Les quasi-contrats-contrats
De la même façon, si l’indu est constaté, quelles sont les dispositions relatives à la répétition qui lui est corrélativement due ? Par une décision du 2 avril 1993, la Cour de Cassation a rejeté le pourvoi formé. Les juges après avoir effectué un rappel du contenu des articles 1235 et 1376 du code civil, ont posé l’idée …afficher plus de contenu…
En effet, les juges n’effectuaient pas de différences entre ce que nous pourrions appeler un indu « objectif » de celui « subjectif ». D’une façon préliminaire, il faudrait être en mesure de définir les contours de ces deux notions. Dans notre arrêt nous nous retrouvons en présence d’un indu objectif, c’est-à-dire en présence d’un solvens qui s’acquitte d’une dette qui n’existait pas. Dans le cadre d’un arrêt subjectif, le solvens paye une dette dont il n’était pas débiteur. Les conditions entre ces deux catégories avaient alors tendance à se confondre. Si la preuve de l’erreur demeurait logique dans le cadre de l’indu subjectif - afin de déterminer s’il s’agissait ou non d’une libéralité librement consentie ou non - la question était plus épineuse lorsque nous avions un paiement objectif. Par exemple, un arrêt de