : le centre des villes se dépeuple au profit des proches banlieues ouvrières. La France des années 30 est donc plutôt une France en crise : le commerce

Selon Bardèche, Céline a décidé de le détruire. D`après nous le protagoniste du Voyage est confronté à la dévastation universelle des valeurs humaines. Il observe longtemps la destruction et la décomposition pour enfin se résigner. C`est-à-dire, Bardamu n`est pas un iconoclaste, il le devient au moment où il voit que la destruction s`était déjà faite. Quoi qu`il en soit résultat en est le même. La dévastation et la décomposition au niveau du contenu se projette aussi au niveau formel. Et c`est la

musique d'une parade militaire, Bardamu s'engage dans l'armée. Il découvre l'horreur des combats de 1914, l'humiliation hiérarchique, l'absurdité du sang versé. Rapidement blessé, il est transféré dans différents hôpitaux. Il s'aperçoit que civils et médecins ne sont pas étrangers à cette guerre et qu'ils contribuent, eux aussi, à intensifier la boucherie. Le conflit lui permet de découvrir la lâcheté qui l'habite. Réformé, il fait la connaissance de quelques femmes (Lola, Musyne) puis décide de partir

Paris, place de Clichy, 1914. Envoûté par la musique d'une parade militaire, Ferdinand Bardamu, jeune rebelle, décide, par excès d'héroïsme, de s'engager dans la guerre contre les Allemands. Mais au front, c'est l'enfer et l'absurdité. Il perd vite son enthousiasme et découvre avec épouvante les horreurs de la guerre. Il ne comprend plus pourquoi il doit tirer sur les Allemands. Il prend aussi conscience de sa propre lâcheté. On lui confie une mission de reconnaissance. Lors d'une nuit d'errance

Voyage au bout de la nuit, Céline Chapitre 1 Arthur Ganate et Bardamu (le narrateur) discutent dans un café place Clichy. Le second est anarchiste et inflexible, alors que le premier est patriote mais se laisse facilement convaincre. Les deux discutent du système mis en place quand un régiment passe non loin d'eux. Bardamu décide d'aller s'engager pour appuyer ses dires sur la gouvernance du plus fort sur le plus faible. Chapitre 2 LE narrateur décrit la guerre qu'il voit sous ses propres

celui là !) ou Lola dernièrement ! Ah Lola, ma petite infirmière américaine ! Bah, elle n’a pas duré longtemps celle-là. J’en ai retrouvé une autre entre-temps, Muslyne qu’elle s’appelle. Une petite violoniste, ah mon vieux je suis gâté avec ça ! Bon je vois bien qu’elle s’intéresse pas trop à moi et aime bien les Argentins mais bon, tant qu’elle me contente, moi je ne dis pas non ! Bref, assez parlé de moi, envoie moi des nouvelles ! Prends soin de toi mon vieux ! Ferdinand Bardamu Lettre 2 :

des logis Barousse, « une charogne » est considérée comme une « bonne nouvelle ». La profession de foi de lâcheté de Bardamu qui, en compagnie de Robinson, cherche à se faire faire prisonnier ; de plus, loin de démentir les reproches de Lola : « Vous êtes donc tout à fait lâche, Ferdinand ! Vous êtes répugnant comme un rat... », il les confirme : « oui, tout à fait lâche, Lola, je refuse la guerre et tout ce qu'il y a dedans ». Les soldats « sont morts pour rien ». « La guerre, c'est la mort

de rêves dans Voyage au bout de la nuit. Grâce aux charmes physiques de Lola et aux réponses vagues qu’elle donne aux questions de Ferdinand, l’Amérique devient pour lui un endroit de curiosité, ce qui fait naitre l’envie de faire un « pèlerinage » aux Etats-Unis : « Je reçus ainsi tout près du derrière de Lola le message d’un nouveau monde » (54). La référence à la forme callipyge de l’Américaine annonce l’intérêt que Bardamu a d’abord pour les choses physiques lorsqu’il arrive à New York. En effet