Arrêt 9 Mars 1993 Chambre Commerciale

· Arrêt[->0] 1- FAITS ET PROCEDURE Par acte sous seing privé du 21 novembre 1990, l’ Office public d’habitation et de construction de Paris (l’Opac) a donné à bail à Mme X... un logement lui appartenant, situé 4 rue Maurice Berteaux à Paris 20ème. Ayant appris que Mme X... n’occupait pas les lieux et qu’elle les avait laissés à la disposition des époux Y..., l’Opac l’a assignée, le 3 février 1992, en résiliation du bail, expulsion et fixation d’une indemnité d’occupation. Constatant que "Mme

forme ou d’une irrégularité de fond qui consiste dans l’anéantissement de l’acte »(2). Cette nullité est régie par les articles 1844-10 du Code civil, applicable de manière général, et l’article L235-1 du Code de commerce applicable aux sociétés commerciales. La volonté du législateur est de limiter les situations dans lesquelles la nullité pourrait être invoquée tant en réduisant les causes qu’en favorisant la régularisation. Finalement, la question qui se pose est de savoir s’il est

exécuter les engagements qu’il a contracté au cas où le bénéficiaire décidera malgré tout de lever l’option (arrêt du 8 septembre 2010). La promesse unilatérale se distingue du contrat dont elle prépare la formation ; la promesse unilatérale de contrat est un contrat unilatéral car une seule personne est engagée : le promettant qui a accordé une option au bénéficiaire arrêt 1ère chambre civile 20 novembre 1984. Le promettant donne un consentement actuel et irrévocable à un contrat dont la réalisation

lʼEconomie de 20086 a de nouveau modifié lʼarticle précité, ajoutant que des décrets en Conseil dʼEtat pris après avis de la Commission des clauses abusives viendraient déterminer des listes de clauses présumées abusives. A cet effet, un décret du 18 mars 20097 crée deux listes de clauses présumées abusives, sur lesquelles nous reviendrons en détail. Aux termes de ces différentes modifications législatives, intervenant dans un droit spécial et récent : le droit de la consommation, la définition de la

document : année universitaire 2005/06 ère 5 5 6 6 6 6 7 7 8 9 Consultez les autres fiches sur le site de la FDV : www.facdedroit-lyon3.com 2 II. SANCTION DE L’ABSENCE DE CAUSE DE L’OBLIGATION...........................................................................................10 A. LE PRONONCÉ DE LA NULLITÉ Civ. 1 , 24 mars 1993 Civ.1ère, 20 février 2001 B. L’ÉTENDUE DE LA NULLITÉ Com., 22 octobre 1996 Com., 9 juillet 2002 Ch. Mixte 22 avril 2005 Com., 21 février 2006 Civ.1ère

des abréviations ALJB Association luxembourgeoise des juristes de banque AFB Association française des banques AFEC Association française des établissements de crédit APB Association professionnelle des banques Bull. civ. Bulletin civil des arrêts de la Cour de cassation CEDH Cour européenne des droits de l’homme CES Conseil économique et social CJCE Cour de justice des communautés européennes CNC Conseil national du crédit D. Recueil Dalloz DH Dalloz hebdomadaire DMF Revue de

débiteur du devoir moral. Les tribunaux consacre la conception moderne par un arrêt : l’arrêt du 10 octobre 1995 de la Cour de Cassation -> La transformation d’une obligation naturelle en une obligation civile « repose sur un engagement unilatéral d’exécuter l’obligation naturelle et n’exige pas qu’une obligation civile est elle-même préexisté à celle-ci ». L’arrêt de 1995 a été confirmé depuis par un arrêt de la première chambre civile du 4 août 2003 : « l’engagement unilatéral pris en connaissance de

LOI DU 8 JANVIER 1993_________ 3 Besançon, 18 novembre 1999 ....................................................................................... 3 II. LE CHANGEMENT DE PRENOM ...................................................4 Civ.1ère, 2 mars 1999 .................................................................................................... 4 Civ.1ère, 20 février 1996................................................................................................ 5 Civ.1ère, 22 juin

due ? Par une décision du 2 avril 1993, la Cour de Cassation a rejeté le pourvoi formé. Les juges après avoir effectué un rappel du contenu des articles 1235 et 1376 du code civil, ont posé l’idée

de cassation considère qu’une telle opération est de nature commerciale4. Par extension, la convention « qui a pour objet l’organisation de la société commerciale en en transférant le contrôle ou en en garantissant le maintien à son titulaire » est un acte commercial relevant de la compétence des tribunaux de commerce5. * La nature commerciale reconnue à la cession de contrôle par la jurisprudence n’implique pas une assimilation de cette opération à la cession de l’entreprise : la cession de