Autorité Publique Diderot

LES CONDITIONS PRAGMATIQUES DE L’ENONCE ILLOCUTOIRE : l’exemple du bigame L’HOMME, ANIMAL DOUE D’ARTIFICE (Pierre-François Moreau) LES ENJEUX POLITIQUES DU JUSNATURALISME MODERNE (Simone Goyard-Fabre) DIDEROT : article AUTORITE POLITIQUE Le jusnaturalisme affirme la supériorité du droit naturel sur le droit positif. Cette supériorité a été soutenue par trois formes typiques du droit naturel : scolastique, rationnelle moderne et hobbesienne. Pour la scolastique

c’est prendre position par rapport à d’autres thèses déjà énoncées, évaluer les argumentations et les arguments. Quand l’auteur joue avec ces diverses voix et fait entendre thèse soutenue et thèse réfutée, on parle dedimension dialogique. Ainsi Diderot pour dénoncer l’esclavage, dans la Contribution à l’Histoire des deux Indes de l’abbé Raynal (1780), fait entendre deux voix, celle d’un « on » qui reprend les arguments habituels des défenseurs de l’esclavage et celle d’un « je » qui contre-argumente

l'intention, le droit se contente d'une conduite à bien des égards hypocrite. Mais d'où vient le droit, si ce n'est pas la morale seule qui l'inspire ? En réalité, le droit est indissociable du pouvoir. C'est la puissance publique (l'État) qui promulgue le droit, et la force publique qui le rend applicable : le nom romain du droit, jus, ne dérive sans doute pas, selon les latinistes, de justitia (la justice) mais de jussum (« ce qui est commandé »). D'autres spécialistes défendent l'idée que chez les

concurrence Le principe de la liberté du commerce et de l’industrie trouve sa racine dans des théories économiques qui ont été développé en Europe dans la période prérévolutionnaire. Les grands penseurs cette théorie du libéralisme (Rousseau, Adam Smith, Diderot) ont pensé le libéralisme. Et pour eux la liberté devait être la valeur première. Ce qui explique, au moment de la révolution française, on a posé le principe de la liberté du commerce et de l’industrie. Dans la même période, aux USA, ce principe

collège Denis Diderot, Le Petit Quevilly CALBÉRAC, Yann, MCF, Université de Reims CASTAN, Charlotte, professeur en CPGE, lycée Jules Guesde, Montpellier CATTANEAO PINEDA, Rodrigo, professeur au collège Les Bartavelles, Marseille CATTARUZZA, Amaël, MCF, Ecoles de Saint Cyr Coëtquidan CHABROL, Marie, ATER, Université d’Amiens COUDRIER, Laurent, professeur au lycée Guy Mollet, Arras DIDIER-FÈVRE, Catherine, professeur au lycée Janot, Sens DOUAY, Nicolas, MCF, Université Paris Diderot DOUMERC, Vincent

croyance dans la perfectibilité infinie de l'esprit humain. Il est convaincu que l'esprit humain progresse → idéalisation de l'esprit humain. L'œuvre principale et emblématique du 18ème siècle est l'Encyclopédie dont l'élaboration a été rédigée par Diderot (surtout) et d'Alembert. Ambition gigantesque car il s'agit de rassembler toutes les connaissances humaines dans tous les domaines, pour les mettre à la disposition du plus grand nombre. Ce siècle est ouvert à de nouvelles conceptions de l'Homme

Première Partie : le droit de l’ancien régime Chap. 1 : le droit et le Roi L’importance de la fonction judiciaire du Roi à partir du 13ème s. La justice a été un des moyens du Roi d’affirmer son autorité face à l’église, face aux autorités municipales qui avaient tous leur propre justice. Dès le 13ème s, le Roi met en place une justice royale. Elle va s’imposer progressivement aux justices seigneuriales et municipales. D’une part, les compétences de ces derniers vont s’… et d’autre part, elles

éternelle n’est peut-être pas l’un des moindres titres de gloire de la démarche scientifique. » (François Jacob, né en 1920)  - I.E.P. Paris, 2004 « Qui dit religion disait depuis toujours antécédence de ce qui fait sens, intrinsèque autorité de ce qui vient d'avant et de plus haut, donc donation - donation qui, dans le cas des trois monothéismes, est à la fois révélation et tradition -, donc soumission principielle à ce qui véhicule cette réception primordiale, le Livre, l'Ecriture,

cette différence de statut juridique. Montesquieu était un noble et pensait que la noblesse était un instrument contre le despotisme. Il prônait l’exemple anglais, id est, l’existence d’une chambre des Lords et d’une chambre des communes. Voltaire, Diderot et Rousseau n’étaient pas des nobles et plaidaient pour la fin de cette distinction. Les relations noblesse – tiers état ne se sont pas améliorées car certains nobles se sentaient atteint par le système de la Cour et des privilèges. Gilles André

juin les députés du Tiers Etats restent dans la même salle sans que le roi n’agisse. Pendant ce temps, le clergé et la noblesse ont été dans leur chambre et de leur coté les députés du Tiers Etat ont affiné leur stratégie. On a une opinion publique qui est très attentive. Le 10 juin 1789, sous l’impulsion de Sieyès, les députés des communes décident de lancer un appel solennel aux députés du clergé et de la noblesse afin que ces députés les rejoignent dans la salle commune. Autrement