Autrui Est Il Mon Semblable

effet, l’homme est un être du désir, ce dernier constituant l’essence même de l’homme dans la mesure où il recherche la jouissance et fuit la douleur. Cependant, étant un être qui se doit de vivre en société, l’Homme est sans cesse confronté à ses semblables, ses pairs. Cet Autre constituerait un autre moi-même, un être qui doué de talents, de facultés identiques aux miennes, me permettrait de me reconnaitre en lui comme dans un miroir. Le corps d’autrui est en effet, interprété comme ayant une activité

l'autre. Autrui est-il un médiateur entre moi et moi-même ? « Dans toutes… pas à la société » (l1à6) : -L’homme a le désir ardent d’être en société Arguments : -Parmi toutes les créatures, l’homme est le plus enclin à vivre en groupe. -Nous (à valeur généralisante) tous : nous référons à la société pour tout projet. Raisonnement inductif : David Hume part d’un cas particulier, l’homme, pour aboutir à un cas général, nous=tous les humains. « La parfaite solitude… autrui » (l

quotidiennement aux hommes, car il est l’horizon de toute action, de toute intervention de nous-même dans l’espace d’autrui et d’autrui dans notre espace propre. L’exercice de la justice synthétise tant nos intentions que nos actions à l’égard de nos semblables. Le sujet ne peut donc se réduire au métier de juge. D’ailleurs le Larousse définit pour exercer : 1- soumettre à un entraînement méthodique ; former. Exercer des soldats au maniement des armes ; 2- littéralement, mettre à l'épreuve, Exercer sa

le mal. II- L’au-delà de la frontière : autrui dans ce qu’il a de menaçant et de fascinant. - Le passage de la frontière c’est l’avancée dans l’inconnu. Je m’éloigne de ce que je connais, de ce que je maîtrise, et m’engage quelque part que je ne connais pas, qui n’est pas mon territoire mais celui d’autrui. Les frontières sont de grandes pourvoyeuses de peur et de fantasme, en passant la frontière je sais que je ne suis plus en face de mon semblable, je suis face à un inconnu qui détient une

III) Le sujet et autrui A) Définition de « autrui » Pour étudier les rapports du sujet à autrui, nous prendrons appui sur la définition sartrienne : autrui, c’est « ce moi qui n’est pas moi et que je ne suis pas ». Autrui est donc un sujet, un « moi », mais c’est un moi distinct et différent de moi (un autre que moi). Il est à la fois mon semblable, et mon Autre. Nous verrons au cours de notre raisonnement qu’il peut être intéressant de « tordre » un peu cette définition de Sartre pour inclure

bien et nous permet de nous sentir meilleur ? Effectivement, diverses situations de notre quotidien prouvent que l’homme est un loup pour son semblable, prenons comme exemple les matchs de boxe ou de catch qui ont à la base fait leur apparition pour défouler les gens et les destresser et ou la foule ne recherchait qu’à satisfaire son désir de voire autrui souffrir et se contentait de son malheur pour son propre bonheur. Or, y’a-t-il espoir que l’homme puisse un jour etre bon de nature, un etre qui

premier temps au rapport qui met en confrontation l’individualité du visage exposé, et le regard d’autrui qui fait face. Qu’il soit perçu par une personne seule ou par une collectivité, le visage est le support de la reconnaissance de l’humanité chez autrui, nous apprend D. Le Breton dans « note anthropologique sur la physiognomonie » ( Le Visage , édition autrement) Il est la justification première de l’humanité d’autrui. Voyons ce qu’il se passe quand le visage est perçu.

Dissertation de Philosophie L’Homme est, d’après la définition que lui donne Aristote, un « animal politique ». Il est donc naturellement enclin à former des groupes, des sociétés avec ses semblables, avec autrui. L’autre, celui qui est différent de moi, paradoxalement c’est aussi le seul en lequel je peux me reconnaître en tant qu’Homme. Je vis avec les autres en société, que ce soit par intérêt ou par besoin, je cohabite avec les autres. Ce lien social qui nous unit, nous enchaîne également

quelque chose qui nous échappe, nous dépasse et pourtant qui nous gouverne? D‘un part nous verrons en quoi nous sommes responsable de nos désirs, sentiments, envies. Par ailleurs en quoi ce n’est pas forcément le cas et enfin le rôle que peut jouer autrui dans le désir en général. Nous sommes responsables de nos désirs, sentiments et de nos choix. Tout d’abord cela nous permet de nous distinguer des animaux qui sont régis par l’instinct de survie pour subvenir à leur besoin, pour réaliser leur

peuvent-elles déboucher sur une sphère de conciliation ? Hobbes, en tout cas, s’attache à résoudre cette contradiction. AUTRUI l’autre, le prochain par rapport à soi. les autres en général. Autrui, médiateur entre moi et moi-même 1) « Autrui est visage » Le regard d’autrui constitue une réalité: il suffit de marcher dans la rue pour s’en apercevoir et comprendre que autrui est « inévitable », c’est-à-dire qu’il est présent, qu’on le veuille ou non. Le visage, le regard d’autrui est une première