Arret 23 Janvier 2007 Camaieu

Lecture et analyse d’un arrêt de la Cour de cassation Consigne : Lire attentivement les documents n° 1 et 2 puis répondez aux questions suivantes relatives au document n° 2 : - quels sont les faits ? - quelle est la juridiction saisie ? - qui est le demandeur ? - qui est le défendeur ? - quel est l’objet du litige ? - quelles sont les thèses en présence ? - quelle est la solution retenue ? Document n° 1 : Structure des arrêts de la Cour de cassation (texte tiré de « Comprendre un arrêt de la Cour de cassation

obligations, Vol 1, L’acte juridique, 12e éd. Armand Colin - LE TOURNEAU (PH.), Droit de la responsabilité et des contrats, Dalloz action, 2008-2009 - MALAURIE(PH.), AYNES(L) ET STOFFEL-MUNCK(PH), Les obligations, 2e éd., Defrénois, 2007 - MALINVAUD (PH.), Droit des obligations, 2007 - TERRE(F), SIMLER(P) ET LEQUETTE(Y), Les obligations, 10 éd., Dalloz Introduction 1e partie – Les quasi-contrats Titre 1 – Les quasi-contrats traditionnels : l’obligation de rétablir un équilibre injustement rompu Sous-Titre

volontairement, c'est à dire en connaissance de cause. → Si le débiteur de cette obligation promet de payer, il est lié par cette promesse, c'est à dire qu'on considère que l'obligation naturelle s'est transformée en obligation civile. Depuis un arrêt important, civ 1ere, 10 octobre 1995, la Cour de cassation semble faire reposer cette transformation d'obligation naturelle en obligation civile sur un engagement unilatéral de volonté. Civ.1ère, 10 octobre 1995 Sur le moyen unique pris en ses

elles s’engagent d’honneur (gentlemen agreement). Cour de Cassation du 23 Janvier 2007 (Arrêt Camaïeu contre Nelson) : était en cause une transaction qui portait sur un litige de contrefaçon de sociétés créatrices de vêtements (Camaïeu et Nelson). Elles avaient transigé un litige ouvert par la société Nelson dans lequel elle accusait l’autre société d’acte de contrefaçon. Le contrat de transaction prévoyait que la société Camaïeu s’engageait « en tant de que de besoins de ne pas contre façonner les

Groupe ISP – Droit civil L’équilibre contractuel (Annales ENM 2007) L’immobilisme apparent du Code civil est trompeur. Si le titre III du livre III est resté quasiment inchangé depuis sa rédaction, des modifications profondes sont intervenues en dehors du Code. La jurisprudence a joué son rôle, et le législateur n’a pas été en reste, multipliant les textes à propos des contrats spéciaux. Cette évolution vise à tenir compte des nouvelles données économiques et sociales dans l’appréciation

| | 1. Décision n° 2011-193 QPC du 10 novembre 2011 Mme Jeannette R, épouse D. [Extinction des servitudes antérieures au 1er janvier 1900 non inscrites au livre foncier] Journal officiel du 11 novembre 2011, p. 19010. (@ 77) [Conformité] Le Conseil constitutionnel a été saisi le 8 septembre 2011 par la Cour de cassation (troisième chambre civile, arrêt du 8 septembre 2011, n° 1134) d'une question prioritaire de constitutionnalité posée par Mme Jeannette R., épouse D., relative à la conformité

ses clients, de ses actionnaires et de tous ses collaborateurs, dirigeants et salariés. C’est la quatrième forme d’actionnariat des entreprises à côté de l’actionnariat boursier, de l’actionnariat familial et de l’actionnariat industriel. Au 1er janvier 2012, l’activité du Capital Investissement français est exercée par 270 sociétés de Capital Investissement rassemblant plus de 3 000 professionnels qui gèrent un total de 80 milliards d’€ investis dans plus de 5 000 entreprises, dont 80 % sont des

s'illustre dans deux hypothèses. Le contrat de gage dans lesquels la dépossession de la chose est devenu une simple condition d'opposabilité, et non plus une condition de formation, depuis 2006. L'autre hypothèse c'est le prêt d'argent, depuis un arrêt de la première chambre du 18 mars 2000, la cour de cassation a décidé que le prêt d'argent consenti par un professionnel, n'est pas un contrat réel mais un contrat consensuel, et dès lors que les parties se sont mises d'accord, il sera possible de

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qu’il y a un contrat d’assistance qui s’est formé entre la victime et le sauveteur, un contrat tacite. La jurisprudence considère que le contrat s’est formé parce que l’offre de sauvetage était faite dans l’intérêt exclusif de la victime. Certain arrêts applique plus simplement les règles de la responsabilité contractuelle sans se prenononcer sur l’éventualité d’un contrat. Les actes qui sont presque des contrats (différents de quasi-contrat, encore plus proche des contrats) Parmi ses actes on